La France victime et « complice »
de l’islamisme radical, à son insu et de
plein gré
Djamal Yalaoui
Vendredi 23 octobre 2020
Suite à l’attentat de
Conflans-Sainte-Honorine, au cours
duquel un professeur
d’histoire-géographie a été décapité par
un jeune tchéchène à quelques mètres de
l’établissement où il enseignait, une
irruption volcanique de racisme
exacerbée, décomplexée, à l’égard de la
communauté musulmane, a jailli et
dévalée les pentes des bouches
éructantes, pareille à des fosses
septiques sans fond d’où déborde leur
haine.
Parallèlement, on subit une overdose des
« battles de condamnations » venant de
tous les horizons : à croire que c’est
chose extraordinaire que de condamner ce
qui est condamnable. Voilà où nous avons
atterri en 2020, dans un monde où devoir
prôner l’évidence est une obligation, au
risque d’être soupçonné de ne pas y
adhérer.
Le résultat est
devenu systémique c’est-à-dire que le
musulman est devenu le bouc émissaire,
idéal-comme l’est le criminel pour tous
les problèmes auxquels est confronté le
gouvernement français.
Les 99,99 % de
musulmans qui vivent en France, et qui
n’ont décapité personnes, prennent et
vont prendre des raids d’islamophobie
pendant longtemps !
Pourtant la
majorité des musulmans sont contre la
violence et il y a très longtemps qu’ils
ont inscrit dans le cœur de leur foi ces
deux versets du Coran :
Coran, V, 32. : « Celui qui a tué
un homme qui n’a commis aucune
violence sur terre, ni tué, c’est
comme s’il avait tué tous les
hommes. Celui qui sauve un seul
innocent, c’est comme s’il avait
sauvé l’humanité tout entière
(…) » ;
Coran, VI, 151. : « Ne tuez pas
la personne humaine, car Allah l’a
déclaré sacrée. »
Averroès (1126 –
1198), cet esprit immortel qui a éclairé
les lumières de l’Andalousie, n’a eu de
cesse de nous parler à travers les âges
et il sait encore nous parler, à nous
les humains du 21ème siècle, pour nous
montrer la voie : « L’ignorance mène
à la peur, la peur mène à la haine et la
haine conduit à la violence. Voilà
l’équation. ».
Et le regretté
Coluche avait pour habitude de dire « Si
un chien est méchant regarde qui est au
bout de sa laisse » : ce qui est
arrivé n’est pas le fruit du hasard.
« Si un chien est
méchant »
Malheureusement,
nous constatons qu’au bal des « faux
culs, des hypocrites, des manipulateurs
et des criminels-pyromanes », il y avait
la foule des grandes dates de l’histoire
de France. Nous prendrons un exemple qui
illustrent, parfaitement, l’état de
décomposition avancée de cette oligarcho-élite :
leur toute puissance les aveugle et leur
a fait perdre toute notion de bon sens.
Cet état de fait est le résultat, pour
cette caste, d’une rupture de son lien
avec le monde réel.
Afin d’illustrer
mon propos, prenons un exemple
emblématique en la personne de Pascal
Bruckner qui, aussitôt, après
l’assassinat du professeur du collège de
Conflans-Sainte-Honorine a été convoqué
par le journal Le Figaro, pour donner
son avis. Je vous avoue, humblement, que
je ne connaissais pas Pascal Bruckner
spécialiste de la lutte anti-terroriste,
« visiteur du soir » des services
secrets, formateur du GIGN…
Mais Pascal
Bruckner appartient à cette caste,
médiatico-politico-culturelle, qui a le
droit de s’exprimer dans les médias
Mainstream lorsqu’il faut expliquer
quelque chose que le peuple ne comprend
pas … parce que le peuple c’est un peu
du bétail et donc c’est bête, le peuple
!
