Centre
d'information sur la Résistance en
Palestine
Voix de la résistance en Palestine :
Juin 2019 N° 1
CIREPAL
Vendredi 14 juin 2019
La résistance en
Palestine est la constante dans
l’histoire du peuple palestinien. Contre
l’occupation britannique, puis contre la
colonisation – occupation sioniste, qui
se poursuit jusqu’à présent. Depuis près
d’un siècle, le peuple palestinien s’est
donné les outils de sa résistance pour
affirmer son droit de libérer sa terre
spoliée, d’y vivre libre et de riposter
aux attaques ennemies.
Cette résistance est portée par tous les
secteurs de la société palestinienne, et
notamment les réfugiés dans l’exil ou en
Palestine. Les organisations
palestiniennes combattantes, de toutes
obédiences poursuivent la lutte malgré
la défection d’une direction soumise aux
rapports de force, politiques et
militaires, dans le monde, qui empêche
les résistants d’agir contre l’occupant
dans les zones qu’elle contrôle. Bien
qu’ayant des programmes différents, ces
organisations sont unanimes sur la
nécessité de libérer la terre de
Palestine, de combattre le sionisme et
l’impérialisme et de s’opposer à tous
les complots qui se trament dans la
région, avec la participation de plus en
plus active de régimes arabes, pour
liquider la cause palestinienne et la
résistance.
C’est par la voix
des résistants que l’actualité de la
Palestine sera abordée dans ce bulletin,
qu’ils soient dirigeants
d’organisations, prisonniers,
dignitaires religieux, responsables
politiques ou des Palestiniens qui se
battent pour récupérer leurs droits et
défendent leurs terres, leurs maisons et
les lieux saints, en affrontant l’ennemi
occupant. Les principaux événements sont
commentés, parfois analysés.
Au cours de ce
mois, l’entité coloniale a poursuivi sa
colonisation et vol de terres en
Cisjordanie occupée, ses colons ont
profané la mosquée al-Aqsa dans al-Quds,
qui assiste à une judaïsation effrenée,
comme si les sionistes veulent installer
un fait accompli avant toute
négociation, si jamais elle reprend. Les
Palestiniens sont pourchassés, arrêtés,
détenus, et dans les prisons,
l’administration coloniale rejette
toutes les ententes avec les
prisonniers, comme elle refuse de mettre
en application les ententes avec la
résistance palestinienne, à propos du
blocus contre la bande de Gaza. La
préparation de nouvelles élections au
Knesset sioniste, après l’échec de
Netanyahu à former un gouvernement, a eu
pour conséquence un durcissement des
pratiques sionistes sur tous les fronts,
car le public de l’entité coloniale
réclame la poursuite de la Nakba.
Il est aidé par les
USA, gouvernés par Trump et compagnie
(Pompeo et Kushner), qui veulent
imposer une « paix américano-sioniste »
sur la région, avec le soutien de
« frères » arabes, c’est-à-dire d’Etats
de la péninsule arabique, comme l’Arabie
saoudite et les Emirats arabes unis, et
leur petite annexe, le Bahrayn, où
devrait se tenir un « atelier » pour
liquider la cause palestinienne, en
injectant les pétro-dollars arabes. Le
plan de liquidation de la cause
palestinienne n’est pas nouveau, les
puissances occidentales l’ont tenté à
plusieurs reprises et ont échoué, mais
ce qui est nouveau, c’est la
participation directe de régimes arabes
à ce plan.
Car pour certains
Etats arabes, ce n’est plus seulement
une normalisation de relations avec
l’entité coloniale, mais une alliance
avec elle, sous l’égide des USA. Mais la
résistance veille. Elle réclame l’unité
interne face à ce complot, mais aussi la
solidarité arabe et islamique, pour
stopper la course à la normalisation de
relations avec l’entité coloniale et
affirme être prête à riposter à toute
attaque de la part des sionistes sur la
bande de Gaza.
