RussEurope-en-Exil
La parole présidentielle a-t-elle
encore
un effet sur la réalité ?
Jacques Sapir
Jacques
Sapir
Mercredi 12 décembre 2018
Le Président de la
République va parler ce soir, 10
décembre. Nous savons déjà, des fuites
complaisamment relayées qu’il ne parlera
guère du pouvoir d’achat. Pourtant,
cette question est centrale pour une
sortie de la crise que la France connaît
depuis le début du mouvement des
Gilets Jaunes. S’en remettre à la
bonne volonté des entreprises ne peut
suffire. A l’heure où j’écris ce texte,
on ne sait donc pas ce dont le Président
va parler. Sans doute de mesures
institutionnelles, dont certaines sont
nécessaires, mais dont on pressent
qu’elles seront insuffisantes et surtout
qu’elles ne calmeront pas la légitime
colère qui monte en France. Pour l’instant,
c’est essentiellement pas la répression,
une répression qui a fait un mort à
Marseille et plusieurs personnes
estropiées ainsi que par sa mise en
scène, qu’Emmanuel Macron a répondu aux
demandes de ce mouvement. Le nombre
d’arrestations a atteint quasiment les
2000, et sur ce nombre des centaines et
des centaines se sont révélées
arbitraires. Les enquêtes diligentées
contre le député François Ruffin, contre
un des représentants des Gilets
Jaunes, et contre un animateur d’un
mouvement écologique pacifiste,
démontrent que le pouvoir, aux abois,
est prêt à tout. Le symbole des
véhicules de maintien de l’ordre de la
Gendarmerie utilisés dans Paris restera.
La répression est revenue au niveau des
années 1968 et suivantes. Nous sommes
donc aux antipodes de la société apaisée
que nous promettait Emmanuel Macron au
printemps 2017.
Affichant un mépris
de fait, la Président Macron a surtout
complètement manqué son rendez-vous avec
les français. L’effondrement de sa côte
de popularité à 18% le confirme[1].
Il s’est aussi largement déconsidéré aux
yeux de l’étranger[2].
Si sa survie politique, compte tenu des
règles de la Vème République est
possible, son quinquennat a de fait
perdu tout sens, faute d’un véritable «
tournant social ».
La question du
pouvoir d’achat
Car, la question du
pouvoir d’achat s’affirme bien depuis
ces deux dernières semaines comme la
principale revendications des
Gilets Jaunes, ancrant de manière
manifeste ce mouvement dans l’espace des
luttes sociales. Ce n’est pas, bien
entendu, la seule. Il ne faudrait pas
oublier les justes revendications
concernant la justice fiscale ni
celles concernant la représentativité
du système politique. Ce sont, aussi,
des revendications importantes, et qu’il
convient d’intégrer. Mais la
revendication sur le pouvoir d’achat
par son côté urgent, voire désespéré,
doit être entendu d’urgence. Elle
concerne tant les salariés que les
travailleurs indépendants et les
retraités.
Les politiciens
qui, par minable calcul personnel et
vains espoirs de communication,
voudraient faire rentrer ces
revendications dans le chapeau d’une
révolte fiscale se trompent lourdement.
Les Gilets Jaunes demandent aussi
des services publics de qualité et de
proximité. Ils savent, et la maturité du
mouvement ici impressionne, qu’il faut
payer des impôts et des taxes. Ils
seront balayés tout comme le seront les
femmes et les hommes de cette majorité
qui se sont obstinés depuis des jours à
nier l’évidence. Il a fallu qu’il y ait
des morts, dans l’Isère et à Marseille,
des blessés graves lors des
manifestations, pour qu’ils commencent à
entrevoir l’ampleur de la colère qui
monte de cette France des oubliés. Mais,
très clairement, ces politiciens ne
l’ont pas véritablement entendue.