D’ailleurs, il est
tellement chez lui dans les médias
mainstream, que dès l’introduction de
l’interview il décoche un missile
exocet : « C’est une déclaration de
guerre qui doit être traitée en
conséquence ». Dans le prétendue
nouveau monde il n’y a plus de place au
doute, à la nuance, à la diplomatie,
directe c’est la guerre, sans réflexion,
sans passer par la case départ.
Les prétendus
attentats islamistes-un musulman n’est
pas un terroriste et un terroriste n’est
pas un musulman- non seulement ils
assassinent aveuglément sans distinction
de race, de religion, d’appartenance
politique, d’âge ou de sexe…-blancs,
non-blancs, chrétiens, juifs,
musulmans-, même si parfois ils ciblent
des personnes ou des fonctions
-policier, prêtre, professeur…-, font en
réalité, surtout très mal à la
population musulmane et à l’unité
française. Nous pensons que la véritable
cible est l’unité de la France et donc
le vivre-ensemble.
Monsieur Bruckner
considère que le Tchétchène auteur de la
décapitation est l’homme qui menace,
ébranle l’école française, l’école de la
République : « On s’attaque au
bastion le plus sacré de la République :
l’école et la personne physique des
enseignants ». En lisant entre les
lignes de Pascal Bruckner on comprend
que cet assassinat barbare est dirigé,
selon lui, contre les Français, contre
le niveau scolaire et donc contre notre
avenir à tous. Le tueur Tchétchène est
présenté comme le danger numéro un pour
l’école française
Or, nous pensons
que la destruction de la belle école
publique de France-les écoles et
universités françaises trustaient les
meilleures places au niveau du
classement mondial-a commencé, en 1983,
lors de l’adhésion officielle du
Président Mitterrand au néolibéralisme
qui a engendré l’affaiblissement de
l’Etat et la destruction organisée des
services publics.
La mission première
de l’école publique républicaine, depuis
la Maternelle, jusqu’à la Terminale, est
là pour apprendre à lire, écrire,
compter, maitriser parfaitement la
langue française à l’écrit comme à
l’oral, et doter les élèves de ce qu’on
appelle la Culture française alliées à
des capacités de réflexion suffisantes
pour aborder le monde sans crainte-rien
de plus rien de moins-le domaine des
religions n’en fait, donc, aucunement
partie. La religion se vit, se pratique
dans le secret des consciences, ou dans
les édifices religieux-nulle part
ailleurs-elle relève des seuls parents,
et affirmer le contraire revient à faire
entrer le religieux à l’Ecole laîque-une
totale antonymie d’une rare ineptie- et
quelque soit le biais par lequel on
l’aborderait, ne pourrait que se révéler
conflictuel, jusqu’à en devenir
mortifère, comme on l’a vu à
Conflans-Sainte-Honorine. La France,
sauf erreur de ma part, n’est pas un
Etat théocratique, monsieur Bruckner,
l’école publique est laîque et pour ceux
qui le souhaitent-au cas où l’auriez
« oublié » – il y a des écoles privées
dites confessionnelles.
De même qu’on ne va
pas à l’école pour se moquer de la
« tronche » des autres, ni de leur
religion : c’est blessant, stérile et
contre-productif car au final on ne
génère que de la haine. Quand j’entends
le ministre de l’éducation nationale
évoquer les valeurs de la République,
vous croyez vraiment que j’apprends à
mes enfants à critiquer les autres, à
caricaturer la France, Jésus…ou tout
simplement les autres, sous le prétexte
fallacieux que la liberté d’expression-
leur liberté d’expression, celle des
Bruckner, Zemmour et tant d’autres- m’en
donne le droit.
Charlie Hebdo n’est
que la liberté de toutes les
provocations abjectes et insultantes, et
on inculque son « idéologie » à l’école,
comme symbole : elle a un bon, gros, dos
la liberté d’expression !
Par contre si vous
sifflez l’hymne national français vous
vous retrouvez devant un tribunal avec
un risque important d’être embastillé,
aujourd’hui. Où est la cohérence ?? Ou
bien alors qu’ils nous expliquent leur
logique !!!