1 – le complot
américano-sioniste
Ziyad Nakhale,
secrétaire général du Jihad islamique :
« le projet des Etats-Unis et de
l’entité sioniste dans la région est
devenu clair pour ceux qui ne le
voyaient pas, il s’agit de s’emparer de
toute la Palestine ». Il a appelé, à
cause de cela, le président Mahmud
Abbas, à profiter du moment et à
transformer les menaces en occasions, la
première occasion étant de concevoir et
rédiger un nouveau projet national
palestinien, qui abandonne le passé et
les accords signés, comme la
reconnaissance de l’entité sioniste,
pour se rassembler et s’avancer à
nouveau dans la voie de la libération »
(29/5). L’unanimité palestinienne autour
du refus du « deal du siècle » a besoin
« de mesures pratiques pour faire échec
à ce deal, afin que nos positions ne
soient pas vaines » a-t-il ajouté à
l’occasion de la Journée mondiale
d’al-Quds. « Pour notre part, nous
considérons que la position du président
(palestinien) exprime l’échec du projet
de règlement avec l’entité sioniste, qui
ne s’est pas contentée de s’emparer et
de dominer plus du 4/5 de la Palestine,
mais veut empêcher la possibilité
d’instaurer une entité palestinienne,
même si celle-ci est une entité
dénaturée, comme c’est le cas de la
Cisjordanie aujourd’hui ».
Ihsan Ataya,
représentant au Liban du mouvement du
Jihad islamique en Palestine :
« l’annonce du « deal du siècle » ne
change rien en réalité, car tout projet
de liquidation de la cause palestinienne
sera repoussé par l’intensification de
la résistance. Tant que les Palestiniens
le refusent, il n’a aucune valeur »
(23/5)
Isma'il Radwan,
dirigeant au mouvement Hamas, a affirmé,
concernant les deux sommets réunis en
Arabie saoudite (sommet du Golfe et
sommet arabe), que le fait qu'ils
évitent de parler de la Palestine, est
une grande catastrophe. "Il aurait mieux
valu pour ces sommets de se pencher sur
la judaïsation effrenée d'al-Quds, sur
les crimes sionistes contre les
Palestiniens, et de dénoncer le deal
américain pour supprimer la cause
palestinienne", au lieu de se créer un
"ennemi imaginaire", qui serait l'Iran
et le peuple du Yémen.
(31/5)
Au cours d’une
allocution télévisée en direction de la
bande de Gaza, dr. Anwar Abu Taha,
membre du bureau politique du Mouvement
du Jihad islamique en Palestine, a
déclaré que le « deal du siècle »
américano-sioniste ne verra pas le jour,
pour plusieurs raisons, dont le recul de
la force dissuasive sioniste, l’entité
de l’occupation ne pouvant plus imposer
ses projets sans réactions ni déclencher
une guerre quand il le veut. Ensuite, la
perte de confiance, sur le plan
international, dans les Etats-Unis et
leur politique, les rend impuissants à
imposer leurs plans.» (31/5)
Ziyad Nakhalé,
secrétaire général du Mouvement du Jihad
islamique en Palestine, a appelé les
peuples arabes et musulmans à soutenir
la résistance face « aux régimes arabes
qui bradent la cause et agissent de
concert avec les Etats-Unis et l’entité
sioniste ». « La responsabilité est
devenue plus claire, et nous avons
besoin de la voix des peuples arabes qui
soutiennent la résistance » (1/6)
Abbas Zaki, membre
du comité central du Fateh : « nous
assistons aujourd’hui au renouvellement
des accords de Sykes-Picot, qui ne
concernent pas seulement la Palestine,
mais toute la région » (1/6).
Sheikh Khodr Adnane (Jihad islamique) :
Le sang du martyr Abdallah Ghayth dans
al-Quds occupée représente la gifle
adressée aux visages sombres qui pensent
qu’avec l’argent sale, les Etats-Unis
peuvent empêcher notre peuple de
récupérer son droit sur al-Quds et la
Palestine » (2/6)
En réponse à la
déclaration de Friedman, l’ambassadeur
américain dans l’entité sioniste, qui a
offert la majeure partie de la
Cisjordanie aux sionistes :
Daoud Shihab (Jihad
islamique) : « David Friedman est un
colon extrémiste qui accomplit la
politique coloniale et colonialiste de
ses supérieurs... Le temps de
l’extension coloniale est fini, vos
ambitions vont vers le néant, le peuple
palestinien ne disparaîtra pas, et les
oliviers plantés par nos aïeux sont plus
vieux que vous et que la bande du mal et
du terrorisme que vous représentez ».
Hazem Qassem,
porte-parole du mouvement Hamas : les
déclarations de Friedman expriment la
profondeur de la participation
américaine à l’agression contre notre
peuple. Ces déclarations font partie de
la vision américaine sur la liquidation
de la cause palestinienne. C’est
pourquoi l’Autorité palestinienne doit
abandonner son attitude passive et
prendre l’initiative, permettre à la
résistance de se développer en
Cisjordanie, et stopper la politique de
la liaison sécuritaire entre l’Autorité
et l’entité sioniste.
