LUC
MICHEL CONFIDENTIEL
L'affaire Lafarge : au cœur du ʽscénario
du diableʼ des états et services
ouest-européens avec les djihadistes !
Luc Michel
Mardi 23 avril 2018
UNE ENQUETE DE LUC MICHEL :
TOUT CE QUE DISENT ET SURTOUT NE DISENT
PAS LES MEDIAS DE L’OTAN (DONT LA
SELECTIVITE POSE QUESTION) …
Luc MICHEL/ 2018 04 23/
Avec Syria Committees Website - Le
Point/
« On peut donc
légitimement se demander, étant donné
les contacts réguliers entre Lafarge et
la DGSE, comment cette dernière pouvait
ne pas être au courant de l'étendue des
activités de Lafarge en Syrie. Et à quel
point la DGSE, qui dispose de moins de
filtres que la diplomatie, en a rendu
compte au chef de l'État français »
Matthieu Fauroux (journaliste,
Réalisateur du docu « Lafarge : les
sombres affaires du roi du ciment »).
L’affaire Lafarge,
dossier emblématique de ce « scénario du
diable » que les états et les services
occidentaux jouent avec les djihadistes
depuis la guerre d’Afghanistan des
Années ’80 (où les soviétiques
défendaient les intérêts vitaux de la
civilisation européenne contre
l’alliance obscène du « McWorld » et du
« Djihad »). Et où l’UE se noie depuis
les agressions contre la Libye et la
Syrie ! Voilà une firme française de
premier plan qui fait « des affaires »
avec Daech et finance les terroristes.
Avec la complicité de l’Etat français et
de ses services secrets, officiels et
parallèles (un monde de barbouzes, où
apparaît aussi le FN) …
* Sur le « scénario
du diable »,
Lire mon interview pour SITA :
INTERVIEW DE LUC MICHEL PAR LE SITE
ARABE ‘SITA INSTITUTE’ : DJIHADISMES –
TERRORISME – IMMIGRATION. QUAND L’AGENDA
PROCHE-ORIENTAL S’IMPOSE EN EUROPE …
sur
http://www.eode.org/eode-think-tank-interview-de-luc-michel-par-le-site-arabe-sita-institute-djihadismes-terrorisme-immigration-quand-lagenda-proche-oriental-s/
# « SYRIE : LAFARGE
AURAIT SERVI D'INFORMATEUR AUX
RENSEIGNEMENTS FRANÇAIS » (LE
POINT)
« Syrie : Lafarge
aurait servi d'informateur aux
renseignements français », titre
‘Le Point’ (Paris) : « Les
procès-verbaux d'audition de l'ancien
directeur de la sûreté de Lafarge en
Syrie montrent que le renseignement
français n'ignorait rien de la situation
du cimentier ».
Extrait 1 :
« Depuis l'affaire
syrienne, l'image de Lafarge n'est plus
synonyme de fleuron de
l'industrie française, mais de scandale
d'État. Et plus l'enquête ouverte
en juin 2017 pour « financement du
terrorisme » contre le groupe
avance, plus il apparaît que l'État
français avait parfaitement
connaissance du pacte financier conclu
entre le géant du ciment et l'État
islamique (EI) pour maintenir coûte que
coûte l'activité de son
usine de Jalabiya, située à 90
kilomètres au nord de Raqqa. »
Selon les «
procès-verbaux d'audition de l'ancien
directeur de la sûreté de Lafarge,
l'Hexagone savait tout « de la réalité
du financement » du
groupe terroriste par la firme battant
sous pavillon tricolore. « Je ne
faisais aucun tri dans les informations
que je donnais aux
services des renseignements. Au cours
des réunions, j'ai donné toutes les
informations », aurait en effet confié
Jean-Claude Veillard à la juge
Charlotte Bilger, qui l'interrogeait le
12 avril.
L'homme de 64 ans,
qui fait partie des sept personnes mises
en examen dans l'affaire,
aurait rencontré à 33 reprises les
différents services de renseignements
extérieurs et intérieurs en 2012 et
2014. Une période au cours de
laquelle Lafarge est soupçonné d'avoir
versé près de 5,6 millions de
dollars à diverses factions armées par l'intermédiaire du
Syrien Firas Tlass, dont plus de 500 000
dollars à Daech, selon un
rapport rédigé en avril à la demande de
Lafarge par le cabinet américain
Baker McKenzie et révélé par Le Canard
enchaîné.