J’habite en
banlieue parisienne depuis 1974 et je ne
connais pas une seule cité islamiste. Il
existe certes des cités où il y a
beaucoup de musulmans qui pratique la
prière car ils ont le souci de Dieu et
de leur prochain. Parfois certains
musulmans dénoncent des propos tenus à
leur égard, dans les médias. Ces
musulmans ont-ils tords de se
plaindre ???
Il semblerait,
qu’aujourd’hui, en France qu’il soit
interdit à un musulman de faire usage de
la liberté d’expression en dénonçant
telle ou telle publication qu’il
considère comme une atteinte à la
liberté de conscience, laquelle est
alors considérée comme une atteinte à la
laïcité.
La laïcité valeur
de la République -s’il en est une- c’est
la neutralité de l’Etat vis-à-vis des
religions tout en permettant la liberté
de croire pour chacun ; ce n’est pas le
blasphème et encore moins l’enseigné à
l’école et surtout pas en demandant aux
enfants musulmans de sortir de la classe
pour mieux les dénigrer, cela se nomme
la haine institutionnelle. De surcroît,
si enseigner la laïcité c’est montrer
des gribouillis de « prophètes »
bedonnants, à poil, lubriques…je pense
raisonnablement, que l’éducation
nationale a pris un bien mauvais chemin,
pour apporter de la sérénité au
vivre-ensemble et pour la formation de
citoyens éclairés et donc libres.
Le grand reset de
l’éducation nationale c’est l’abandon de
l’instruction puisqu’on plus besoin de
gens instruits, ce qui signifie la mort
programmée de la classe moyenne-déjà en
faillite économique à cause de la crise
sanitaire- et on se concentre sur
l’idéologie, la confusion et la
soumission.
Les personnes qui
ont encore la capacité de réfléchir,
d’analyser, sont désormais considérés
comme des gens dangereux pour le régime
politique français.
Il en va de même
pour les musulmans de France : un bon
musulman est un musulman qui n’est plus
musulman ! Avec la loi dite sur le
« séparatisme » -uniquement musulman, ce
qui en fait une loi d’exception
extrêmement grave dont on retrouve les
succédanés pendant la colonisation de
l’Algérie avec le code indigène et les
lois dites de Nuremberg voté par le
régime nazi contre les juifs-allemands,
notamment- on veut transformer l’islam
et in fine le sécularisé comme pour le
catholicisme.
Le porte-drapeau de
ce nouvel islam est monsieur Chalghoumi,
qui a eu la bénédiction médiatique
mainstream et déclaré tête de proue de
l’élite musulmane, alors qu’on l’a
choisi pour son incapacité abyssale à
aligner correctement deux phrases !
On sème les mêmes
graines de la discorde et on utilise les
mêmes grosses ficelles que sous d’autres
périodes et on récoltera les mêmes
résultats.
Les musulmans se
sentent méprisés et la fabrication de
fausses élites musulmanes est vécu comme
de la violence morale.
Pourtant si l’Etat
français est en guerre-en Afrique, au
moyen orient- contre la Covid-19, les
Gilets Jaunes, les terroristes
islamistes…Pour les observateurs qui
veulent bien regarder là où se nichent
les racines du mal, le constat est
aisé : la véritable guerre doit être
mené contre un ennemi caché, qui vit
terré dans l’ombre, au milieu des
millions de musulmans français qui
deviennent ainsi des complices, malgré
eux !
« Regarde qui est
bout de sa laisse »
Ce sont d’abord les
mots qui décapitent. Le jeune Tchétchène
de 18 ans qui a décapité ce professeur
n’a commis son crime que parce que des
mots prononcés par d’autres l’y ont
conduit. Demain ce sera des musulmans
qui par les mots de Zemmour, Onfray…
seront assassinés (samedi 17 octobre
2020 en soirée, au pied de la tour
Eiffel, deux femmes d’origine algérienne
portant le voile et accompagné de leurs
enfants, ont été victime de plusieurs
coups de couteau, elles sont entre la
vie et la mort ; un des auteurs, une
femme a été interpellée…mais silence
radio, pas un mot, sur les ondes et
lignes des médias mainstream).