Le Fateh y a vu un
alignement total sur les positions de
l’extrémisme raciste des sionistes, qui
nie l’existence du peuple palestinien et
ses droits nationaux légitimes. « La
tentative de dépasser le droit
international et les références du
processus de paix est une tentative
malheureuse qui n’apporte ni paix ni
sécurité à quiconque ».
Le FPLP : « les
déclarations de Friedman confirment une
fois de plus que la politique américaine
participe avec l’entité à occuper notre
terre, et le soutient en implantant plus
de colonies, en l’encourageant à nous
nier et à refuser d’appliquer les
décisions de la légalité internationale
relatives au peuple palestinien... Il
est important de se mettre d’accord sur
une politique nationale palestinienne
unifiée face à l’administration
américaine et ses représentants, en tant
qu’ennemis de notre peuple» (9/6).
Hanna Atallah,
archevêque de l’église orthodoxe : « les
propos de Friedman sont irresponsables,
mais nous n’avons pas été surpris de son
président trump ni de son attitude
hostile envers notre peuple. Mais où
sont les Arabes ? « Nous ne nous
étonnons pas des déclarations de Trump
et de ses ambassadeurs, mais nous nous
étonnons de la situation dégradée des
Arabes. Jusqu’à présent, nous n’avons
entendu aucune déclaration arabe en
réponse aux propos de Friedman, qui sont
une insulte à notre peuple et à tout
Arabe authentique qui considère que la
cause palestinienne est sa cause
principale. »
2 – Régimes
arabes et normalisation
La « coalition des
forces de la résistance palestinienne »
en Syrie a dénoncé les propos de Iyad
Allawi, homme politique irakien,
concernant la présence de fusées
« balistiques » dans la bande de Gaza.
Ce dernier avait prétendu que les fusées
de la résistance étaient dirigées contre
l’Arabie saoudite. La coalition a
déclaré que ces propos servent le projet
de liquidation de la cause
palestinienne. « Nous réclamons des
mesures punitives à l’encontre de Iyad
Allawi, de la part du peuple irakien ».
(18/5)
Le FPLP a dénoncé
la décision du parlement allemand de
considérer le mouvement BDS
« antisémite » : « c’est une décision
honteuse et alignée sur « Israël ».
(18/5)
Le mouvement Fateh
dans la région de Ariha et al-Aghwar a
dénoncé dans un communiqué la rencontre
entre « un groupe de commerçants »
(palestiniens) et des officiers de
l’armée d’occupation, jugeant qu’une
telle rencontre relève de la trahison.
Ahmad Mudallal
(Jihad islamique) : « Notre peuple
refuse le rôle que le Bahrayn veut jouer
pour liquider la cause palestinienne »
et Khalid al-Batsh (Jihad islamique) a
appelé les peuples de la nation, et
notamment le peuple du Bahrayn et de la
péninsule arabe à s’opposer aux plans de
liquidation de la Palestine » (22/5)
Abbas Zaki, membre
du comité central du mouvement Fateh :
« la rencontre économique au Bahrayn se
déroule sous le signe de l’hostilité à
l’Iran et non à « Israël » (24/5),
ajoutant : « quiconque s’imagine que le
peuple palestinien a baissé les bras ne
comprend rien à la politique ».
Ziyad Nakhalé,
secrétaire général du Mouvement du Jihad
islamique en Palestine : « Nous avions
toujours déclaré que le régime arabe a
abandonné la Palestine, mais aujourd’hui
nous disons encore que les dirigeants
des Etats ne méritent pas de diriger une
nation dont ils dilapident les droits,
et dont ils abandonnent les lieux
saints.. Comment peuvent-ils être des
dirigeants, et que les peuples les
acceptent quand ils agissent ainsi ?
Crions tous ensemble à leur face :
allez-vous-en, vous faites partie du
camp des ennemis. Quiconque ne voit pas
l’occupation de la Palestine,
l’assassinat de son peuple, la
profanation de ses lieux saints,
quiconque se tait parmi ces dirigeants,
qu’il considère qu’il ne représente pas
son peuple, ni sa religion, il
représente les envahisseurs de nos
pays » (30/5).
