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Tendances de l'Orient

Genève 2 et l'impasse américaine

Ghaleb Kandil

Lundi 23 décembre 2013

La fermeté russe sur la nécessité de tenir la conférence de Genève 2 à la date prévue suscite une grande confusion et une profonde inquiétude chez les Américains, qui ont perdu beaucoup de cartes dans l'équation syrienne.

Premièrement, les Etats-Unis ont perdu leur pari de conserver une force militaire qui serait affublée du titre d'opposition, après la disparition de l'Armée syrienne libre (ALS) sur le terrain. Les unités de cette milice ont soit rejoint les groupes terroristes extrémistes, soit réintégré, par milliers, les rangs de l'Armée arabe syrienne, pour bénéficier de l'amnistie présidentielle pour ceux qui ont déserté. Le retour de ces déserteurs est le résultat du changement de l'humeur populaire, qui appuie aujourd'hui plus que jamais le leadership du président Bachar al-Assad, l'Etat et l'armée nationale.

Par conséquent, le siège de la vitrine politique créée et soutenu par les forces de l'agression, appelée la Coalition nationale syrienne (ou la coalition de Doha, plus exactement), perd toute sa valeur à la conférence de Genève 2 (qui aura lieu à Montreux), après la disparition de ladite ASL. Pour contourner cette perte, les Etats-Unis, en accord avec Bandar ben Sultan et le Qatar, ont annoncé le début d'un dialogue entre son ambassadeur Robert Ford et le Front islamique, et ont exprimé leur approbation des tentatives de la chaine al-Jazeera de redorer l'image du chef du Front qaïdiste al-Nosra, Abou Mohammad al-Joulani.

Deuxièmement, toutes les données et les informations disponibles au sujet de la composition du Front islamique, dirigé par Zahrane Allouche, montrent qu'il s'agit d'un groupe takifiriste qui véhicule la même idéologie qu'Al-Qaïda. Sa colonne vertébrale sont les Brigades qaïdistes "Ahrar al-Cham". De plus, le programme et le discours politique du Front islamique sont takfiristes et prônent l'élimination des adversaires et non pas le dialogue avec eux. Ce front est une copie conforme de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et d'al-Nosra.

Les tentatives des Etats-Unis de présenter al-Nosra et le Front islamique comme des partenaires potentiels dans toute solution politique de la crise syrienne sont d'une absurdité et d'un ridicule sans pareil et prouvent la faillite morale, intellectuelle et politique des Américains et des Occidentaux. Ce camp se présente à la conférence de Genève avec une vitrine politique sans bras militaire sur le terrain, et des rebelles armés takfiristes insolvables à la table des négociations.

Les groupes armés actifs en Syrie ne sont que des façades d'un mélange terroriste-takfiriste comptant dans ses rangs des milliers d'extrémistes saoudiens, de takfiristes étrangers et de mercenaires multinationaux. Ce mélange ne peut avoir de lien avec l'avenir politique de la Syrie en tant qu'Etat civil et multiconfessionnel.

Troisièmement, le refus des Etats-Unis de voir l'Iran participer à Genève et les doutes exprimés par la France sur la tenue de la conférence à la date prévue, sous prétexte que l'opposition n'est pas prête, illustrent la faillite de l'Occident.

A l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie existe un opposition patriotique, qui appuie le combat de l'armée contre le terrorisme et qui est disposée à dialoguer avec l'Etat national dirigée par le président Bachar al-Assad. Cette opposition est prête à s'entendre sur un processus politique partant du principe de la lutte contre les takfiristes et du refus de toute intervention étrangère. Toutefois, cette opposition, invitée à Genève 2, est plus proche aujourd'hui de la Russie, tandis que l'Occident, effrayé de voir les cartes tomber de ses mains les unes après les autres, est aujourd'hui sans initiative.

La date du lancement de la conférence est confirmée, mais l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, a dit que les négociations vont durer longtemps. D'ici là, Américains, Français, Saoudiens, Turcs et Qataris verront disparaitre de leurs outils de travail de nouvelles vitrines politiques et groupes armés. Le monde sera alors confronté au choix suivant: l'Etat syrien, dirigé par son président-résistant Bachar al-Assad, ou les groupes terroristes-takfiristes et les mercenaires de Bandar ben Sultan.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

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