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La Voix de la Russie

Quelles perspectives pour la conférence de paix
Genève 2 ?

Mikhail Gamandiy-Egorov


Photo: EPA

Dimanche 19 janvier 2014

La conférence de paix Genève 2 aura finalement bien lieu. Après maintes tractations, ladite opposition syrienne CNS (la Coalition nationale syrienne) a confirmé sa participation à la conférence qui devrait avoir lieu dans les prochains jours, le 22 janvier pour être exact, dans la ville de Montreux, en Suisse.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est félicité de la tenue de la conférence. En effet, il y a encore tout récemment, personne ne pouvait garantir que la conférence aurait bien lieu ou qu’elle ne serait pas reportée une fois de plus. Ladite opposition syrienne en exil réclamait inlassablement au « préalable un accord de principe pour l’abdication de Bachar al-Assad ».Une « réclamation » catégoriquement rejetée par le gouvernement de Damas qui avait déclaré que Genève 2 devait être convoquée sans aucune condition préalable. Une opinion également partagée par la Russie.

Néanmoins, le chef de l’opposition en exil Ahmad Jarba continue d’insister sur le fait que leur « seul but » dans cette conférence sera le départ du président Bachar al-Assad. Bien que (et ils le savent pertinemment) cette exigence est totalement irréaliste. L’armée arabe syrienne connait des succès sur le terrain presque chaque jour qui passe et vraisemblablement est en train de l’emporter. Quant à Bachar al-Assad, il a déclaré lors d’une réunion avec les parlementaires russes en visite à Damas, qu’il ne compte nullement abdiquer : « Si nous voulions nous rendre, alors nous l’aurions fait dès le départ. Nous sommes de garde pour notre pays. Cette question est hors de discussion. Seul le peuple syrien peut décider qui doit ou non participer aux élections ».

En effet, peu de motifs pousseraient le président syrien à partir et ce pour plusieurs raisons. Mis à part le succès de l’armée syrienne et la responsabilité de lutter contre les groupes terroristes et extrémistes présents sur le sol syrien, Bachar al-Assad dispose du soutien de la grande majorité de son peuple, dans sa diversité ethnique et confessionnelle. A ce propos, on se souvient bien encore du rapport de la CIA du milieu de l’année dernière qui avait reconnu « qu’en cas de participation du président syrien en 2014 à l’élection présidentielle de son pays, il serait accrédité de 75% des voix ».

Pourquoi donc Bachar al-Assad se plierait-il à des « exigences » d’une minorité politique (elle-même très divisée), et composée de plus majoritairement de « Frères musulmans » ouvertement islamistes ? Une « opposition » très loin de représenter un pays aussi multiethnique et multiconfessionnel comme la Syrie. Une minorité politique n’ayant aucun soutien massif de la part du peuple syrien, si ce n’est des mercenaires intégristes venus de divers coins du monde et généreusement sponsorisés par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ce serait donc cette « opposition » là qui devrait prendre le relais ? Tout le monde a le droit bien évidemment de rêver mais il faut aussi savoir garder (ne serait-ce qu’un minimum) les pieds sur terre.

Au lieu de réclamer hystériquement le départ d’Assad, pourquoi la dite opposition n’accepterait-elle pas de se joindre aux forces gouvernementales afin d’éliminer la gangrène terroriste du pays qu’ils disent « représenter ». Cela n’aurait fait que leur donner ne serait-ce qu’un peu de légitimité aux yeux du peuple syrien. Mais ils ne feront jamais. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que cela n’est nullement dans l’intérêt des parrains de l’ISOS (l’internationale salafiste opérant en Syrie), à savoir les gouvernements saoudiens, qataris, ainsi que d’un bon nombre de pays occidentaux sans oublier l’implication de l’Etat sioniste, et qui ne le permettront jamais à leurs pions.

Les perspectives donc de la conférence Genève 2 sont vraisemblablement les suivantes : soit les représentants de ladite opposition acceptent de se joindre au processus politique proposé par le gouvernement syrien, soit ils continuent à formuler des exigences irréalisables et décidées par des agents externes mais aucunement syriens. Pour finir, personne ne pourra désormais dicter au gouvernement syrien quoique ce soit. Le principal objectif étant pour ce dernier de se débarrasser définitivement des terroristes restants sur le territoire syrien, de moins en moins nombreux grâce à l’efficacité et la persévérance de l’armée arabe syrienne avec le soutien du peuple de Syrie. La Syrie, terre de civilisations, a déjà montré qu’elle ne se mettrait jamais à genoux devant des criminels barbares, ni devant ceux qui tirent les ficelles de ces parasites terroristes, et poursuivra la résistance. Et quoiqu’il en soit, c’est cet axe de résistance qui l’emportera certainement !

© 2005—2013 La Voix de la Russie
Publié le 20 janvier 2014 avec l'aimable autorisation de l'auteur

 

 

   

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Source : La Voix de la Russie
http://french.ruvr.ru/...

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