Lorsque la juge lui
demande s'il était la seule source de la
DGSE, Jean-Claude
Veillard répond : « Dans cette partie de
la Syrie, j'aurais la
prétention de le croire (…) Depuis
l'affaire syrienne, l'image de Lafarge
n'est plus synonyme de fleuron de
l'industrie française, mais de
scandale d'État. Et plus l'enquête
ouverte en juin 2017 pour «
financement du terrorisme » contre le
groupe avance, plus il apparaît que
l'État français avait parfaitement
connaissance du pacte financier
conclu entre le géant du ciment et
l'État islamique (EI) pour maintenir
coûte que coûte l'activité de son usine
de Jalabiya, située à
90 kilomètres au nord de Raqqa. Selon
Libération, qui a eu accès aux
procès-verbaux d'audition de l'ancien
directeur de la sûreté de
Lafarge, l'Hexagone savait tout « de la
réalité du financement » du
groupe terroriste par la firme battant
sous pavillon tricolore. « Je ne
faisais aucun tri dans les informations
que je donnais aux
services des renseignements. Au cours
des réunions, j'ai donné toutes les
informations », aurait en effet confié
Jean-Claude Veillard à la juge
Charlotte Bilger, qui l'interrogeait le
12 avril.
L'homme de 64 ans,
qui fait partie des sept personnes mises
en examen dans l'affaire,
aurait rencontré à 33 reprises les
différents services de renseignements
extérieurs et intérieurs en 2012 et
2014. Une période au cours de
laquelle Lafarge est soupçonné d'avoir
versé près de 5,6 millions de
dollars à diverses factions armées par l'intermédiaire du
Syrien Firas Tlass, dont plus de 500 000
dollars à Daech, selon un
rapport rédigé en avril à la demande de
Lafarge par le cabinet américain
Baker McKenzie et révélé par Le Canard
enchaîné. Lorsque la juge lui
demande s'il était la seule source de la
DGSE, Jean-Claude
Veillard répond : « Dans cette partie de
la Syrie, j'aurais la
prétention de le croire ». »
Extrait 2 :
« Selon Veillard,
qui a été candidat sur la liste FN aux
municipales à Paris en 2014,
cette transparence entre une entreprise
située dans une zone sensible du
globe et le renseignement français n'est
pas un cas unique. Loin de là.
« Mon point d'entrée pour la DGSE était
le point d'entrée pour
toutes les entreprises, qui n'était pas
spécialement dédié pour Lafarge
en Syrie », aurait-il dit aux juges,
comme le rapportent nos
confrères du Monde. Et outre la DGSE,
Jean-Claude Veillard ne
manquait pas de contacts auprès de la
DGSI et de la Direction du
renseignement militaire (DRM). « Ils
étaient intéressés par mes
informations, ils n'avaient pas
d'informations sur la situation dans
cette région de la Syrie »,
justifie-t-il. »
* Lire sur :
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-lafarge-aurait-servi-d-informateur-aux-renseignements-francais-23-04-2018-2212765_24.php
(attention Média de
l’OTAN ! Lire avec esprit critique …)
# LA DGSE AU CŒUR
DU SCANDALE LAFARGE
En mars 2018,
"Complément d’enquête" révèlait déjà des
contacts réguliers entre le
cimentier, accusé d'arrangements avec
Daech, et les services secrets
français : « l'enquête révèle que le
leader mondial du ciment, fleuron
de l'industrie française, a maintenu en
activité, jusqu'à septembre
2014, son usine de Jalabiya, située à 90
kilomètres au nord de Raqqa,
au prix d'arrangements avec plusieurs
groupes armés, dont Daech, qui a
proclamé son bref « califat » à cheval
sur la Syrie et l'Irak en juin
2014. S'appuyant sur des courriels
envoyés par la direction de
Lafarge, des témoignages d'anciens
employés, ainsi qu'un laissez-passer
tamponné par le directeur des finances
de la « wilaya » (région) d'Alep de
l'État islamique, daté du 11 septembre
2014, l'enquête du Monde
montrait que des accords avaient été
conclus, via des intermédiaires,
avec Daech pour permettre aux camions
transportant les matériaux de
