Accueil PressTV-Iran Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 


   


Sputnik

A quoi joue Israël en Syrie ?

Mikhail Gamandiy-Egorov


© REUTERS/ Ronen Zvulun

Mercredi 14 septembre 2016

Source: Sputnik

Le rôle d’Israël en Syrie était néfaste dès le départ. Ce rôle, à l’instar de celui des USA, de l’Arabie Saoudite ou du Qatar était de contribuer au chaos dans lequel l’Etat syrien a été plongé il y a plus de cinq ans.

Les tensions entre la République arabe syrienne et l'Etat sioniste ne datent pas d'aujourd'hui. Damas a depuis des dizaines d'années soutenu la résistance palestinienne, et pas par des paroles en l'air mais bien avec un soutien concret et véritable. Puis la confrontation aura lieu au Liban durant la guerre civile (1975-1990) durant laquelle l'armée syrienne empêchera l'occupation israélienne du pays. Et cela ne s'arrête pas là. La Syrie est alliée avec l'Iran et le Hezbollah libanais, les deux seules forces de la région capables de résister aux interventions israéliennes. Cela sera d'ailleurs amplement prouvé en 2006 lorsque la tentative d'invasion israélienne au Liban se soldera par un échec grâce à la résistance du Hezbollah et de ses alliés. Sans oublier évidemment la question des hauteurs du Golan, territoire syrien occupé et administré par Israël depuis la guerre des Six jours en 1967.

Cette haine donc d'Israël à l'encontre du leadership syrien n'a jamais été cachée. Et depuis le début de la crise syrienne, les actions israéliennes n'ont fait que le démontrer. Plusieurs fois les l'armée israélienne avait bombardé les positions des forces gouvernementales syriennes sans jamais s'attaquer aux terroristes, y compris de Daech ou de Front Fatah al-Cham. Jamais. Plus que cela, ces derniers jours cette confrontation israélo-syrienne a pris une nouvelle ampleur lorsque l'aviation israélienne a commencé à bombarder les positions des troupes syriennes en plein combat contre les terroristes d'Al-Qaida dans le sud du pays, aux environs de la ville de Kouneitra, prétendant « avoir essuyé des tirs côté syrien », sans pour autant prouver que ces tirs venaient de la part des forces gouvernementales de Syrie. Le tout pratiquement juste après l'annonce de l'accord conclu entre Lavrov et Kerry sur la Syrie. En réponse et après plusieurs attaques israéliennes à son encontre, les forces syriennes répliquent. Le commandement syrien affirme à ce titre avoir abattu un chasseur et un drone israéliens. Information démentie côté Tel-Aviv mais le fait est tout autre. La Syrie a montré clairement qu'elle compte répondre désormais à toute attaque israélienne à son encontre.

Les accusations visant Israël vont plus loin encore. Selon plusieurs sources, les terroristes takfiristes blessés après les combats contre les forces gouvernementales syriennes, se feraient soigner dans des hôpitaux israéliens. Sans oublier le fait que des armements et moyens de transport de production israélienne aient été découvert en possession des groupes terroristes. A quoi joue donc Israël? Lui qui criait haut et fort tellement de fois le « danger de l'islamisme radical » serait-il en train d'accorder de l'aide justement aux extrémistes confirmés, le tout dans le but d'affaiblir son ennemi de longue date syrien? Visiblement tel serait le cas.

D'ailleurs si l'on observe les différentes réactions ayant suivi l'accord Russie-USA sur la Syrie, on arrive à une conclusion bien simple: le gouvernement syrien a accueilli favorablement l'accord. Les alliés de la Syrie, en plus de la Russie, comme l'Iran et le Hezbollah libanais, ont également salué ledit accord. Ce qui est bien loin d'être le cas du voisin israélien. A ce titre, l'ex-directeur du renseignement de l'armée israélienne Amos Yadlin a affirmé « qu'Israël ne peut voir ses intérêts être garantis sans que l'Axe Iran / Hezbollah / Syrie soit brisé. C'est mauvais, très mauvais de voir l'Iran et le Hezbollah se renforcer en Syrie »… Une déclaration qui en dit long et qui confirme d'ailleurs les fortes rumeurs de coopération désormais non-voilée d'Israël avec l'Arabie Saoudite, qui se rejoignent parfaitement sur cette logique.

Plusieurs médias israéliens sont tout aussi critiques. Maariv, l'un des trois principaux journaux d'Israël, cité par Press TV, souligne que la trêve conclue par les chefs des diplomaties russe et étasunienne ne profitera guère à l'Etat sioniste. « C'est un cessez-le-feu qui ne va pas dans les intérêts israéliens puisqu'il fait de l'Iran, du Hezbollah et d'Assad les principaux gagnants ». Et d'ajouter: « Le refus de ne plus exiger désormais le départ d'Assad par les Etats-Unis et la Turquie constitue, à ne pas en douter, un acquis pour la Russie ».

Après cela, on comprend certainement mieux la position d'Israël, désireux de poursuivre le chaos en Syrie, y compris en coordonnant pour cela ses actions avec l'Arabie Saoudite et le Qatar. La Syrie, elle, a montré tout à fait logiquement qu'elle ne compte plus tolérer cela et qu'elle poursuivra sa lutte pour la victoire finale sur les terroristes takfiristes, quelque soient leurs soutiens.

© 2016 Sputnik Tous droits réservés.
Publié le 15 septembre 2016 avec l'aimable autorisation de l'auteur

 

 

   

Le sommaire de Mikhaïl Gamandiy-Egorov
Le dossier Syrie
Les dernières mises à jour



Source: Sputnik
http://fr.sputniknews.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Bruno Guigue

Analyses

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses