Algérie Résistance
Saïd Bouteflika, ce Néron qui veut
brûler l’Algérie
Mohsen Abdelmoumen
Saïd
Bouteflika, le nain qui veut couler
l’Algérie. DR.
Mardi 6 septembre 2016
Peut-on trouver un seul pays au monde,
autre que l’Algérie, où le président de
la République est absent pendant des
années et ne communique pas avec le
peuple ? Abdelaziz Bouteflika ne donne
plus aucun discours à la nation depuis
des années, et il n’y a plus de conseil
des ministres ni aucune activité
présidentielle. Malgré cette vacance de
pouvoir plus qu’avérée, des décisions
d’une extrême importance sont prises
dans l’opacité la plus complète par un
pouvoir occulte qui ne peut être qu’une
seule personne, à savoir celle qui a
organisé le rapt de tout un pays à
l’histoire millénaire, le frère cadet du
président, Saïd Bouteflika, un avorton
qui s’est attaqué au géant qu’est
l’Algérie.
Saïd Bouteflika est l’illustration
parfaite de la voyoucratie, de la
dilapidation, du pillage structurel, de
la mise à sac de notre patrie. On
demande à Saïd où est ce président
mourant. Est-il mort, est-il vivant ?
Montrez-le nous et chiche ! qu’il
prononce deux mots. C’est notre droit
absolu de savoir ce qu’il est devenu et
ce n’est pas à Saïd Bouteflika d’envoyer
des lettres et de signer des décrets,
entre autres pour limoger des
militaires. Même les séances de trucages
à la télévision montrant le mourant ne
sont plus réalisables. Le feuilleton
auquel Saïd nous avait habitués pour
nous prouver que son frère est vivant ne
marche plus. On doit se contenter des
communiqués et de la signature des
décrets par un usurpateur, car, en toute
illégalité, Saïd a décidé de cibler
l’ANP, la seule institution qui reste
debout quand toutes les autres se sont
affaissées ou ont disparu à l’image du
président. Quelle est la signification
politique de ces décrets récents alors
que le président absent de la scène
nationale n’est plus apte à exercer ses
fonctions, et quand les sceaux de la
République sont entre les mains d’un
voyou comme Saïd qui fait de l’Algérie
ce qu’il veut ? Nous assistons à un
acharnement à vouloir démanteler et
frapper l’Algérie en portant des coups
mortels à ses corps les plus sensibles,
tels que précédemment les services de
renseignement et maintenant l’armée.
Saïd Bouteflika réédite le même scénario
qu’il avait mis en place pour abattre le
DRS et mettre à la retraite le général
Toufik, et s’en prend aujourd’hui au
général de corps d’armée Gaïd Salah,
d’une manière plus démoniaque que celle
qu’il avait utilisée avec le général
Toufik, car il a commencé par frapper
les chefs d’état-major des régions
militaires et l’appareil judiciaire de
l’armée. S’en prendre à Gaïd Salah d’une
manière directe comporterait des
risques, car si le profil du général
Toufik est celui d’un chef des services
de renseignement issu du KGB, le profil
du général de corps d’armée Gaïd Salah
pose problème parce celui-ci est
imprévisible et pourrait rendre coup
pour coup à Saïd qui est un intrigant
plutôt qu’un homme politique. Ainsi, le
chef d’état-major du commandement des
forces terrestres, Abdelghani Malti, le
directeur des écoles des cadres de la
nation et du Département emploi
préparation de l’état-major de l’armée,
le général-major Boumedienne Mazouz, le
général El Hachemi Bachiri, chef
d’état-major de la deuxième région
militaire, le chef d’état-major de la
5ème région militaire, le général
Khélifa Ghouar, et des procureurs,
procureurs-adjoints, et des juges
d’instruction touchant les tribunaux
militaires de Blida, Béchar, Ouargla,
Oran et Constantine sont mis à la
retraite.
