Opinion
Trump en pèlerinage
Israël Adam Shamir
Israël
Adam Shamir
Lundi 5 juin 2017
On ne s’ennuie jamais avec le président
Trump! Il n’a peut-être pas encore mis
en œuvre tout ce qu’il avait promis à
ses électeurs, mais il a réussi à faire
que les nouvelles de là-bas deviennent
bien plus croustillantes. Au bord de la
procédure de destitution, rescapé du
lynchage médiatique, pris en chasse par
la meute des sénateurs voyous du parti
républicain, le président US a brisé
trois tabous institués par ses
prédécesseurs ; il a mis fin à la grande
peur du changement climatique, il a
déchiré les traités commerciaux
transpacifique et transatlantique, et il
a miné l’Otan. Trois victoires qui
vaudraient à n’importe quel président
une place très spéciale dans les livres
d’histoire.
Avant sa victoire électorale imprévue,
l’Occident fonçait droit vers le
Meilleur des Mondes, dans le sillage des
US, avec l’Europe occidentale en
première ligne. Les traités commerciaux
étaient censés en finir avec la
démocratie et imposer la gouvernance par
les plus grosses multinationales. Le
programme transhumaniste avait été
bricolé pour nous embarquer dans
l’audacieux projet de reconfigurer
complètement l’Homo sapiens. Notre vie
devait incessamment se précipiter dans
le pire : plus de dépenses, parce que se
chauffer sans pétrole coûterait plus
cher, des revenus en baisse, parce que
plus d’immigration fait dégringoler les
salaires, et toujours plus de précarité
pour les travailleurs.
Trump a renversé la
vapeur, le train US vers l’enfer a été
détourné. Le train européen reste sur
son erre mais sans le moteur US. La
France a célébré le
mariage nécrophile d’un
cadavre avec un homme de son sexe (les
cadavres en auraient donc l’usage) en
présence de l’ex-président François
Hollande. Une telle mascarade païenne
contre l’ordre humain naturel serait
devenue normale dans le monde entier,
mais Trump … est arrivé. Après Trump,
cet acte tordu restera comme un
raccourci de ce qui aurait pu advenir
selon le Nouvel Ordre mondial.
Et Trump a fait
toutes ces choses magnifiques au
lendemain de son pèlerinage aux sources
de la foi. Il est allé à la rencontre
des gardiens des deux mosquées. Il a
marché jusqu’à la plus grande église de
la chrétienté, celle du Saint Sépulcre.
Il est allé jusqu’au Mur juif ; Il a eu
une audience privée avec le pape. Après
quoi, il est allé taquiner les chefs
d’Etat européens, il est allé affronter
leur hostilité. Le tout avant de rentrer
dans sa capitale, pour se retrouver à
nouveau encerclé par la meute.
Indépendant, ne se
laissant manipuler par personne, Donald
Trump est le premier président américain
en exercice à s’être rendu au Saint
Sépulcre. Cette grande église, édifiée
une première fois par la reine Hélène,
mère de l’empereur Constantin au IV°
siècle, puis reconstruite par la reine
croisée Melisende au XII° siècle, abrite
les sites de la Crucifixion, de la Mise
au Tombeau et de la Résurrection du
Christ. Les Croisades avaient été
déclenchées pour ce site, et sa
libération du joug des infidèles avait
été le vœu le plus cher et le plus beau
rêve des chevaliers étincelants dont les
noms Godefroy de Bouillon, Tancrède,
Richard Cœur de Lion, ne sont pas
complètement tombés dans l’oubli.
D’habitude, les
hommes d’Etat US gardent leurs distances
avec le Saint Sépulcre. Ils se
précipitent au Mur Occidental juif, pour
des séances de photos qui leur
rapporteront de bons votes juifs ou des
soutiens sonnants et trébuchants. Trump
a commencé son pèlerinage en Terre
sainte par l’Eglise, et il avait
rencontré les patriarches latin et
orthodoxe ; c’est seulement après cette
démarche qu’il est redescendu jusqu’au
Mur. Qui plus est, il a refusé que
Netanyahou l’accompagne, comme il le lui
avait demandé. « Le Mur n’a rien à voir
avec l’Etat d’Israël, il fait partie de
Jérusalem Est, de la Palestine", ont dit
ses hommes aux officiers israéliens. Sa
visite à Jérusalem Est et à Bethléem
n’avait pas été soumise au ministère des
Affaires étrangères israélien ni au
gouvernement israélien. Il par
conséquent rendu définitivement visible
le fait que pour lui l’Eglise est plus
importante, et que malgré son attitude
positive avec les juifs, il n’est
nullement leur larbin aux ordres.
