Palestine
Un autre regard sur la Déclaration
Balfour
Hadassah Borreman
Dimanche 1er novembre 2017
Illustration : avez-vous remarqué
les erreurs ?
Ci-dessous, un article que le site
de Résistance antisioniste Libanaise,
qu’AL-MANAR apporte concernant la
Déclaration de Balfour.
C’est ce que chaque Juif devrait
savoir, qu’il y eu une opposition
ouverte et marquée en Angleterre et
comment les grands politiciens anglais
et allemands voulurent se servir des
Juifs pour régler leurs problèmes… et du
rôle médiatique que la revue “Times” à
joué en faveur des sionistes.
A première vue, le combat contre
le sionisme semble seulement politique,
et c’est un combat politique vu que les
sionistes sont un mouvement politique
(non un mouvement religieux, et encore
moins le Peuple Juif), mais c’est aussi
une lutte spirituelle quand on sait d’où
a été conçu le sionisme, des ténèbres et
des renégats. Le sionisme est une œuvre
diabolique !
Notre combat contre le sionisme se
poursuit. C’est au fait l’affaire de
tous que de déraciner ce Mal, car cette
hérésie est nocive pour tout le monde,
Juifs et non-Juifs. Nous appelons
particulièrement les Juifs antisionistes
dans le monde, qui comprennent de quoi
il en retourne, de davantage prendre
leurs responsabilités et d’être au front
dans ce combat. Ne soyons plus ignorants
et ne nous laissons plus manipuler !
Un siècle plus tard :
« Times » révèle son rôle dans la
déclaration de Balfour
Rédaction du site
Le 9 novembre 1917, le quotidien
américain New York Times a publié un de
ses plus importants documents de
l’histoire. C’était le texte du message
écrit par le ministre britannique des
Affaires étrangères Lord Balfour pour le
Baron II Rothschild.
Le message révèle : « Le
gouvernement de Sa Majesté considère
favorablement la création d’un foyer
national pour le peuple Juif en
Palestine, et déploiera ses efforts pour
faciliter la réalisation de cet objectif
».
Rothschild a eu la permission de faire
passer ce message pour l’Union fédérale
sioniste.
La
Déclaration de Balfour a offert au
mouvement sioniste le soutien de la
superpuissance mondiale pour aplanir le
terrain devant les vagues d’émigration
en masse des Juifs, afin de paver la
voie à la naissance d’Israël en 1948.
L’effet d’un tel message fatidique
publié par le Times est bien connu.
Contrairement au rôle joué par ce
quotidien qui demeure ambigu jusqu’à
maintenant.
Le
Times ne s’est pas contenté de publier
le soutien gouvernemental à un foyer
juif, mais il a utilisé sa force, son
autorité et ses pages pour encourager la
Déclaration d’une part et pour bloquer
le lobby antisioniste dans le pays
d’autre part.
Alors que la société juive en Grande
Bretagne soutenait majoritairement
l’établissement de leur propre patrie,
beaucoup de familles anglaises juives
s’opposaient au sionisme, estimant qu’il
n’y avait aucun besoin à une patrie
juive indépendante. Pour eux, l’identité
religieuse et l’identité nationale sont
totalement séparées.
Ces
antisionistes avaient des délégués dans
un comité commun qui représentait
l’alliance des associations anglaises
juives. Ce comité avait été créé en 1871
pour lutter contre l’antisémitisme et
comme Conseil représentatif des juifs.
L’un de ces opposants au sionisme
influents était « Edwin Montago », le
ministre d’État aux Affaires indiennes.
Il était le seul juif dans le
gouvernement.
Dans un mémorandum, Montago a écrit avec
sagacité : « la politique de sa majesté
est antisémite et elle fournira le
terroir pour des sentiments antisémites
partout dans le monde ».
De
l’autre côté se trouvaient des
sionistes, à l’image de Rotschild, du
Premier ministre Loyd Georges, du lord
Balfour, et du dirigeant du mouvement
sioniste d’origine russe Haïm Weïzman ».