Saïd Bouteflika, qui poursuit la
finalisation de l’accord qu’il a conclu
avec Bernard Bajolet, chef de la DGSE
française, cette fois ne s’en prend pas
qu’au DRS mais à toute l’armée
algérienne, ce qui comporte des risques
pour la stabilité de l’Algérie, cette
même stabilité qui était le cheval de
bataille pour vendre le quatrième mandat
de Saïd et non celui de son frère
Abdelaziz. Les empreintes de l’accord
entre la DGSE et Saïd Bouteflika sont
évidentes dans ce plan machiavélique qui
vise à détruire l’armée algérienne après
avoir brisé le pays économiquement,
politiquement, socialement, bref sur
tous les plans. Un pouvoir liberticide
qui en plus de nous avoir menés à la
faillite économique, politique et
sociale, excelle dans la traque de la
voix contradictoire qui ne fait pas dans
la chitta. Ils en sont arrivés
à empêcher des émissions satiriques et à
emprisonner des Algériens juste pour
avoir émis un avis contradictoire sur
Facebook ou autre, avec la complicité et
le mutisme des médias-poubelles qui ont
proliféré sous le règne de Bouteflika,
des médias gavés par l’argent de la
publicité et qui obéissent au maître du
moment, Saïd Bouteflika. La presse
algérienne est réduite à cette phrase
leitmotiv « Que ne ferait-on pas pour
une pub ? ». Sur un autre thème
symbolisant l’échec et le bricolage de
ce régime pourri, voilà que l’Algérie
qui a effacé la dette de plusieurs pays
africains se retrouve endettée auprès de
l’Union africaine et bientôt du FMI, ce
qui constitue un cas d’école. Un pays
qui efface des dettes pour se retrouver
endetté, à quoi cela rime-t-il ? On vous
repose la question, êtes-vous
capitalistes ? Où est donc votre bourse
et vos banques opérationnelles
connectées au grand capital ? Êtes-vous
socialistes ? Qui pousse des entreprises
comme la SNTA à la faillite sinon toi,
Saïd, qui veut tout brader et tout
privatiser ! Pourquoi privatisez-vous et
où est votre programme économique ? Sous
la chaise roulante, sans doute ! Quelle
marge de manœuvres reste-il à Saïd
Bouteflika à part mettre le feu comme
Néron l’a fait à Rome et semer un chaos
dévastateur pour bénéficier de
l’impunité à l’étranger, et notamment en
France, en jouissant des biens et de
l’argent détourné via ses prête-noms
tels Ali Haddad et Cie ? El kharay
Ali Haddad qui n’a toujours pas
terminé le tronçon routier de Bouira et
qui a obtenu une autorisation des
administrateurs pourris du port de
Béjaïa, qui lui permettent de disposer
de l’immense quai 21 pour se livrer a
son activité principale l’import import.
Et ça se prend pour des capitaines
d’industrie !!! Où est l’industrie ? Que
font les bagarras tels Haddad,
Bouchouareb et Cie au moment où
l’industrie militaire montre l’exemple
avec la signature d’un accord entre le
Ministère de la Défense Nationale et le
groupe italien Leonardo-Finmeccanica
(SPA-Italie), pour un
partenariat industriel et commercial
portant sur la production d’hélicoptères
de marque Agusta-Wesland sur le site
d’Ain Arnat à Sétif ? Cette société
disposera en dernier lieu d’un appareil
de formation et de qualification pour
ses propres besoins et ceux des clients.
Ce programme industriel « est à même de
soutenir, au niveau national, le
développement des activités de haute
technologie dans les domaines de
matériaux composites, de mécanique de
précision, de l’électronique et de
l’optoélectronique » dit le MDN. Où est
votre industrie, Messieurs les mafieux,
Saïd Bouteflika, Bouchouareb, Ali
Haddad, etc. ? Qu’avez-vous produit, à
part vendre nos ressources naturelles et
détourner l’argent ?