Cette revendication
du pouvoir d’achat réalise
l’unité tant entre des couches sociales
disparates qu’entre des travailleurs aux
conditions immédiates très différentes,
des salariés aux indépendants. C’est
bien la France, brutalisée par une
mondialisation dont les répercussions
s’avèrent tragiques et non heureuses,
qui se réveille et qui demande des
comptes à ses dirigeants. Cette
questions du pouvoir d’achat, il
y a plusieurs manières de l’aborder,
manières qui s’additionnent et qui
convergent vers un constat qui désormais
s’impose : il faut une grande remise à
plat des revenus, salariaux ou non,
incluant les retraites, les pensions, et
bien entendu les impôts. C’est cette
conférence, ce nouveau « Grenelle », qui
seul peut constituer une issue à ce
mouvement.
La question du
SMIC
Cette question du
pouvoir d’achat, elle vient de loin.
Depuis le début des années 1980, le
décrochage du Smic avec les gains de
productivité, un décrochage qui fut
voulu par le « tournant de la rigueur »
et qui s’est ensuite enraciné avec le
chômage de masse, laissait prévoir la
situation à laquelle nous sommes
parvenus. On le voit nettement sur le
graphique 1. C’est à partir de 1982-1983
que se produit ce décrochage. Il ne
cesse de s’amplifier jusqu’aux années
2000. Il connaît, ensuite, un certain
ralentissement, mais reprend de plus
belle depuis 2009.
Graphique 1
Source : INSEE
et OCDE pour la productivité
L’impact de ce
décrochage sur l’ensemble des salaires
ouvriers a été dramatique, car de
nombreux salaires, situés entre 1 fois
et 1,4 fois le Smic sont de fait indexés
sur ce dernier. La très faible
croissance du Smic depuis 2008-2009 n’a
donc pas concerné QUE les ouvriers et
les employés qui sont payés au Smic.
Elle s’est aussi traduite pour
l’ensemble des salariés dont la
rémunération se calcule en pourcentage
de ce dernier. L‘ouverture de l’écart,
qui est très nette depuis 2009-2010, a
donc des conséquences très profondes
pour des millions et des millions de
français.
Graphique 2
Source : INSEE
et OCDE
Cela conduit à
s’interroger sur quel aurait été la
situation si le Smic avait suivi la
progression de la productivité.
Rappelons que quand le Smic évolue
moins vite que la productivité, les
profits s’accroissent, quand il évolue
plus vite, les profits diminuent,
et quand il évolue au même rythme
les profits sont constants en
pourcentage, et augmentent en masse avec
la valeur de la production. Une
augmentation des profits est tenue, en
général, synonyme de plus
d’investissements. Mais, on constate que
les investissements sont aujourd’hui
plus faibles qu’ils ne l’étaient
dans les années 1970 et le début des
années 1980. Cet accroissement des
profits a donc surtout bénéficié aux
propriétaires des entreprises, les
actionnaires, dans une forme de
ruissellement vers le haut. Et,
ces actionnaires ont dépensé cet argent
en spéculation et en consommation
ostentatoire, ce qui est d’ailleurs le
cas dans toutes les époques où les
profits augmentent fortement. Cela avait
déjà été décrit à la toute fin du XIXème
siècle par Thorsten Veblen[3].
Alors,
qu’impliquerait un rattrapage des
gains productivité par le Smic ?
Graphique 3
On le voit sur le
graphique 3, on s’est livré à deux
calculs, d’une part un rattrapage
total des gains de productivité
entre 2001 et 2018, et d’autre part un
rattrapage partiel de ces mêmes
gains, avec une progression du Smic qui
se cale ensuite sur la progression de
ces derniers. Les conséquences sur le
niveau nominal du Smic net (après
prélèvements sociaux) sont importantes.
Le niveau du SMIC
en 2018 ne serait pas de 1187,98 euros
net (et de 1210 en 2019) mais il serait
compris, au moins à 1472,05 euros, soit
une augmentation de 23,7%. Cela nous
permet de visualiser la demande des
Gilets Jaunes. Même si un rattrapage
total ne peut être fait immédiatement le
passage immédiat à 1360 euros s’impose
comme étant le strict minimum
qu’il convient de faire. Mais ce
strict minimum n’est possible, de
plus, que si une compensation pour les
pertes subies par le Smic ces cinq
dernières années est consentie. De 2014
à la fin de cette année, c’est une somme
de 7858 euros que les salariés payés au
Smic ont perdus du fait du décrochage
avec les gains de productivité.