Mais comment en
est-on arrivé là ?
Un exemple bien
compris vaut bien mieux qu’un long
essai. Prenons un pays comme l’Algérie
qui a acquis une immense expérience en
matière de lutte contre le terrorisme
face à des hordes barbare, de prétendus
musulmans, au prix de 10 ans de guerre
civile : les algériens ont payé très
cher le prix du sang ! Depuis le début
des années 1990, l’Etat algérien n’a eu
de cesse d’informer et d’attirer
l’attention des autorités française
contre les personnes qui légitimaient le
terrorisme en Algérie et qui étaient
réfugiés en France.
L’Etat français a
accordé à « ces gens-là » sa
protection en leur accordant le statut
de réfugié politique ainsi que le gîte
et les couverts d’une non-extradition.
Pourtant la justice algérienne
souhaitait juger « ces gens-là » pour
les crimes et délits qu’ils avaient
commis sur le territoire algérien et/ou
contre l’Algérie. Aujourd’hui cela se
déroule en France, après avoir semé le
pire en Algérie. Depuis plus de 30 ans,
tous les présidents français ont plus ou
moins humé le parfum odieux du
terrorisme international. Pourtant rien
n’a été fait pour stopper cette barbarie
et donc protéger le peuple français.
Monsieur Macron dit
que sa raison d’être Président de la
République française c’est de défendre
la Liberté : la liberté d’expression,
liberté de culte…Et à ce titre il fait
la guerre aux terroristes qui
assassinent des intellectuels, des
professeurs, des prêtres…
Il y a les discours
d’un côté et les actes de l’autre côté.
Or, les faits sont têtus !
Pourquoi, monsieur
Macron ne pas avoir autorisé
l’extradition de monsieur Mourad Dhina
pour notamment des faits de crime à
l’égard de journalistes et pour lesquels
il fait l’objet de poursuites par la
justice algérienne ??
Qui est Mourad Dhina
?
C’est un dirigeant
islamiste qui fait partie des
djazairistes, courant qui regroupe de
nombreux universitaires, membre du FIS
algérien, il est très actif dans les
réseaux du FIS en Europe, membre
fondateur du mouvement Rachad qui est
installé en Grande Bretagne, Suisse,
Belgique. Au surplus il existe en France
une association Rachad qui est
enregistrée officiellement auprès des
autorités compétentes et qui mène des
actions sur tout le territoire français,
sans rencontrer le moindre obstacle ou
faire l’objet d’un quelconque grief.
Que dit Mourad
Dhina lors d’une interview, qui est
visible sur le net,au cours de laquelle
on lui demande « pourquoi n’avez-vous
pas condamné l’assassinat de ces
intellectuels (algériens) ? ». Sa
réponse ne comporte aucune ambiguïté et
ne laisse place à aucune forme
d’interprétation « Nous n’avons pas à
sombrer dans la médiatisation, dans la
sélection, dans la condamnation de la
mort. Personne n’a pleuré nos morts
parmi ceux-là, bien plus tout le monde a
applaudi. Et encore il faudrait être
sure qui a tué qui, pendant telle ou
telle période. Moi je dirai que pour
certains, certains ont choisi donc une
voie de confrontation, une voie de
provocation de la jeunesse et qu’ils ont
payé ce prix. Que ces intellectuels
aient le courage d’assumer leur action,
qu’ils disent nous nous sommes engagés
dans une guerre et que certains d’entre
nous ont payé de leur vie. Qu’ils en
fassent des martyrs pour eux ».
Mourad Dhina
cautionnait l’assassinat des
intellectuels
Mourad Dhina
insulte la mémoire des intellectuels
algériens assassinés dont Tahar Djaout
(écrivain), Mahfoud Boussebssi
(psychiatre), Abdelkader Alloula
(dramaturge), Ahmed Kassla (directeur
des beaux-arts d’Alger) Cheb Hasni
(chanteur)…et tant d’autres, la liste
est tellement longue ! Monsieur Mourad
Dhina pense, probablement, la même chose
de l’assassinat du professeur
d’histoire-géographie et osera peut-être
lancer à la face des autorités
françaises : faites-en un martyr de
votre cause !