Acculés dans une impasse majeure, il
est impératif de cacher le cadavre
Algérie. Le crime a eu lieu et les
criminels se dispersent. Car il s’agit
bien d’un crime contre l’Algérie et son
économie. Pourquoi Saïd Bouteflika en
est-il arrivé à choisir le chaos ? Après
avoir essayé vainement de vendre le
gangster en col blanc Chakib Khelil en
tant que président potentiel, garant de
l’impunité pour Saïd et sa fratrie, il
s’avère que Khelil, malgré son marathon
dans les zaouïas pour se racheter une
vertu, est resté impopulaire aux yeux du
peuple algérien et le sera à jamais. Le
poisson n’a pas mordu à l’hameçon et le
plan est tombé à l’eau. La seconde
option bien travaillée dans les
laboratoires de Zéralda ou dans la villa
des Kouninef, à savoir promouvoir
Abdelghani Hamel, est à présent sur la
table. Hamel est également une issue de
sortie, car Saïd pourrait ainsi
conserver son poste de conseiller et
diriger dans l’ombre comme il le fait en
ce moment. Cependant Hamel comme Khelil
ne tiendra pas trois mois à la tête de
l’État algérien, tous les deux étant des
corrompus avérés. Ce n’est pas la peine
de recenser les quantités d’affaires
dans lesquelles ces deux-là sont cités,
cela prendrait trop de temps et chacun
en Algérie sait ce qu’ils ont fait. Ya
Hamel, pion de Saïd Bouteflika, nous te
connaissons très bien. Les Algériens en
général et les gens d’Oran en
particulier connaissent les affaires
dans lesquelles tu trempes avec ton
fils. Quant à nous, nous savons tout des
casseroles que tu trimbales et qui font
du bruit jusqu’à Bamako. Parle-nous du
foncier et des milliers d’hectares que
tu t’es octroyés illégalement. Un
conseil, retire-toi de ce jeu qui te
dépasse, tu es un GGF, alors fais
attention à ne pas t’aventurer sur des
chemins brumeux que ce poison de Saïd te
propose et n’oublie jamais que nous
savons tout de toi et des frasques de
ton fils et de ta famille. Alors cesse
d’espérer ce qui n’est pas pour toi,
dégage et emporte avec toi Chakib Khelil,
ton ami. Retire-toi immédiatement de ce
cirque, tu es grillé, le dossier Tounsi
est entre nos mains et tu ne seras
jamais président, alors garde-à-vous,
soldat ! La décision de retirer la
police des stades entre dans le
programme de Saïd Bouteflika, tu obéis
aux ordres et le clan de Saïd te tient
par des affaires pourries, mais cette
décision de remplacer les policiers par
des stadiers issus des sociétés de
gardiennage qui profitent souvent aux
mafieux du régime, est une décision très
grave qui nous révèle que Saïd mise sur
un soulèvement et un chaos venus entre
autres des stades où la violence a
atteint des limites. Le chaos est le
programme de Saïd. La violence dans les
stades peut être la mèche qui embrasera
toute l’Algérie. Ya Hamel tu joues le
jeu pour un poste qui est éphémère pour
toi et fatal pour l’Algérie. Nous en
avons assez de parler de vos affaires !
Partez tous et dégagez loin avant que
notre patrie s’écroule ! L’Algérie n’est
pas votre héritage familial, bande de
cancres ! « El Djazair machi taa
babakoum ya Rkhass« . L’Algérie est
plus grande que vous et votre sale
engeance, et elle vous survivra !
La question à mille milliards est la
suivante : Saïd Bouteflika a-t-il conçu
un plan B au cas où le quatrième mandat
échouerait comme une baleine sur une
plage ? Il n’en a bien sûr aucun et il
essaie tous les trucs pour se dérober
face à sa responsabilité dans la
faillite où il a placé l’Algérie. Il
sait qu’il s’est rendu coupable de haute
trahison, dilapidation de biens publics,
usurpation de fonction, corruption,
etc., crimes qu’il a commis en étant le
véritable président de l’Algérie tapi
dans l’ombre comme une chauve-souris
depuis deux mandats. Car Saïd Bouteflika
a pris de plus en plus de pouvoir
exactement depuis la maladie d’Abdelaziz
Bouteflika en 2005. L’aboutissement de
ce processus criminel conduit par ce
délinquant qui n’avait jamais rêvé de
détenir autant de pouvoir, ce sado-maso
qui a martyrisé la terre de Ben M’hidi
et de Ben Boulaïd et qui, tel Attila, a
dévasté nos terres et nos contrées où
désormais l’herbe ne pousse plus, est ce
que nous voyons aujourd’hui. Toutes les
institutions et toutes les sphères sont
désormais gangrénées par le fléau Saïd
Bouteflika, et les solutions qui étaient
possibles pour trouver un remède à la
catastrophe dans laquelle il nous a
conduits perdent leur substance de jour
en jour. Le temps passe et l’Algérie
cahote de crise en crise, de scandale en
scandale, comme on l’a vu récemment avec
les affaires de Dounia Parc, des JO à
Rio, etc. qui sont à mettre à l’actif
des Bouteflika et consorts, tout comme
l’autoroute Est-Ouest, Sonatrach 1-2-3,
BRC, etc. Ce ne sont pas les scandales
qui manquent avec les Bouteflika et leur
règne caractérisé par la voyoucratie qui
s’est érigée en mode de gouvernance. Les
pouvoirs judiciaire, législatif,
exécutif, sont ravagés par la calamité
incarnée par Saïd Bouteflika. Le pouvoir
judicaire souillé portera la marque de
Saïd Bouteflika pendant des décennies.