Son audience avec
le pape, à Rome, était empreinte de
dignité et de sincérité. Le président et
le pape ont euun long entretien privé,
et c’est seulement après qu’il s’est mis
en route pour ses rencontres politiques
avec les dirigeants de l’Otan.
Pendant la campagne
électorale, Trump avait déclaré l’Oran
obsolète, et il avait parfaitement
raison. L’Otan avait été créée à
l’époque de la Guerre froide pour
affronter la puissante URSS, la
superpuissance aux 50 000 tanks et aux
cinq millions de soldats. La frontière
s’étirait vers l’Ouest, englobant Prague
et Berlin. Maintenant la frontière a
reculé vers l’Est, en deça de Kiev et
Tallin, la Russie n’a plus qu’un millier
de tanks environ, et son armée a
la taille d’une armée européenne
normale. L’Otan est donc superflue pour
négocier quoique ce soit avec la Russie.
Peut-être que si
Trump avait les mains libres, il aurait
fait avec l’Otan comme avec le Traité de
Paris, en serait sorti tout simplement,
mais c’était impossible, de fait.
L’allégation d’un complot entre Trump et
Poutine est la dernière ligne de défense
de l’Otan, et la meilleure, de même que
pour le Nouvel Ordre mondial. Tant qu’il
est accusé de tractations illégales avec
le Kremlin, Trump ne pouvait pas en
finir avec l’Otan, faire des coupes
drastiques dans son budget militaire et
cultiver des relations amicales avec la
Russie. Il a même été obligé de dire
qu’il avait changé d’avis et qu’il était
devenu un nouveau croyant en l’Otan.
Mais ses projets
n’ont pas changé. Au lieu de claquer la
porte, il accuse ses partenaires de
l’Otan de ne pas payer leur dû. Il leur
cherchait querelle, jusqu’au moment où
Mrs Merkel a éclaté, déclarant que
l’Europe « se défendrait par ses propres
moyens ». Résultat hautement désirable :
l’Otan est bel et bien en voie de
dissolution.
Mais son coup de
maître contre le gouvernement mondial
occulte, il l’a porté à Washington, en
rayant l’accord de Paris sur le climat.
La doctrine du réchauffement planétaire
(GW, pour Global Warming) avait été
installée au pinacle même du script
narratif unique et unifié qui a été
imposé au genre humain par les Maîtres
du Discours, juste à côté de l’autre
dogme sacré, celui du très saint
Holocauste. Dix ans plus tôt, la
rédactrice éminente du Boston
Globe Ellen Goodman avait déclaré
que « les négateurs du réchauffement
climatique faisaient désormais la paire
avec les négateurs de l’Holocauste ».
Depuis lors, les postures jumelles
étaient souvent mises en parallèle pour
exemplifier le contenu du Nouveau
Commandement : « Tu ne négationneras
point ».
Maintenant, ça y
est, d’un coup, Trump a brisé le tabou
et nous a rendu la liberté. Nous n’avons
plus à professer notre crainte de mers
grimpantes, de glaces fondantes et de
chaleurs grésillantes alors que nous
subissons le printemps le plus frais de
mémoire d’homme. Il neigeait, ce matin,
le 2 juin, à Moscou, et en Suède, c’est
seulement maintenant que les pommiers se
sont mis à fleurir, alors que
normalement c’est début mai, mais sans
Trump, jamais nous n’aurions osé
reconnaître à haute voix que la théorie
du changement climatique par la faute
des agissements humains ne tient pas
debout.
En fait, je n’ai
jamais rencontré de savant climatologue
qui croie à la théorie du GW, même si
bien peu se risqueraient à le proclamer
ouvertement, de peur de perdre leur
boulot et de se trouver ostracisés. En
privé, ils pouffaient tous de rire à
l’idée que l’homme serait capable
d’avoir une influence sur le climat. Des
changements climatiques, il y en a
toujours eu, on est bien d’accord, mais
la contribution humaine au processus est
négligeable. Les scientifiques russes
(ceux-là mêmes, peut-être, qui nous ont
imposé Trump contre les Américains
amoureux de la Clinton?) avaient fait
une simulation fonctionnelle sur le
climat, et en avaient conclu que le
principal facteur de changement réside
dans l’activité solaire. Le dioxyde de
carbone est plutôt un dérivé du
réchauffement, bien plus qu’une cause,
et de toutes façons, c’est excellent
pour la végétation.