Comme hier en
Algérie, on tue aujourd’hui en France la
matière grise pour avoir écrit, dit,
dessiné !
Quels individus
sont dans l’entourage et la galaxie
politique de monsieur Mourad Dhina ?
Pour ne citer que
les principaux, ils appartiennent tous à
la nébuleuse islamiste du FIS algérien
et ils ont tous soutenu les attentats et
les assassinats en Algérie. Il s’agit de
Mohamed Larbi Zitout (ancien diplomate
algérien) Abbes Arroua (médecin) Mourad
Mesli
Larbi Zitout et El
Materi, le prédicateur du terrorisme en
Turquie
Toutes ces
personnes, jusqu’à présent, ont été
respectées par l’ensemble des médias
français. Leur stratégie est de
déclarer, toujours et encore, que les
attentats et assassinats en Algérie sont
l’œuvre de l’Etat algérien, d’une part,
et que les attentats en France au début
de la décennie 90 étaient le résultat de
l’action des services secrets algériens
pour obliger la France à soutenir le
régime algérien, d’autre part.
Mais sans conteste,
la figure la plus importante et la plus
emblématique de cette nébuleuse est
Hakim El Materi, qui est le maître et
guide spirituel de tous ces individus.
Hakim EL Materi est le secrétaire
général de Mouatamaar El Oumma » (Conférence
de la Nation Islamique) le mouvement
Rachad est membre de cette conférence de
la Oumma qui prône l’instauration d’un
califat qui s’étendrait de la Mauritanie
à l’Indonésie, via la Turquie. Ce
monsieur El Materi est un des
financiers, de haut du tableau, du
terrorisme international et en
particulier en Syrie. Il est sous la
protection du Président Turc Recep
Erdogan, qui est membre de l’OTAN, comme
la France !
C’est d’ailleurs, à
partir du territoire turc que Hakim El
Materi a légitimé l’assassinat du
professeur d’histoire-géographie. Pour
El Materi le jeune Tchétchène a commis
un acte légitime en décapitant ce
professeur ce collège : « Insulter le
prophète, c’est la condamnation à mort
avec l’accord de toute la Nation
islamique ». Il en conclut « tout
naturellement » que cet assassinat est
légal par rapport à la Uma et aussi par
rapport aux ulémas…
Aujourd’hui « ces
gens-là » considèrent que c’est la
France qui est coupable et que
l’exécution est juste puisqu’elle
insulte le prophète. Et pourtant la
France les accueillis et ils sont même
aidé : le porte-parole de Rachad en
France, monsieur Yahia Mekhiouba, est
invité très régulièrement sur les
plateaux de la chaine publique de France
24. Le mouvement Rachad organisait tous
les samedis une manifestation, autorisée
sur la place de la République à Paris et
au cours de ces rassemblements on peut
voir sur le net que leurs militants
scandent « pouvoir algérien assassin,
Macron complice ! ».
Alors monsieur
Macron quelle réponse face à « ces
gens-là » qui vous insultent et vous
accusent de complicité de crimes, en
plein centre de Paris ? Allez- vous
combattre, enfin, « ces gens-là » comme
des terroristes ?
Au-delà de votre
discours, chargé de pathos, quand
allez-vous autoriser l’extradition de
monsieur Mourad Dhina et la dissolution
de l’association Rachad ?? Monsieur
Macron il faut changer votre prisme à
l’égard des musulmans de banlieue car
vous nourrissez le terrorisme en les
réprimant de manière aveugle. Il
faut s’attaquer à ces courroies de
transmission de la pensée terroristes et
« neutraliser » tous ces VRP des idées
de Hakim EL Materi. Ce sont « ces
gens-là » qui propage leur idéologie
dans les banlieues et qui inspirent et
motivent ces jeunes désoeuvrés à passer
à l’acte. La France recèle en son sein
les racines et tentacules des réseaux
islamistes, soutenue notamment par la
Turquie.