Manuel Msallam,
membre du comité islamo-chrétien pour le
soutien aux lieux saints : « les régimes
arabes qui pensent aider leurs peuples
en normalisant leurs relations avec
l’occupant sioniste, seront de plus en
plus affaiblis et n’apporteront rien à
leurs peuples, au contraire, La Mecque
et le Golfe auront le même sort que la
Palestine. Ecoutez, vous les régimes du
Golfe, si vous n’utilisez pas votre
fortune et vos armées comme armes pour
chasser « Israël », ce dernier va
s’étendre et frapper vos capitales »
(12/6).
3 – La ville
d’al-Quds et la mosquée al-Aqsa
Ziyad Nakhale,
secrétaire général du mouvement du Jihad
islamique en Palestine : « al-Quds fut
et restera le centre d’attrait du
conflit avec l’ennemi sioniste, et son
dossier le plus manifeste », ajoutant :
« le peuple palestinien a prouvé, au
cours de toutes le étapes, qu’il est
déterminé à rester ferme, qu’il est prêt
aux sacrifices pour reprendre sa terre
et sauver ses lieux saints, soit par la
confrontation armée, ou par les marches
du retour, ou les batailles menées par
les prisonniers à l’intérieur des
prisons sionistes, ou par toutes les
formes de la résistance sur toute la
terre de Palestine » (24/5)
Hanadi Helwani,
« murabita » : L’occupant m’interdit
d’entrer dans la mosquée al-Aqsa pour la
cinquième année consécutive. 4 jours
avant la fin de la période
d’interdiction, les soldats
« israéliens » ont investi ma maison.
J’ai été battue, et emmenée au centre de
la police, pour m’intimider et me mettre
en garde contre l’entrée dans la
mosquée. L’occupant pense qu’il va me
priver de la prière, mais je le défie,
en accomplissant la prière devant les
portes de la mosquée, et cela depuis des
années, en compagnie des autres
murabitat. Je détiens le droit sur la
terre et la mosquée al-Aqsa, je la
défendrai avec toutes mes forces. Je ne
possède pas d’armes mais j’ai la force
de la foi et la croyance profonde que je
détiens le droit. »
khadija Uways,
« murabita » : Nous avons défié la
décision d’interdiction en priant devant
les portes de la mosquée al-Aqsa, pour
transmettre un message à l’occupant que
nous ne resterons pas dans nos maisons,
nous resterons une épine dans sa gorge,
même s’il nous a éloignées, nous
resterons au lieu le plus proche de la
mosquée ». (21/5)
Appel lancé par les
fidèles qui pratiquent le « i’tikaf »
dans la mosquée al-Aqsa : « nous sommes
parvenus à demeurer dans la mosquée
durant la nuit, malgré les déclarations
de l’occupant affirmant qu’il veut nous
interdire d’y rester. Le i’tikaf dans la
mosquée est notre droit, l’occupant ne
peut nous l’interdire, le fait que nous
y demeurons n’est accordé par personne.
Nous avons prouvé au cours des onze
nuits précédentes que nous n’abandonnons
pas notre droit, nous ne nous lasserons
pas de nous battre pour le récupérer, ce
qui a obligé l’occupant à reculer
partiellement, par crainte de
l’intensification des affrontements.
Nous vous appelons tous à venir
participer avec nous dans le i’tikaf
après la prière des tarawih pour
le 18 du mois de Ramadan » (22/5)
Dr. Najih Bkayrat,
président du secteur des manuscrits dans
la mosquée al-Aqsa, à propos de l’appel
des fidèles : « Ces appels visent à
réaliser trois objectifs : d’abord,
l’occupant doit comprendre que la
mosquée al-Aqsa ne peut être profané, et
que sa profanation par la force ne
passera pas sans réactions. Ensuite,
c’est un message aux extrémistes qui
utilisent la force de l’armée
d’occupation, en leur disant qu’ils sont
des envahisseurs et qu’il n’y a pas de
place pour eux en Palestine et al-Quds,
qui reste la capitale de la Palestine.
Puis c’est la poursuite de la défense et
protection d’al-Quds. »
Dans un communiqué,
le mouvement Hamas affirme que
l’agression et l’invasion de la mosquée
al-Aqsa par les colons protégés par la
police de l’occupation traduit l’état
d’étouffement et d’embarras de
l’occupant, qui a assisté au
rassemblement de centaines de milliers
de fidèles musulmans au cours des dix
derniers jours du mois de Ramadan pour
affirmer l’identité de la mosquée et
leur refus des mesures de l’occupation.