Une telle prime
serait de nature de sortir de très
nombreuses familles de la misère dans
laquelle elles vivent.
La réalité sur
l’issue à la crise par la sortie de
l’euro
Alors, on dira
qu’une forte augmentation du pouvoir
d’achat, accompagnée d’une large
dépréciation de la monnaie, ce qui nous
serait possible si nous sortions de
l’Euro, s’accompagnerait d’une inflation
importée qui mangerait l’augmentation
initiale du pouvoir d’achat. Ce discours
ignore les travaux de ces dernières
années. Oui, une forte dépréciation (de
10% à 15%) augmenterait d’autant les
prix des produits importés, du moins
ceux importés des pays restant dans la
zone Euro (et il est fort probable que
si nous sortions de l’Euro, la France
soit imitée rapidement par l’Italie,
pays avec lequel nous avons un important
commerce). Mais, même en supposant que
TOUTES les importations augmentent, il
convient de ne pas oublier qu’une part
importante des dépenses de consommation
des ménages concernent des biens et
services produits en France : au moins
50% pour les ménages considérés comme «
pauvre » ou comme « modeste » et environ
45% pour les autres. Ainsi, une
augmentation de 15% du Smic par rapport
au niveau qui sera le sien en janvier
2019 (1391,5 euros net contre 1210
euros), accompagnée d’une dépréciation
de la monnaie de 15%, ne provoquerait
qu’une hausse sur moins de 50% des biens
et services, soit une hausse de 7%. La
hausse réelle du pouvoir d’achat, après
avoir absorbée ce choc inflationniste,
resterait de 7,5% soit environ de 100
euros par mois. A l’exportation, les
salaires représentants environ 25% du
prix final (et souvent moins), la hausse
des prix internes induite par la hausse
des salaires ne serait que de 3,75% (en
supposant une hausse généralisée
déclenchée par la hausse du Smic, ce qui
est peu probable), hausse des prix qui
laisserait un gain de plus de 11% du
fait de la dépréciation de la monnaie.
Quant aux
cotisations patronales, qui
augmenteraient alors rapidement avec la
hausse du Smic, il conviendrait de les
prélever non pas sur la masse
salariale mais sur le chiffre
d’affaires des sociétés. Le
coefficient de prélèvement, qui serait
alors considéré (quel que soit son
niveau) comme égal à 1 pour les
entreprises dégageant un chiffre
d’affaires de plus de 500 millions
d’euros/an, évoluerait de 1 à 0,8 pour
les entreprises avec un chiffre
d’affaires compris entre 50 et 500
millions, puis de 0,8 à 0,6 pour les
entreprises dont les chiffre d’affaires
va de 50 millions à 1 million. Pour un
prélèvement égal en montant (afin de ne
pas déséquilibrer les régimes sociaux),
on allègerait la charge sur les petites
et moyennes entreprises, et on la
reporterait sur les grandes entreprises
dont le chiffre d’affaires par salariés
est particulièrement important. Ce
mécanisme permettrait d’isoler l’emploi
des cotisations patronales, puisque
l’embauche d’un nouveau travailleurs
n’augmenterait en rien le montant de ces
cotisations.
Les autres
sources de la misère
Car, la misère
n’est pas seulement fille de la très
faible hausse du Smic. Les conditions
sociales dans lesquelles se trouvent les
classes populaires jouent aussi
beaucoup. Deux facteurs émergent alors.
Tout d’abord, le
phénomène des « dépenses contraintes »
dites encore « pré-engagées »[4].
On le sait, ces dépenses (loyers et
charges, transport et forfaits de
communication) représentent 43% des
dépenses totales pour les ménages dits «
pauvres », 41% pour les ménages dits «
modestes » et seulement 33% pour les
ménages « aisés ».
