Accueil Luc Michel Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



WAFA




JP - INFOS sur VK


Sur FB


 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agences Russes




 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



Palestine Solidarité
sur VKontakte



 


   


L'art de la guerre

Plus liés encore au Pentagone avec Guerini

Manlio Dinucci


© Manlio Dinucci - Capture d'écran PalSol

Mardi 4 février 2020

  “Relation historiquement privilégiée, qu’il faut renforcer le plus possible” : ainsi, dans sa visite à Washington (29-31 janvier), le ministre de la Défense Lorenzo Guerini (Pd) a défini le lien de l’Italie avec les États-Unis. Le secrétaire US à la Défense Mark Esper a qualifié l’Italie de “solide allié OTAN” qui, en hébergeant plus de 34.000 militaires et autres personnels du Pentagone, “joue un rôle vital dans notre projection de force en Europe, dans la Méditerranée et en Afrique du Nord”.

   Le rôle de l’Italie est plus important que ne le dit même Esper. Le Pentagone peut lancer de notre territoire, à travers les commandements et les bases USA/OTAN, des opérations militaires dans une aire qui de l’Atlantique s’étend à la Russie et, au sud, à toute l’Afrique et au Moyen-Orient. Toujours avec l’accord et la collaboration de l’État italien. “Les deux pays -souligne le communiqué officiel du Pentagone- reconnaissent l’influence déstabilisante de l’Iran au Moyen-Orient et s’accordent pour continuer à opérer ensemble afin de contenir les activités iraniennes de plus en plus perturbatrices”.

  Ainsi est effacée la position formelle assumée par le Gouvernement italien (et donc par Guerini aussi) qui, après le meurtre de Soleimani ordonné par Trump et la réaction iranienne, avait souligné la nécessité d’”éviter une escalade ultérieure et favoriser un apaisement de la tension par la diplomatie”. Confirmant que c’est Washington qui décide et non pas Rome, Guerini a déclaré, dans la conférence de presse au Pentagone, que l’”Italie a décidé de rester en Irak après une conversation téléphonique avec le secrétaire Esper”. Guerini -informe le ministère de la Défense- a été reçu aussi par le conseiller du président Trump, Jared Kushner, “promoteur du récent plan de paix pour le Moyen-Orient, c’est-à-dire du plan de créer un “État palestinien” sur le modèle des “réserves indiennes” créées par les USA au 19ème siècle.

  Le ministre Guerini s’est aussi fait un peu tirer les oreilles par Esper : l’Italie doit d’avantage s’engager pour porter sa dépense militaire (environ 70 millions d’euros par jour) à au moins 2% du PIB (environ 100 millions d’euros par jour) ; elle doit en outre limiter ou bannir l’usage de technologie chinoise 5G, notamment Huawei, qui “compromet la sécurité de l’Alliance”.
  Mais immédiatement après, le ministre Guerini a eu sa plus grande satisfaction : le chef du Pentagone l’a remercié d’”avoir renforcé le rôle de l’Italie comme partenaire fondamental des États-Unis dans l’industrie de la Défense, et de son fort soutien au programme du chasseur F-35 dans lequel l’Italie, partenaire de second niveau, a fait d’importants investissements en recherche et développement”.

  À Washington, lit-on dans un communiqué publié à Rome, le ministre Guerini a rencontré des “représentants de l’industrie italienne de la Défense et les principaux think tank du secteur”. Au premier rang, certainement, les dirigeants de la société Leonardo -la plus grande industrie militaire italienne, dont le Ministère de l’économie et des finances est le principal actionnaire- qui aux États-Unis fournit des produits et services aux forces armées et aux agences de renseignement, et en Italie gère le site de Cameri des chasseurs F-35 de Lockheed Martin.

   Guerini a aussi rencontré à Washington les dirigeants de Fincantieri, contrôlée à plus de 70% par le Ministère de l’économie et des finances. Aux USA le Fincantieri Marine Group construit des navires de combat littoral pour l’US Navy. Quatre navires du même type sont maintenant construits par cette société Fincantieri pour l’Arabie Saoudite sur la base d’un contrat de 2 milliards de dollars stipulé par Lockheed Martin.
   En 2019, tandis que Fincantieri, contrôlée par le Gouvernement, signait le contrat de construction des navires de guerre pour l’Arabie Saoudite, la Chambre approuvait une motion, présentée par la majorité de gouvernement, qui demandait l’embargo sur la vente d’armements à l’Arabie Saoudite.

Édition de mardi 4 février 2020 de il manifesto
https://ilmanifesto.it/con-guerini-ancora-piu-legati-al-pentagono/

 

 

   

Le sommaire de Manlio Dinucci
Le dossier Monde
Les dernières mises à jour



Source : Marie-Ange Patrizio

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org




Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Université al-Aqsa

Activités
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Serge Grossvak

Analyses

Hadassah Borreman

YECHOUROUN

Karine Bechet-Golovko

Analyses
 
Bruno Guigue

Analyses

Gabriel Hagaï

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses
 
Sayed Hasan

Analyses et traductions
 
Lahouari Addi

Analyses
 
Israel Shamir

Analyses
 
Le Saker

Analyses