L’occupant doit supporter entièrement la
responsabilité de ses agressions »
(3/6).
Le FDLP a déclaré
que l’agression contre les fidèles dans
la mosquée est un grave signal et une
tentative de l’occupant d’imposer le
partage de la mosquée.
Le FPLP a, quant à lui, déclaré
que l’agression est une tentative de
faire de la ville d’al-Quds un enjeu et
une surenchère dans le jeu politique
interne aux sionistes, notamment après
l’echec de former un gouvernement et la
dissolution du Knesset.
Le mouvement Fateh
a considéré que les agressions contre
les fidèles et l’invasion de la mosquée
sont des provocations à l’encontre des
musulmans dans le monde, et non
seulement en Palestine. Pour le
mouvement al-Ahrar, « ces invasions
programmées visent à judaïser la mosquée
al-Aqsa ».
4 – Marches
du retour
Le conseil national
supérieur des marches du retour et
l’abolition du blocus a annoncé la
poursuite des marches du retour. Dans un
communiqué, il affirme qu’il ne reculera
pas, malgré les diverses tentatives de
stopper les marches. Il a appelé les
Palestiniens à participer à la 59ème
marche sous le mot d’ordre : « le
vendredi de la compassion et de
solidarité », qui se tient au cours du
mois de Ramadan. (20/5)
Le haut conseil
national des marches du retour et de
l’abolition du blocus a appelé les m
asses « de notre peuple
palestinien à participer activement au
vendredi « non à l’annexion de la
Cisjordanie ». « la participation est un
appel à refuser les déclarations du
colon ambassadeur américain Friedman qui
a appelé à annexer des parties de la
Cisjordanie aux colonies, et pour
affirmer le refus de la politique
américaine qui est une grave agression
contre les droits de notre peuple »
(11/6)
Khaled al-Batsh,
président du conseil national pour les
marches du retour a annoncé que le
vendredi prochain aura pour titre :
journée mondiale d’al-Quds ». Il a
critiqué les intrus dans les médias qui
essaient de diviser et de morceler le
peuple. (24/5).
Abu Mahmud,
dirigeant aux Saraya al-Quds (branche
armée du Mouvement du Jihad islamique) :
La résistance palestinienne a pris, dès
le déclenchement des marches du retour,
la responsabilité de protéger ce choix
populaire et la protection de notre
peuple qui insiste sur son droit à
retourner vers son pays et sur ses
terres, et à abroger le blocus injuste
imposé sur la bande de Gaza (29/5). Il a
ajouté que « la résistance n’acceptera
pas que lui soit imposée par l’ennemi
une nouvelle équation ».
Rabah
Mhanna (membre du bureau politique du
FPLP) : « Les marches du retour, en tant
que forme de lutte populaire, sont
importantes, aux côtés d’autres formes
de lutte, elles se poursuivront jusqu’à
la réalisation de nos objectifs
nationaux, soit faire échec au « deal du
siècle » américano-sioniste, la
formation d’un Etat, le retour et
l’autodétermination, et l’abolition du
blocus injuste sur la bande de Gaza »
(3/6).