Et l’Exécutif qui ne sert qu’à exécuter
ses ordres ressemble à un ring de boxe
où les ministres se cognent à souhait,
l’arrivant contre le partant, chacun
soufflant le chaud et le froid, et on a
souvent l’impression que certains
ministres sont déjà enterrés à El-Alia,
tant leurs ministères sont squattés par
les mouches plutôt que par une activité
quelconque. Et dire que l’Algérie va
vers des élections législatives au
moment où siègent au Parlement des
dealers et divers gangsters. Pourquoi
faire des élections législatives ? Pour
ramener de nouveaux bagarras et
créer à nouveau un Parlement croupion
afin d’embellir la façade aux yeux de
l’étranger ? Rééditer l’échec ? Se
goinfrer aux frais de la princesse ?
Vous n’êtes même pas fichus d’organiser
le Hadj et les hadjis algériens se
retrouvent abandonnés à leur sort. Vous
demandez au peuple de se serrer la
ceinture dans cette période d’austérité,
alors que vous offrez des cadeaux
fiscaux à vos amis gangsters du régime
Bouteflika. Et vous persistez à piller
et à détourner, vous et votre sale
engeance, au su et au vu de toute la
planète. Vous vivez comme des nababs
dans un faste impressionnant en
insultant tout le peuple. Gardez vos
leçons pour vous et fermez-la ! Que
peut-on dire de plus sur votre
incompétence et votre trahison ? Tout
cela sur fond d’une démission de tout un
peuple qui se désintéresse totalement
des politiciens et de la politique. Au
lieu d’être un citoyen responsable et
impliqué dans la vie politique de son
pays, l’Algérien nouveau tend à se
résigner et à s’accommoder des
énergumènes que le clan Bouteflika a
produits. Saïd n’est pas seulement une
mode, il est le reflet de l’échec
monumental d’un pays qui après plus d’un
demi siècle d’indépendance, à confié son
sort à un nabot tapi dans l’ombre et qui
ne fait que continuer le travail de sape
que son frère a commencé lors de ses
premiers mandats. La corruption, le
régionalisme, le clientélisme, la
corruption généralisée et autres
caractéristiques du règne de la famille
Bouteflika n’offrent aucun horizon à
l’Algérien d’aujourd’hui. La jeunesse
algérienne fuit sur des barques et se
noie dans la Méditerranée plutôt que de
vivre dans un pays livré à une horde de
malfrats.
L’Algérie profonde que nous
connaissons très bien et dont on a vu la
situation ces derniers temps, gronde, et
un vent de révolte est en train de se
lever qui n’augure rien de bon pour le
pays. C’est ce que cherche Saïd
Bouteflika, car il n’y a que le chaos
qui puisse lui garantir l’impunité ainsi
qu’à sa caste de mafieux corrompus qui
ont déjà paré à toutes les éventualités
en signant un accord avec leurs maîtres
français leur garantissant l’immunité
sur leur sol en cas de poursuites
judiciaires. Ce n’est pas anodin. Si
hier on aurait pu espérer une sortie de
crise graduelle dans le calme et la
sérénité et surtout négociée dans
l’intérêt de l’Algérie, aujourd’hui, la
chance de voir se réaliser ce projet
s’éloigne des rivages de notre patrie.
Si auparavant nous avons demandé à
l’armée de jouer un rôle d’arbitrage
pour sortir l’Algérie de l’hécatombe
représentée par ce quatrième mandat qui
n’est que la synthèse de tous les
mandats de Bouteflika, cette option
s’amenuise pendant que Saïd et ses
maîtres français s’en prennent à l’armée
algérienne alors que le contexte
géopolitique est plus que périlleux. Si
par malheur l’effondrement de l’Algérie
tant souhaité par bien des forces
occultes, à leur tête le pouvoir pourri
des Bouteflika, se produit, les Français
seront amenés à être jugés pour avoir
utilisé ce nabot de Saïd Bouteflika. Le
régime français devra justifier ses
actes devant toute la planète car il a
soutenu ce pouvoir pourri et ce régime
mafieux en jouant avec la stabilité non
seulement de l’Algérie mais de
l’Afrique, de l’Europe et du monde.