A la différence des
évènements historiques, les effets
physiques sont observables. Nous verrons
bien, de nos yeux, qui a raison. Selon
le schéma russe, nous sommes au début
d’un âge de glace mineur. Les
observations sur les champs de glace de
l’Antarctique confirment que la glace
est en formation, et non en recul. La
banquise ne va pas se réchauffer, comme
le disaient les scientifiques
officiels ; il va faire beaucoup,
beaucoup plus froid, au moins pendant
les trente prochaines années. L’hiver
arrive ! Les pères des accords de Kyoto
et de Paris vont certainement se
féliciter d’avoir gagné la bataille
contre le réchauffement climatique quand
nous allons grelotter. Mais notre
influence sur le climat est minime, pour
le meilleur et pour le pire, alors que
de toute façon nous allons avoir besoin
de pétrole et de charbon pour survivre.
Pourquoi donc,
alors, une théorie aussi fumeuse
a-t-elle pris autant d’importance au
point de forcer des nations formatées
par le business à accepter des salaires
en monnaie de singe ou le chômage
massif ? Il ne s’agit plus de science. A
travers l’accord de Paris, la banque
mondiale prenait le contrôle complet de
la mise en œuvre de l’accord. Les
banquiers, les acteurs occultes du
gouvernement mondial, pouvaient faire la
loi par-dessus les industriels. Et
simultanément, la Matrix du contrôle
mental par les banquiers avait besoin de
quelques accroches. Jadis, il y avait la
croyance dans les prérogatives royales
et la foi dans le Christ sauveur ; puis
ce sont le profit et la famille qui sont
devenus les points de repère, et depuis
une date récente, nous avons les forces
du marché, le réchauffement climatique,
le clivage par le genre, la migration de
masse (dite « antiracisme ») et la
supériorité juive. Si vous émettez des
doutes sur l’un des points sensibles,
votre opposant réagira comme si vous
l’aviez insulté et tentera de vous
insulter en retour. Et vous aurez droit
aux sanglots, aux cris de douleur et aux
crises de larmes.
Quand j’étais
petit, l’amour de Staline constituait
l’un de ces points névralgiques pour les
Russes; quand Khroutchev l’avait fait
sauter, les gens s’étaient mis à
pleurer, mais, de fait, ils venaient de
connaître leur libération. Et s’ils
revenaient à une certaine admiration
pour Staline, c’était en tant qu’hommes
libres, libres de leurs choix.
Peut-être que nous
ou nos enfants finirons par valider la
théorie climatique officielle mais ce
sera par libre consentement, et non pas
sous la houlette des banquiers. La
décision historique de Trump vient de
dégager ce qui a été notre système de
références des vingt dernières années.
J’ai remarqué que
les scientifiques éminents qui ont
démoli la conspiration du GW sont
souvent d’origine russe, même s’ils
travaillent en Occident. Tel le
professeur Valentina Zharkova de
l’université de Northumbria, ou le
docteur A. Kosovichev, de l’université
de Stanford. Le mot « négateur » ou
« négationniste » ne fait pas peur aux
Russes ; comme la Lorelei Lee, la blonde
du film Les Hommes préfèrent les
blondes, ils sont dépourvus
d’inhibitions mentales. Leur système
soviétique était rude, mais les gens
restaient libres de penser ce qu’ils
voulaient. « Les Russes étaient
indifférents à ce que je pouvais penser,
contrairement aux Américains, qui
voulaient me faire penser comme eux »,
observait Carl Schmitt, le grand
philosophe du droit allemand. Il avait
passé du temps dans les zones occupées
d’Allemagne après 1945, du côté russe
comme américain, si bien qu’il était à
même de comparer, et il trouvait que les
esprits en Allemagne de l’Est sous
occupation russe restaient libres. Les
Russes, en Russie comme ailleurs, sont
toujours plutôt indépendants d’esprit,
parce qu’ils n’ont jamais subi de lavage
de cerveau en bonne et due forme
par les Maîtres du Discours.
Les Russes n’ont
jamais cru à la théorie de l’origine
humaine du Grand Réchauffement ; la
Russie n’a pas ratifié l’accord de
Paris, et Vladimir Poutine n’a pas
condamné Trump de s’en être retiré
en dépit des pressions subies. Il était
dans le doute, quant à la possibilité
pour l’homme d’enrayer le changement
climatique. C’est le point de vue
personnel de Poutine : le climat
planétaire change tout le temps, mais le
facteur humain est négligeable.