Les ententes
entre l’occupant et la résistance
palestinienne concernant le blocus
contre Gaza
Dr Yahya Mussa,
dirigeant au mouvement Hamas : la non
application des ententes par l’occupant
« israélien » et sa violation de toutes
les ententes ou tous les accords ne nous
étonne pas. C’est la nature de
l’occupant qui ne peut les appliquer que
sous la pression... « Israël » essaie de
contourner ces ententes et les annuler
pour qu’il poursuive ses crimes, mais la
résistance a le choix, toutes les
possibilités lui sont offertes, pour
obliger « Israël » à appliquer les
ententes ». Il a poursuivi : « il ne
s’agit pas seulement de la position du
mouvement Hamas, mais de l’ensemble des
forces nationales qui soutiennent la
résistance.. Si l’occupant continue sur
cette voie, il y aura une vision commune
des organisations de la résistance, pour
revoir le dossier de ces ententes, et
tout se passera selon l’unanimité des
organisations de la résistance. » (9/6)
Ahmad Mudallal
(Jihad islamique) : « les ententes pour
briser le blocus contre Gaza étaient
claires, le refus ou la mise de
nouvelles conditions de la part de
l’occcupant seront refusés par la
résistance. Il n’y aura pas de nouvelles
occasions devant Netanyahu pour
appliquer les ententes. Les marches du
retour se poursuivront, et notre
résistance est là pour faire pression
sur l’ennemi sioniste, jusqu’à ce qu’il
applique ce dont il a été convenu
auparavant » (10/6)
Talal Abu Dharifa
(membre du bureau politique du FDLP) :
« les nouvelles conditions
« israéliennes » signifient que
l’occupant ne veut pas appliquer ses
engagements pris devant des parties
internationales.. Ce refus a des causes
politiques, liées aux prochaines
élections (dans l’entité) ». (10/6)
Mohammad Shallah
(Jihad islamique) a mis en garde contre
« les plans hypocrites de Netanyahu, qui
a déclaré son refus des ententes en
posant de nouvelles conditions, qui sont
la fin des marches du retour et la
libération des soldats sionistes détenus
par la résistance. Ces conditions ont
été refusées par la résistance, et c’est
pourquoi nous devons prendre garde, les
jours suivants peuvent amener une
intensification des combats. C’est
pourquoi nous devons transférer la
bataille vers la Cisjordanie et
al-Quds ».
Suite à la fuite
de familles de colons du pourtour de la
bande de Gaza (10/6).
Ahmad Mudallal
(Jihad islamique) « la fuite des colons
indique que les marches du retour ont
suscité le trouble chez l’ennemi
sioniste et une phobie sécuritaire, et
qu’ils ne supportent pas les outils des
marches du retour et de la résistance
palestinienne. »
Isma’il Radwan
(Hamas) : « le déterminisme réaliste et
historique rend la fuite de l’occupant
et son départ de notre terre, naturelle.
L’occupant doit savoir qu’il n’a pas de
place sur la terre de Palestine ».
Maher Muzhir
(FPLP) : « Les Palestiniens n’acceptent
pas de vivre des situations économiques
difficiles pendant que les colons
bénéficient d’une vie calme. Il faut
faire pression sur les colons pour
briser le blocus... les Palestiniens
poursuivront leurs moyens jusqu’au
départ de tous les colons et le retour
des Palestiniens à leurs terres et
maisons ».
5– Résistance
Le mouvement du
Jihad islamique en Palestine dément que
les forces de la résistance
palestinienne sont parvenues à un accord
de cessez-le-feu de 6 mois avec
l’occupant (21/5). Le mouvement Hamas a
fait une déclaration similaire, après la
propagation des médias sionistes de ces
fausses informations.
Dr. Mohammad
Shallah (Jihad islamique) : “notre
mouvement s’appuie sur une logique
religieuse, ce qui signifie qu’il n’a
aucune hostilité evers les autres
religions. Notre problème est l’ennemi
« israélien » qui a volé notre partie,
et notre résistance vise à la libérer.
La solution, selon nous, est que les
Juifs qui ont envahi notre pays doivent
repartir vers le lieu d’où ils sont
venus ». (27/5)
Ziyad Nakhalé,
secrétaire général du Mouvement du Jihad
islamique en Palestine : « la résistance
palestinienne possède des combattants
prêts au combat et au martyre sur le
champ de bataille, ce qui donne une
valeur plus grande aux armes simples »
(30/5), ajoutant que la majeure partie
des armes utilisées à Gaza
a été fabriquée par les
combattants ». « La résistance est
capable de toucher les villes sionistes
par plus de 1000 fusées par jour pendant
un mois », indiquant que la « résistance
possède de quoi résister et
modifier le rapport de forces dans les
prochaines batailles, malgré le rapport
de forces militaires que l’ennemi
utilise pour viser les civils ». (30/5)
Le chef du
mouvement Hamas dans la bande de Gaza,
Yehia Senwar : « la résistance
continuera à développer ses capacités
pour affronter l’occupant « israélien »,
et le conflit avec l’occupant ne
s’achèvera qu’avec la disparition de
« Israël » de toutes nos terres
occupées. « Si une guerre est déclenchée
par l’occupant, Tel Aviv sera visée par
le double de fusées qui l’ont visée en
2014, ainsi que les autres villes
occupées. (30/5) Il a ajouté que seule
la ville d’al-Quds indique qui est l’ami
ou l’ennemi, quiconque soutien al-Quds
fait partie des rangs des amis et des
alliés, et quiconque abandonne al-Quds
et marchande sur son dos fait partie des
ennemis » et que « La prochaine bataille
se mènera en Cisjordanie ».