Le Times aussi en faisait partie.
Dans un message privé adressé au
propriétaire du journal, Lord North
Cliff, le rédacteur pour les affaire
étrangères Henry Steed a indiqué : « je
fais tout ce que je peux pour aider les
sionistes et jusqu’à maintenant le
rédacteur m’offre la liberté totale ».
La
lettre de Steed critiquait farouchement
la position étrange du gouvernement de
ne pas soutenir ouvertement
l’établissement d’un foyer national pour
les Juifs en Palestine. Elle indique que
c’est Montgano qui s’y opposait le plus.
Le
soutien au sionisme au sein du
gouvernement et dans les bureaux du
Times était basé sur les calculs
géopolitiques de guerre.
La
Grande Bretagne était coincée dans une
guerre contre l’Allemagne. Et comme les
juifs avaient joué un rôle crucial dans
la révolution bolchévique, le soutien à
un foyer juif aurait du les exhorter à
poursuivre les combats sur le front
oriental. En même temps, de par cette
mesure, les Britanniques s’attendaient à
ce que les Juifs allemands réduisent
leur soutien financier à l’Allemagne, et
à attirer les Juifs des Etats-Unis pour
qu’ils augmentent leur contribution dans
la guerre contre l’Allemagne.
Selon Steed, le soutien au sionisme
devrait attirer la sympathie des Juifs à
l’empire britannique pour l’aider à
gagner la guerre contre l’Allemagne.
Les
résistants aux sionistes ont néanmoins
décidé d’agir.
Trois jours avant la conférence de
l’union sioniste anglaise prévue le 20
mai 1917, ils ont envoyé un message au
Times, sous le titre « la vision des
juifs anglais », dans laquelle ils ont
fustigé l’idée d’établir une patrie
juive indépendante, dans une tentative
de bloquer le plan sioniste.
Les
deux co-présidents du comité : David
Lindo Alexander et Claude Montefiore ont
écrit dans ce message :
« l’établissement d’une patrie juive en
Palestine se base sur la théorie du
déplacement, qui aura une influence sur
le monde entier en taxant les juifs
d’étrangers dans leurs pays d’origine. »
Or,
ce message n’a pas été publié le
lendemain, mais quatre jours plus tard,
et d’une façon marginale et négligeable.
Entre temps, c’est la déclaration faite
durant la conférence par Weizman qui l’a
été. Il y a dit que « le gouvernement de
sa majesté est prêt à soutenir
l’établissement d’un foyer juif en
Palestine ».
Auparavant, le Times avait publié au
moins trois messages échangés entre Lord
Rothschild, Joseph Hertz et Weizman dans
lesquels ils ont exprimé « leur honte de
l’existence d’une opposition à l’espoir
que les juifs ont toujours porté au
cours des 2000 ans d’exode et de
persécution ».
Les
sionistes ont vaincu la guerre
médiatique, et le président du comité
commun s’est finalement résigné.
Après un siècle, le conflit sur
l’établissement d’un foyer juif perdure.
L’un de ses premiers combats, le plus
important certes, n’a pas eu lieu au
Moyen-Orient, mais dans les pages du
Times.
Sources : Times (traduit en arabe par
al-Mayadeen )
Traduit par la rédaction du site
http://french.almanar.com.lb/635292
Militante Juive antisioniste, Mme Hadassah BORREMAN est membre
du Cercle d’Études rabbiniques
YECHOUROUN-JUDAISME CONTRE SIONISME à
Anvers. Elle dénonce depuis de
nombreuses années la mainmise sioniste
sur le monde. Avec son époux, M. Shmiel
Mordche Borreman, elle manifeste à
plusieurs reprises contre les
différentes guerres imposées par
l’entité sioniste au Moyen-Orient. En
2008, ils s’associent à l’idée d’une
Alliance stratégique du Judaïsme et de
l’Islam contre le sionisme en
partenariat avec le Centre Zahra France
et le Parti Anti Sioniste.
Le sommaire d'Hadassah Borreman
Les dernières mises à jour
|