“En un sens nous ne
percevons pas que la température soit en
train de s’élever, mais nous devrions
être reconnaissants au président Trump.
Il a neigé aujourd’hui à Moscou ; [à St
Pétersbourg] il fait froid et pluvieux,
maintenant nous pouvons faire porter le
chapeau à l’impérialisme américain, et à
Trump à la fois » a commenté Poutine,
rigolard. Trump a qualifié l’ensemble du
schéma directeur de canular, « hoax ».
Et effectivement on a eu droit à des
révélations surprenantes, en 2009 on
parlait de Climatogate, quand les
courriels des spécialistes britanniques
du climat ont fuité, et que ce qu’il en
ressortait relevait bien d’un canular.
Mais ces révélations n’ont guère eu
d’impact : apparemment les forces qui
sont derrière la conspiration voulaient
absolument poursuivre leurs objectifs
complotistes.[1]
En 2003, le
sénateur James Inhole posait sa célèbre
question: « avec toute cette hystérie,
cette peur, cette science vociférante,
se pourrait-il que le réchauffement de
la planète par l’action humaine soit le
plus énorme canular jamais infligé au
peuple américain ? Puis il déclara :
« certaines parties du processus IPCC
ressemblaient à un procès style
soviétique, où les faits sont
prédéterminés, et où la pureté
idéologique passe avant la rigueur
technique et scientifique. » Infohe
insinuait que ceux qui soutenaient le
Protocole de Kyoto aspiraient à la
gouvernance mondiale. Et il a peut-être
bien raison.
Coïncidence
symbolique, l’homme qui a dépensé une
énergie et des sommes considérables pour
imposer à l’humanité le dogme du
réchauffement climatique vient juste de
mourir, au mois de mars, à l’âge mûr de
102 ans. C’était le vieux David
Rockefeller qui avait changé six fois de
cœur, selon la croyance populaire. Il
était très tenté par l’idée. Deux ans
plus tôt, quand Rockefeller n’était
qu’un énergique centenaire, John
Spritzler de The New Democracy
écrivait que Rockefeller voulait que
nous croyions au réchauffage humain pour
des raisons néfastes, plus précisément
parce qu’il « avait besoin d’une
nouvelle grande idée pour amener les
masses à suivre la classe dirigeante les
yeux fermés. Ce qu’ils veulent, c’est
nous faire peur, avec des histoires de
réchauffage, ou bien de terrorisme, ou
autre chose, pour nous faire
obtempérer".
Le train européen
roule encore; les dirigeants européens
s’obstinent à s’en tenir à l’accord de
Paris. Cela coûtera encore plus d’argent
à leurs populations, mais jusqu’à
maintenant, ils étaient gracieusement
protégés par la complaisance des
contribuables américains. C’est pour
cela que le rejet du Réchauffage
Anthropique par Trump est étroitement
lié à son rejet de l’Otan.
Maintenant, les
clowns européens se démènent tout seuls.
Ils s’obstinent à consolider le
programme du Nouvel Ordre mondial. Ils
ont manufacturé un nouveau style de
dirigeants : homoérotiques, jeunistes,
sans enfants, de belle allure, et
conspuant activement la Russie.
L’hostilité à la Russie et à Trump, la
loyauté totale envers leurs points de
repère, tel est le script des banquiers
pour l’Europe. Mais jusqu’où
pourront-ils aller sans les US ?
Première épreuve,
les élections au Royaume Uni, où le
merveilleux Jeremy Corbyn subit les
mêmes assauts médiatiques que ceux
auxquels Trump résiste aux US. Corbyn a
une chance à saisir : voilà que les
médias nous abreuvent de torrents de
fausses nouvelles sur lui et contre lui.
Mais, comme nous l’avons appris par le
cas américain, cette ruse ne marche pas
à tous les coups. Si Corbyn gagne,
l’Europe du Nouvel Ordre mondial va
rétrécir sérieusement et nous ramener au
noyau même de l’Union européenne.
Oui, mais à
condition qu’ils n’arrivent pas à se
débarrasser de Donald Trump. La photo de
Kathy Griffin dans le rôle archétypique
de Judith présentant Trump sous les
traits d’Holopherne comme l’ennemi à
égorger est une image capable de
galvaniser un assassin potentiel. C’est
extrêmement dangereux, gardons à
l’esprit leurs assauts sans fin et la
trahison des députés républicains
et des sénateurs. Y survivra-t-il ?
Cela dépend du
peuple américain. Les changements
produits par Trump ont l’envergure d’une
révolution ; il pourra faire beaucoup de
bonnes choses si on le laisse faire.