Donc, ne vous étonnez pas, Messieurs les
Français, maîtres des Bouteflika et
leurs sbires, de récolter la tempête
après avoir semé le vent. En plus
d’avoir provoqué le chaos en Libye, vous
êtes coupables d’avoir participé à
l’installation d’un régime qui n’a
aucune légitimité et qui nous mène droit
au naufrage. Si l’Algérie s’écroule,
vous réaliserez le désastre que vous
avez causé en soutenant bec et ongles le
régime des Bouteflika qui a tout brisé.
Votre vengeance de colonisateurs et
votre vision à court terme, à savoir
monnayer des contrats en échange du
soutien au grand invalide, nous a menés
là où nous sommes. Vous êtes autant
coupables que Saïd Bouteflika, son
frère, et tous ceux qui les entourent.
Vous vous en mordrez les doigts et le
Néron qui est en train de bruler
l’Algérie, participera à propager le feu
jusqu’en Europe. Quant aux Occidentaux
qui espèrent que l’Algérie soit un
rempart contre Daesh et le terrorisme,
sachez que Saïd poursuit son travail de
sape contre l’armée algérienne. Vous
êtes tous complices en ayant fermé les
yeux sur cette dérive. Pourquoi
préférez-vous voir chez nous un
président malade alors que chez vous, ce
serait impossible ? On le voit avec le
scandale d’Hillary Clinton et son état
de santé aux États-Unis. Ce qui n’est
pas envisageable chez vous est tout à
fait acceptable et même souhaitable chez
nous. Croyez-vous que cet état de fait
sera à votre avantage ? Non ! Vous avez
détruit l’Irak, la Syrie, la Libye, et
on en voit les résultats aujourd’hui.
Chacun demain sera placé devant sa
responsabilité. Les menaces auxquelles
est confrontée l’Algérie ne viennent pas
seulement de Daesh mais elles viennent
surtout de Saïd Bouteflika et de sa
caste de mafieux. Ce n’est certes pas
lui et son gang de l’argent sale qui
pourront garantir les intérêts de qui
que ce soit sauf de la fratrie
Bouteflika, de ses sbires et ses
prête-noms.
L’Algérie ne connaîtra son salut que
le jour ou l’Algérien jouera à nouveau
le premier rôle au lieu d’être un
spectateur passif au moment où son
destin se joue par les manigances de
quelques cloportes qui décident à sa
place. Saïd Bouteflika est le reflet
d’un échec collectif de construire une
nation, il est le symbole de la lâcheté
et de la démission générale de tout un
peuple et de son élite intellectuelle et
politique. Son unique force n’est autre
que la faiblesse de tous qui n’ont pas
su le contrer, alors qu’il n’est rien du
tout. C’est triste que notre Algérie en
soit réduite à une castration
généralisée qui a produit les Saïd
Bouteflika et autres crapules. Qu’on
nous cite le nom des Bouteflika dans
l’État civil algérien ! Il ne figure
nulle part. La résultante du règne des
Bouteflika sur l’Algérie risque de se
matérialiser par une fin tragique au
baisser du rideau. Pauvre Algérie, telle
un cadavre déchiqueté jour et nuit par
des charognes sans honneur qui ravagent
ta dépouille. La situation évolue de
jour en jour, voire d’heure en heure, et
la décantation finale se fera
certainement d’ici novembre. Aucun
scénario n’est à exclure, entre autres
une explosion sociale qui nous fera
oublier le 5 octobre 1988.
Le moment est donc venu où votre
départ à tous est plus qu’une exigence
historique, nous ne le dirons jamais
assez, c’est un autre Premier Novembre.
Ce sera la seconde Indépendance, car
vous êtes les héritiers des colons.
L’Algérie a tant besoin de ce second
souffle, de cette Deuxième République
qui consolidera notre indépendance et
offrira des horizons à notre peuple. Ni
vous, ni vos maîtres français ne pourrez
stopper cette dynamique, celle de la
libération définitive du peuple
algérien.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity, September
6, 2016:https://www.oximity.com/article/Sa%C3%AFd-Bouteflika-ce-N%C3%A9ron-qui-1
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