traverser sans encombre les checkpoints
tenus par les djihadistes. De la
même manière, le cimentier avait acheté,
toujours via une tierce
personne, du pétrole raffiné à l'État
islamique pour faire fonctionner
son usine de Jalabiya. Au total, le
cimentier français aurait
versé, de juillet 2012 à septembre 2014,
environ 5,6 millions de dollars
à diverses factions armées par
l'intermédiaire du Syrien Firas Tlass,
dont plus de 500 000 dollars à Daech,
selon un rapport rédigé en
avril à la demande de Lafarge par le
cabinet américain Baker
McKenzie et révélé par Le Canard
enchaîné. »
* Lire sur :
http://www.lepoint.fr/monde/lafarge-en-syrie-le-role-trouble-de-la-dgse-22-03-2018-2204690_24.php
(attention Média de
l’OTAN ! Lire avec esprit critique …)
"Complément
d’enquête" lève surtout le voile sur «
la partie la plus obscure du dossier
» : que savait exactement le Quai
d’Orsay sur ce qui se tramait
entre Lafarge et Daech ? Le gouvernement
français a-t-il fait
pression pour que l’entreprise reste en
Syrie malgré le danger ? Un
diplomate y sort de l’ombre pour
dénoncer la position ambiguë de l’Etat
français …
* Voir sur :
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-du-jeudi-22-mars-2018_2658806.html
# BARBOUZES –
TRAITRES SYRIENS – FN :
CE QUE NE DISENT
PAS ‘LIBERATION’ ET ‘LE POINT’ SUR LES
DESSOUS DE L’AFFAIRE LAFARGE …
Avec les généraux
(traîtres) Manas et Firas Tlass on est
au cœur des barbouzeries
françaises contre Damas. Et du monde
interlope qui gravitent autour de
certaines factions du FN français
(celles liées aussi aux
escroqueries de son financement, mais
aussi au PS et à l’Affaire Cahuzac).
L’ ex général Manaf
Tlass, fils indigne d’un des fondateurs
du Ba’ath syrien, plus haut
gradé à avoir déserté, avait appelé à
l’été 2012 (avec l’appui
médiatique de … Libération et des ses
réseaux du FN, curieux attelage
barbouzard) les Syriens à « s’unir (…)
pour construire une
nouvelle Syrie (sic) », dans une
première déclaration publique depuis sa
défection le 6 juillet. Le général
félon, qui disposait de
réseaux en France, notamment dans la
fraction affairiste du FN autour de
Marine Le Pen, et surtout de relations à
la DGSE, pensait alors
pouvoir jouer un rôle important comme
pion de la politique
franco-américaine en Syrie. La famille –
un des cousins Abdul Razzaq Tlass
… était un des premiers chefs de la
pseudo ASL – avait choisi
semble-t-il une fuite politique
personnelle, où les calculs financiers
jouent le rôle principal (notamment la non-confisquation
de leur patrimoine financier détenu en
France). La famille est
propriétaire d’un important patrimoine
en France, un chantage du
gouvernement français sur la
confiscation de celui-ci n’est sans doute
pas à exclure. En Libye, en avril 2011,
Moussa Koussa, ministre,
avait lui aussi choisi la trahison pour
préserver son patrimoine aux
USA … Ce général félon, qui n’a pas
seulement trahit l’Armée
syrienne mais aussi son ami d’enfance
Bashar al Assad, contrôlait alors un
des principaux sites français de «
soutien a la Syrie », aussitôt
fermé …
* Voir sur SYRIA
COMMITTEES WEBSITE :
EX GENERAL FELON
MANAF TLASS : ATTENTION TRAHISON !
sur
http://www.syria-committees.org/syria-committees-ex-general-felon-manaf-tlass-attention-trahison/
* Et surtout en
Anglais :
FORMER GENERAL
MANAF TLASS : WARNING BETRAYAL! (LAST
DEVELOPMENTS)
sur
http://www.syria-committees.org/syria-committees-former-general-manaf-tlass-warning-betrayal-last-developments/
Un des romans
géopolitiques à clé de feu Gérard de
Villiers, correspondant de la
DGSE (qui se servait de ses livres pour
des opérations de
désinformation), dans la série des SAS
Retour sur mes
analyses de 2012 :
* Voir sur SYRIA
COMMITTEES WEBSITE :
“ON NE SAIT PLUS
QUI TRAHIT QUI… “ … “LE CHEMIN DE DAMAS”
OU L’ EX-GENERAL FELON
MANAF TLASS CHEZ SAS ?