Par conséquent,
pour véritablement combattre le
terrorisme il faut commencer par « ces
gens-là » qui sont très discrets,
voire invisibles, diplômés, et qui
passent inaperçu dans une foule car ils
n’ont aucun accoutrement remarquable. « Ces
gens-là » sont les idéologues de
l’islamisme international : ils sont les
ennemis de l’islam et de la France.
Ce qui est arrivé
est dramatique, mais plus dramatique
encore, c’est cette poignée
d’intellectuels qui emprisonnent
l’esprit des gens. Ils sont les
commanditaires de ces drames et quand
une voix ou une plume s’élève pour
dénoncer leur stratégie, elle est
aussitôt harcelée, poursuivie devant la
justice et lui font subir de véritables
violences psychologiques.
Tel est le cas d’un
de mes clients, un journaliste de renom,
monsieur Mohsen Abdelmoumen qui fait
l’objet d’une plainte diligenteée par
les membres du mouvement Rachad de
Belgique, pour les délits de diffamation
et d’outrages. Pourtant mon client n’a
fait qu’exercer son métier de
journaliste. C’est une de leur tactique
: briser toute opposition et/ou
adversaire.
Il y a urgence à ce
que les autorités judiciaires
françaises, belges…appréhendent de
manière différente ces prétendues
plaintes qui n’ont quasiment pas de
fondement juridique et n’ont qu’un
objectif : harceler judiciairement les
opposants, les lanceurs d’alerte ou tout
simplement un journaliste qui exerce son
métier de journaliste !
Les deux mamelles
de « ces gens-là » sont
l’embrigadement des cerveaux fragiles et
briser toute opposition qui viendrait
contrarier leur feuille de route. C’est
une guerre silencieuse qui est menée
dans l’arrière-cour de l’arène
médiatique par « ces gens-là » contre
des journalistes, des intellectuels
(comme l’écrivain et essayiste Ahmed
Bensaada) et bien d’autres.
Or, il devient
impératif que les autorités judiciaires
fasse preuve de discernement et de
prudence à l’égard de ces procédures
diligentées par « ces gens-là » contre
des opposants ou intellectuels qui
dénoncent leur dessein. Tout
particulièrement pour les délits en
droit de la presse, qui est utilisé
comme instrument de harcèlement
judiciaire et de « torture »
psychologiques. C’est pourquoi, je
considère qu’à travers cette plainte on
veut intimider monsieur Mohsen
Abdelmoumen et le poursuivre devant les
instances judiciaires, pour outrages et
diffamation, est un dévoiement de la
règle judiciaire. Leur seul intérêt à
agir c’est faire taire toute voix
discordante qui révèle au grand jour,
leurs discours et méthodes.
Depuis plus de 30
ans les autorités ont laissé s’installer
un cheval de Troie au sein de leur
société, et le combat est d’autant plus
difficile quand on constate qu’on aide
encore « ces gens-là » en donnant
du crédit à leur harcèlement
judiciaire : « aider le fou, s’est
oppresser le juste » !
Comme toujours
c’est ceux qui prônent l’affrontement
qui s’en sortiront et il faudra que les
autorités tirent toutes les conséquences
de ces 30 années de laisser faire et de
soutien à l’égard de « ces gens-là ».
Cet article a
vocation à apporter un autre regard sur
les évènements actuels pour permettre au
peuple français, notamment, de nettoyer
de son territoire les assassins qui
tuent au nom de l’islam. Partout ou « ces
gens-là » poseront leurs valises de
haines, nous poserons un sourire…Et nous
les combattrons avec fermeté, car si
nous devons être vaincu c’est que nous
n’aurons pas eu le courage de nous
battre.
Par Djamal
Yalaoui
Avocat au
barreau de Paris et Correspondant
associé au barreau d’Oran
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