Tableau 1
Structure de la
consommation
Il est ici
significatif qu’un accroissement
potentiel de revenu sera alors consacré
soit à l’alimentaire, soit à la santé,
soit au logement soit au désendettement
(47% au total pour les ménages « pauvres
», 41% pour les ménages modestes et
seulement 34% pour les ménages « aisés
»). Cette répartition d’un hypothétique
revenu supplémentaire est aussi une
manière de comprendre que des postes
comme l’alimentation, la santé et le
logement sont des postes sacrifiés par
les plus pauvres du fait des contraintes
qui pèsent sur leurs revenus et leurs
dépenses.
Tableau 2
Attribution d’un
revenu supplémentaire par ménage
Si cette question
des dépenses contraintes ou pré-engagées
est cruciale, la situation des foyers
monoparentaux, des femmes après un
divorce ou un séparation, apparaît tout
autant comme une cause de grande
pauvreté. Cela est dit par l’INSEE[5]:
« Le fait marquant de ces vingt
dernières années est surtout le
développement de la pauvreté des
familles monoparentales, dont les
membres vivent sous le seuil de pauvreté
dans prés d’un tiers des cas. Les
différences entre catégories
socioprofessionnelles se sont
maintenues, même si la situation des
agriculteurs exploitants, les plus
touchés par la pauvreté, s’est améliorée
et celle des artisans, commerçants et
chefs d’entreprise, dégradée ». Ce
qui est décrit ici est bien
l’appauvrissement de ces familles,
chassées des centres-villes par la
hausse des loyers et la spéculation
immobilière, obligées d’aller
s’installer en zones rurales, zones qui
sont bien souvent abandonnées par les
services publiques, mais qui sont
obligées de faire des déplacements de 40
km à 60 km pour aller au travail, voir
pour avoir accès justement à ces
services publics. Cet appauvrissement,
on l’a dit, touche d’abord les familles
mono-parentales, dont le nombre est en
forte augmentation, mais aussi les
jeunes couples.
Il est donc urgent,
comme l’a fait, mais bien trop tard, le
gouvernement de cesser de taxer les
transports, mais aussi d’accorder des
moyens à ces catégories sociales en
redéveloppant rapidement une offre de
services publics, que ce soit pour le
transport, pour les crèches et l’accueil
des jeunes enfants ou pour le
rééquipement des logements, souvent
insalubres et par ailleurs mal isolés.
Cette revendication figure dans la liste
émise par les Gilets Jaunes et le
gouvernement serait bien inspiré
d’annoncer au plus vite des mesures
concrètes et chiffrées sur ces divers
points.
La question des
retraités
Il reste un
troisième facteur de pauvreté à traiter
: la question des retraites. Le décalage
entre les femmes et les hommes devient
insupportable. Il sera aggravé par le
projet du gouvernement d’introduire un
retraite par point et de réduire les
pensions de reversions.
Tableau 3
L’écart entre les
hommes et les femmes est déjà
considérable ; la retraite moyenne d’un
homme est de 1900 euros et celle d’une
femme de 1285 euros[6].
Rappelons qu’il y avait, fin 2015,
environ 16 millions de retraités en
France, et les femmes représentaient
51,9% de ce total soit environ 8,3
millions[7].
Les femmes étaient 4,4 millions soit
plus de la moitié, à toucher une pension
de reversion. Compte tenu de la
différence des niveaux de retraites, on
mesure que toucher aux pensions de
reversion ou passer à une retraite à
points aura des conséquences
catastrophiques pour les femmes
retraitées. Une autre revendication
émergeant du mouvement des Gilets
Jaunes devrait donc être
l’annulation des projets de réforme et
la hausse de la retraite minimale pour
arriver à ce que nul ne puisse percevoir
une retraite inférieure à 1200 euros. De
plus, il faut exiger le rétablissement
de l’indexation des retraites, même avec
un système garantissant toutes les
retraites jusqu’à un montant de 2000
euros, pour aboutir pour les retraites
supérieures à une indexation partielle.