6-
Prisonniers
Revendications des
prisonnières palestiniennes dans la
prison de Damon qui se préparent à
entamer la grève de la faim le 1/7/2019
si l’administration pénitentiaire ne
répond pas à leurs revendications : la
suppression des caméras de surveillance,
l’augmentation des heures de
« promenade » (8 heures au moins), les
salles de douche dans les sections et
non dans la cour (salles sans portes),
amélioration des conditions de visites
familiales (heures d’attente longues),
récupération des objets confisqués
(livres, fer à repasser, lettres et
papiers personnels) (12/6) .
Communiqué
n°1 des prisonniers du mouvement du
Jihad islamique dans les prisons
sionistes, victimes de la suppression de
l’aide à leurs familles par l’Autorité
palestinienne : « Nous sommes vos fils,
vos frères, et l’avant-garde de votre
lutte. Nous sommes les prisonniers du
mouvement du Jihad islamique dont
l’Autorité palestinienne a supprimé
l’aide à nos familles, parce que nous
sommes de la bande de Gaza et
appartenons au mouvement du Jihad
islamique, nous sommes au nombre de 35
prisonniers, nous sommes détenus dans
les prisons de l’occupation depuis des
années et nous avons laissé derrière
nous des enfants et des femmes qui n’ont
autre que Dieu le Très Haut. A peine
avons-nous fini d’affronter le geôlier
sioniste en défense de notre dignité et
pour réclamer nos droits, nous nous
trouvons contraints de mener une grève
de la faim contre nous-mêmes, cette
fois-ci, contre l’Autorité palestinienne
qui a coupé les vivres depuis près d’un
an et demi, laissant nos familles dans
le besoin. Face à cette situation, nous
avons décidé de mener la grève de la
faim illimitée à partir du 15/6/2019
(9/6).
Les prisonniers
détenus dans la prison de Ascalan
annoncent entamer une nouvelle bataille
contre les geôliers sionistes, à partir
du 15/6. Voici leurs revendications :
Arrêt des incursions sauvages des
services sionistes dans les cellules,
suppression des punitions imposées aux
prisonniers, soins aux prisonniers
malades, pose d’appareils de
refroidissement dans les corridors de la
prison et la cour, changement des
chaînes de télévision, retour du
représentant des prisonniers,
augmentation des heures de la
« récréation ».
7– Divers
Sheikh Nafedh Azzam,
membre du bureau politique du mouvement
du Jihad islamique (18/5) : « C’est une
immense grâce de vivre sur cette terre
bénie, et un don de Dieu d’avoir déposé
entre nos mains la responsabilité de
défendre le lieu du voyage nocturne de
notre bien-aimé Muhammad (prières et
saluts de Dieu sur lui). C’est un grand
honneur pour nous d’être à la tête des
rangs de la umma pour défendre et
protéger ses lieux saints ».
Dr Mohammad Shallah
(Jihad islamique) : Les manifestations
qui auront lieu pour la journée mondiale
d’al-Quds seront un message fort à nos
ennemis et leurs plans car « al-Quds est
présente dans la conscience de la umma,
malgré les crises qu’elle traverse ».
(30/5)
Le comité arabe de
liaison a salué sheikh Sayyah Touri, le
sheikh du village al-Araqib, que les
sionistes ont démoli pour la 145ème
fois, au mois de mai, pour avoir refusé
les conditions de l’occupant pour sa
libération. Sheikh Al-Touri devait être
libéré sous conditions (détention à
domicile à Rahat et interdiction de se
rendre dans son village), mais il a
refusé les conditions et est toujours
détenu.
A l’occasion de la
commémoration de l’occupation de la
ville d’al-Quds, le 5 juin 1967, le
mouvement du Jihad islamique en
Palestine a publié un communiqué : les
conséquences de l’occupation d’al-Quds
ne peuvent être effacées dans notre vie
qu’en la reprenant et la libérant de la
profanation de l’occupant. Le coeur de
la nation a été touché le jour où al-Quds
a été occupée, et depuis cette date, les
ennemis poursuivent leurs plans de
diviser et morceler la nation pour
qu’elle demeure inerte.. Mais l’espoir
renaît avec les bras des êtres libres
qui refusent l’abandon d’al-Quds. »
(5/6)
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