Actualité
L'armée nationale libyenne prend le
dessus avec des missiles rénovés de
l'ère soviétique capables de frapper des
cibles terrestres et maritimes
Hassan Mansour
Vendredi 11 septembre 2020
Lors du récent briefing à Benghazi, le
porte-parole de l'armée nationale
libyenne (ANL), Ahmed Al-Mismari, a
affirmé que l'ANL avait relancé les
forces de missiles. Cela est devenu
possible après la restauration des
missiles balistiques soviétiques R17 "Scud".
Les ingénieurs de
l'armée libyenne ont réussi à restaurer
les missiles R17 qui avaient été fournis
à la Libye par l'Union soviétique, a
déclaré Al-Mismari. Il a souligné que
l'armée libyenne possède une centaine de
missiles de ce type avec une portée
revendiquée allant jusqu'à 300
kilomètres.
Al-Mismari a
précisé que la formation du personnel a
été récemment achevée, notant que
l'équipement est complètement prêt à
être utilisé sur ordre du commandement
général de l'ANL.
Selon des
experts militaires, ces missiles
augmenteront considérablement les
capacités opérationnelles de l'armée de
Khalifa Haftar dans sa lutte contre les
forces du gouvernement d'accord national
soutenu par la Turquie. En particulier,
les forces de l'ANL pourront détruire
non seulement des cibles militaires au
sol, mais aussi des cibles maritimes
près de la côte libyenne.
Il convient de
noter que des navires turcs avaient
auparavant attaqué des positions de
l'armée libyenne. Étant donné que les
missiles R17 ont été reçus par la LNA,
il sera plus difficile pour les flottes
étrangères de mener des attaques, tandis
que les forces de Haftar sont en mesure
de fournir une meilleure protection à la
région du croissant pétrolier et
gagneront un avantage sur un ennemi au
milieu de la l'embargo des Nations Unies
sur les armes contre Libye.
Dans le même temps,
Al-Mismari a réaffirmé l’attachement de
l’armée libyenne au cessez-le-feu
annoncé par le président égyptien Addel
Fattah Al-Sissi au Caire le 8 juin en
présence du commandant de l'ANL Haftar
et du président du parlement libyen
Aguila Saleh.
Il a ajouté que
l'ANL n'a pas encore violé la trêve,
mais conserve le droit légitime de
répondre à toute agression.
Hassan
Mansour, journaliste
indépendant
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