Mais, il est clair aujourd’hui que la
désindexation des retraites est
certainement l’une des pires attaques
subies par les « petites retraites » et
donc par les femmes retraitées en
particulier.
Il conviendrait
alors de procéder aux mesures suivantes
:
- Suppression du
1,86% de CSG sur les retraites.
- Indexation de
toutes les retraites de moins de
2000 euros sur l’inflation, et
indexation partielle (et
décroissante) des retraites
au-dessus de 2000 euros. Cela
donnerait, en fonction du taux
d’inflation, les courbes
d’indexation en fonction du montant
des retraites suivantes :
Graphique 4
Evolution de
l’indexation des retraites en fonction
de leur montant
- Maintien des
règles des retraites par répartition
et des règles actuelles concernant
les pensions de reversion.
- Rétablissement
de la part de 0,5 points pour les
veuves.
Ces mesures
constituent le minimum que les retraités
sont aujourd’hui en droit d’exiger
On le voit, le
chantier est immense, et cela sans même
parler de la remise en ordre du système
fiscal autour de critères de justice et
d’efficacité. L’image d’Emmanuel Macron
est d’ores et déjà irrémédiablement
abimée. Elle l’est en France, et sa côte
de confiance est tombée à 18%, mais elle
l’est aussi à l’étranger. Il faut
mesurer l’impact dévastateur de
certaines images, et en particulier de
celles liées à la répression, hors de
France. Quand bien même Macron
survivrait à une dissolution – ce qui,
compte tenu du mode de scrutin et des
institutions de la Vème République est
possible – ses capacités d’action tant
en interne qu’à l’extérieur seraient
considérablement réduites. Certes, les
institutions de la Vème République
peuvent le faire survivre, mais ce
serait une survie en temps que Président
Zombie, que mort-vivant. Il n’est pas
dit que cela convienne à ses mandants
réels, les oligarques qui ont tout fait
pour le mettre à la Présidence et qui
ont largement profité de ses largesses.
Sachons le, la reconnaissance n’est pas
une qualité fréquemment montrée en
politique…
Cet immense
chantier auquel nous appellent les
Gilets Jaunes n’est clairement pas
possible à traiter tant que la France
restera dans l’Euro, comme je l’ai
montré dans une note antérieure[8].
Il faudra bien que ce problème soit posé
ouvertement et en toute honnêteté, si
l’on veut mettre un terme réel à la
crise que nous connaissons aujourd’hui.
Notes
[1]
https://www.20minutes.fr/politique/2388863-20181206-sondage-macron-philippe-plus-bas-niveau-popularite
[2]
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/07/les-gilets-jaunes-ternissent-l-image-de-macron-sur-la-scene-internationale_5394204_3224.html
[3] Veblen T., The
Theory of the Leisure Class – An
Economic Study of Institutions,
Londres-New York, Macmillan, 1899.
Traduction française : Théorie de la
classe de loisir. Collection Tel (n°
27),
Gallimard, Trad. de l’anglais
(États-Unis) par Louis Évrard. Préface
de
Raymond Aron, 1970
[4] Lelièvre M. et
Remillard N., Dossier de la DREES
n°25, mars 2018, Paris
[5] Julien Blasco,
Marie-Cécile Cazenave-Lacrouts, Julie
Labarthe (edits.), Le Revenu et le
Patrimoines des Ménages, INSEE,
Paris, 2018.
[6] Erwan Auger, Thomas
Ducharne, Sophie Villaume, Les
retraites des femmes nettement
inférieures à celles des hommes,
INSEE analyse n°37, mars 2017.
[7] Voir DREES, Solard,
G. (ed.), Les retraités et les
retraites, Paris, DREES, 2017,
[8]
https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-crise-politique-et-la-responsabilite-du-gouvernement-par-jacques-sapir/
Le sommaire de Jacques Sapir
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