Heureusement que les Américains ont
gardé leurs armes. C’est sa meilleure
protection, à notre Donald. Lénine dans
son bref ouvrage, le plus important,
L’Etat et la Révolution, appelle au
réarmement des peuples à la façon des
Américains. Elle est là, la véritable
attitude de gauche. La pseudo gauche US
appelle au désarmement, mais la vraie
gauche est pour que le peuple en armes
puisse décider de son avenir. Je suis
étonné que les soutiens de Trump n’aient
pas encore constitué leur milice, qu’on
pourrait appeler la Garde-Trump, pour
prévenir toute tentative de coup d’Etat.
S’ils ne se décident pas à le faire,
j’ai envie de dire qu’ils n’ont pas
besoin d’armes du tout.
Le parti
républicain devrait être purgé de ses
traîtres. Les gens qui ne soutiennent
pas le président devraient être chassés
du parti. Qu’ils soient indépendants,
puisqu’ils ont été élus, à la rigueur,
mais mettez-les à la porte à la première
occasion.
Donald s’en sort
bien, mais il devrait penser plus à ceux
qui l’ont fait élire. Il faut plus de
populisme. Il faudrait qu’il donne à ses
supporteurs quelque chose qu’ils ne
voudraient pas avoir à perdre. Je ne
parle pas des gens riches, mais de la
classe ouvrière ordinaire, des
Américains qui devraient recevoir un
bonus, un dédommagement pour tellement
d’années sans hausse de salaire. Qu’on
leur rembourse leurs dettes, qu’on
rembourse leurs prêts aux étudiants.
C’est le bon moment pour construire une
bonne base solide qui soutienne à fond
le président.
Ses objectifs
militaires ne vont lui servir en rien,
encore moins à l’Amérique. Après
l’intervention innécessaire en Syrie et
en Irak, où les bombardiers américains
massacrent les civils par centaines,
voilà que Trump s’enfonce dans le
traquenard afghan, en envoyant des
troupes eten fournissant des armes aux
Taliban. L’Afghanistan est déjà un pays
très malheureux et dévasté, après seize
ans d’occupation US. Les gredins de la
CIA ont fait des millions en y
produisant et en vendant de la drogue.
Dans la mesure où la CIA est hostile à
Trump, cela n’a aucun sens d’injecter
encore plus d’argent, d’armes et de
soldats en Afghanistan. Mieux voudrait
tirer un trait sur ce pays, ramener les
soldats chez eux et laisser les Afghans
régler leurs problèmes entre eux.
Sa posture
anti-iranienne est tout aussi inutile :
l’Iran ne cherche pas la bagarre, mais
ce n’est pas une cible molle. Les
Saoudiens, avec tout l’armement du
monde, ne seront jamais capables de
battre l’Iran. Même chose pour la Corée
du Nord. Appeler à l’attaque de la Corée
n’apportera rien à Trump, si ce n’est
des ennuis.
Trump devrait se
concentrer sur la question de sa
survie, sur les remaniements dans son
gouvernement, sur la mise en avant de
ceux qui le soutiennent, et couler
l’Etat profond. C’est une tâche bien
suffisante, aucun besoin de se lancer
dans des guerres pour rien.
Joindre Israel
Shamir : adam@israelshamir.net
Traduction :
Maria Poumier
Première
publication: The
Unz Review.
[1] Selon Wikipedia, « Le Climategate est
décrit au moment des faits par certains
média comme un des plus grands scandales
scientifiques de notre temps2,5 et
par d'autres comme un événement de peu
d'importance6,7.
Pour les premiers, les courriels et
fichiers du Climategate suggèreraient
que les scientifiques du climat les plus
influents dans le monde de la
climatologie et du GIEC8 auraient
été coupables de graves dérives déontologiques9,
agissant de concert10,11 pour
afficher un consensus de façade,
manipuler les données ou leur
présentation et ainsi exagérer le réchauffement
climatique ou son interprétation,
faire de la rétention d'information12,
interférer dans le processus
d'évaluation par leurs pairs afin
d'empêcher la publication d'articles
divergents et détruire des courriels et
des données brutes pour empêcher les audits indépendants.
Les scientifiques directement mis en
cause répondent que ces éléments, cités
hors contexte, seraient en réalité
bénins. De nombreux scientifiques13réaffirment
leur soutien à la thèse du réchauffement
climatique anthropique14,15. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_des_e-mails_du_Climatic_Research_Unit
Le sommaire d'Israël Shamir
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