sur
http://www.elac-committees.org/2012/07/29/syria-committees-%E2%80%93-comites-syrie-%E2%80%9Con-ne-sait-plus-qui-trahit-qui-%E2%80%9C-%E2%80%A6-%E2%80%9Cle-chemin-de-damas%E2%80%9D-ou-l%E2%80%99-ex-general-felon-manaf-tlass-chez-sas/
De Villiers avait
publié en juin 2012 un double roman de
la série SAS sur les événements
de Syrie, intitulé “LE CHEMIN DE DAMAS”
(suivant l’expression tirée
de la conversion au Christianisme de
l’apôtre Paul). L’intrigue
était que les USA cherchaient pour
écarter Bachar Al Assad du pouvoir un
traître dans son le cercle intérieur des dirigeants
ba’athistes … Un scénario qui collait
étroitement à la trahison de
l’ex-général félon Tlass ! Le plus haut
gradé de l’armée syrienne a avoir
fait défection, issu de la puissante
famille Tlass dont fait partie un
des fondateurs du Ba’ath syrien et
compagnon du père de Bachar,
Haffez El Assad. « On ne sait plus qui
trahit qui… », écrivait alors de
Villiers …
Avec le scandale
Lafarge, la famille Tlass resurgit, et
toujours dans l’orbite de la
DGSE. « L’homme d’affaires syrien Firas
Tlass (…) en exil, est le
partenaire minoritaire de Lafarge Cement
Syria (LCS) », explique ‘Le
Monde’. Se maintenir dans le pays sous
Daech a un prix: « LCS monnaye la
sécurité de ses employés en versant «de
80 000 à 100 000 dollars» par
mois à un intermédiaire, Firas Tlass,
ex-actionnaire minoritaire de
l'usine, qui ventile ensuite les fonds
entre différentes
factions armées, a relaté Bruno Pescheux,
directeur de la cimenterie de 2008
à 2014. Cela représentait pour l'EI «de
l'ordre de 20 000 dollars» par
mois, a-t-il précisé. En contre-partie, l'organisation
d'Abou Bakr al-Baghdadi édite en mai
2014 un laissez-passer:
«Prière d'autoriser le ciment venant de
Lafarge à passer les
barrages», d'après une source proche de
l'enquête. Et, le 29 juin, le
jour-même où l'organisation autoproclame
«le califat», une rencontre est
organisée entre un de ses cadres et le
responsable de la sécurité de la
cimenterie » … Un cadre du FN !
# QUE VIENNENT
FAIRE ME BOURDON ET LES RESEAUX SORÖS
DANS CETTE AFFAIRE ?
A un moment de
l’affaire Lafarge, on voir surgir
l’omniprésent Me Bourdon et sa
galaxie d’Ong, liées aux Réseaux Sorös.
Ces ONG accusent Lafarge d'avoir
financé L'EI en Syrie. Le cimentier
Lafarge est alors visé par la plainte
de deux ONG et d'anciens employés qui
l'accusent d'avoir financé le
groupe jihadiste Etat islamique (EI)
pour maintenir, en
pleine guerre, l'activité d'un site en
Syrie :
* Voir sur :
https://www.dailymotion.com/video/x524s40
En ce début 2018,
on voit à nouveau Me Bourdon intervenir
dans le dossier de Daech …
Il est alors devenu l’avocat de
djihadistes français capturés
et poursuivis en Irak !
* Voir sur :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/djamila-boutoutaou-djihadiste-jugee-en-irak-pitie-aidez-moi-a-rentrer-en-france-17-04-2018-7669521.php
A savoir que Sorös,
qui n’est pas le « philanthrope » (sic)
présenté par l’officine de
désinformation ‘Wikipedia’, mais a
amassé, par la spéculation sur les
monnaies, la constitution d’un « empire
minier » en Amérique Latine
et en Afrique et l’ingénierie fiscale,
une fortune de 34 milliards de
dollars ! Sorös, dont la main droite
(celle du financier) n’ignore
rien de ce que fait la gauche (les
soi-disant Ong), est engagé
dans une guerre économique, et notamment
une guerre des mines en
Afrique, où il tire à boulets rouges sur
les intérêts économiques
français et en particulier ceux de la
Françafrique …
« Grise est la
théorie. Mais vert est l’arbre de la vie
» disait le vieux Goethe …
LUC MICHEL/ ЛЮК
МИШЕЛЬ/ CONFIDENTIEL
Luc MICHEL / Люк
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