Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Israël Etat juif ? : Une nouvelle Nakba ?
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Jeudi 26 juillet 2018
« Nous devons
tout faire pour qu’ils ( les
Palestiniens) ne reviennent pas
Les jeunes oublieront, les vieux
mourront »
David Ben Gourion
Le Parlement israélien a adopté un texte
définissant le pays comme «l'État-nation
du peuple juif». Dépourvu de références
à la minorité arabe et à la nature
démocratique de l'État, il suscite de
vives critiques : « C'est un texte de
loi menaçant de surélever les murs qui
compartimentent la société israélienne
lit on sur le journal La Croix,
Auparavant, un député était allé
jusqu'à brandir un drapeau noir pour
signifier la «mort de la démocratie».
Ayman Odeh, l'élu arabe en deuil, est
l'un des 13 représentants arabes au
Parlement, auteurs des plus virulentes
critiques d'une loi qu'ils considèrent
comme un encouragement au «racisme» et à
la «discrimination» envers les citoyens
arabes d'Israël, soit 17,5% de la
population. le texte fixe des éléments
de l'identité de l'État hébreu, qui en
ressort comme un État exclusivement
juif. Dépourvue de référence à la
minorité arabe, la loi définit ainsi
Israël comme «l'État-nation du peuple
juif, où celui-ci applique son droit
naturel, culturel, religieux, historique
ainsi que son droit à
l'autodétermination». Une évolution,
mais non une nouveauté. Sans faire
l'objet d'une description si précise, le
caractère juif du pays figure déjà dans
les textes de référence. Le projet
adopté fait aussi de l'hébreu la langue
officielle et dote l'arabe d'un «statut
spécial». C'est un changement: les deux
langues avaient jusqu'alors toutes deux
rang officiel de fait. En fait, la
déclaration d'indépendance établit déjà
qu'Israël est un État juif.» (1)
Pour rappel, le 29 novembre 1947,
l'Assemblée générale de l'ONU à New York
vote le partage de la Palestine. La
résolution 181 est adoptée. Cette
résolution prévoyait un plan de partage
de la Palestine en deux États
indépendants, l'un juif, l'autre arabe,
ainsi que l'instauration d'une zone
internationale sous contrôle de l'ONU,
comprenant les Lieux saints, Jérusalem
et Bethléem. Curieusement, l'État juif
s'est vu attribuer un peu plus de 56% du
territoire, alors que les juifs
composaient environ 33% de la population
globale. Les Palestiniens 44% du
Territoire pour 67% de la population de
la Palestine où vivaient alors 1300.000
Arabes et 600.000 juifs dont l'immense
majorité est arrivée dans les années
quarante après la Seconde Guerre
mondiale. Le vote n'a pas duré plus de
trois minutes! C’est dire si une
résolution aussi lourde pour l’avenir
des Palestiniens fut bâclée et n’a
pas posée de résistance au vue du
travail de coulisse pour faciliter son
adoption et ouvrant de ce fait la boite
de Pandore du calvaire Palestinien
« Cette loi votée est un marqueur
identitaire lit-on sur le journal Le
Monde promu par la droite israélienne de
longue date. Le texte passe en revue les
attributs de souveraineté, comme le
drapeau, l'hymne national, le calendrier
juif. Il définit Jérusalem comme la
capitale «complète et unifiée» d'Israël,
alors que le statut de la ville ne
devrait être tranché, qu'au terme de
négociations de paix avec les
Palestiniens. Il dégrade la langue arabe
en ne lui accordant qu'un statut
spécial, la seule langue d'Etat étant
l'hébreu (...) Ces derniers jours, les
alertes sur ce front se sont multipliées
à la Knesset, notamment au travers de
deux autres textes. Le premier, voté le
16 juillet, est associé à une célèbre
organisation non gouvernementale (ONG),
Breaking the Silence. Composée de
vétérans de l'armée, elle documente les
crimes et les abus commis par les
occupants de la Cisjordanie, ainsi que
lors des guerres successives dans la
bande de Ghaza. La nouvelle loi stipule
que dorénavant, les individus et les
organisations qui promeuvent des
poursuites judiciaires à l'étranger
contre les soldats israéliens ne seront
plus autorisés à intervenir dans les
lycées. La troisième loi votée à la
Knesset concerne les recours en justice
de Palestiniens, essentiellement de la
zone C (60% de la Cisjordanie),
s'estimant atteints dans leurs droits
par l'occupant israélien. Certains
dénoncent l'expropriation de leurs
terres par les colons ou la destruction
de leur maison.
D'autres contestent l'interdiction qui leur est opposée de
voyager en sortant via Israël. Jusqu'à
présent, ces Palestiniens saisissaient
directement la Haute Cour de justice.
Mais dorénavant, c'est un tribunal civil
ordinaire qui examinera leurs plaintes
en première instance(...) Derrière ces
arguments apparaît en réalité une
avancée importante vers l'annexion. «Il
s'agit de normaliser la présence
israélienne en Cisjordanie, pour en
faire un simple district israélien,
explique Michael Sfard. Historiquement,
c'est la loi militaire qui s'appliquait
en Cisjordanie.» (2)
«Au moment où la profanation de la
mosquée al-Aqsa s'accélère (...) Les
sionistes profitent de l'enthousiasme
soulevé par le «deal de Trump».(...) La
question qui se pose concerne la
communauté internationale: pourquoi ce
silence face à une entité qui se
proclame ouvertement raciste?
Impuissance ou collaboration implicite
et explicite?» (3)
Qu'est-ce qu´au
juste être juif et israélien au XXIe
siècle?
Dans une
contribution que j'avais faite il y a
quelques années, j'avais tenté
d'expliquer pourquoi Israël veut être un
Etat juif? J'avais fait référence à la
phrase de Theodore Herzl au Congrès de
Bâle 1897 «Ce jour-là, j'ai créé l'Etat
juif». Herzl estime absolument
nécessaire la constitution d´un «abri
permanent pour le peuple juif», thèse
qu´il reprend dans son livre L´État des
Juifs... De là débute le sionisme et du
même coup le malheur des Palestiniens.
Voilà donc pourquoi Benjamin Nethanyahou
- qui se revendique du sionisme pur et
dur- remet au goût du jour la nécessité
de faire reconnaître Israël comme un
Etat juif. Le 27 mai 2009, un projet de
loi punissant d´un maximum d´un an de
prison la négation du droit d´Israël à
exister en tant qu´Etat juif, a franchi
une première étape à la Knesset. Ce
texte interdisant la publication de tout
«appel à nier l´existence d´Israël en
tant qu´Etat juif et démocratique,
lorsque le contenu d´une telle
publication pourrait avoir comme
conséquence de provoquer un acte de
haine, de mépris ou de déloyauté» envers
Israël doit encore être soumis à
d´autres votes du Parlement et être revu
par une commission avant d´être adopté
définitivement. On l´aura compris, c´est
la première phase d´une deuxième Nakba,
puisque les Arabes israéliens n´auront
pas vocation à rester dans un Etat
juif.» (4)
Qu'est-ce que
l'Etat d'Israël au vu de la mosaïque des
citoyens qui la composent? Peut-on
parler justement de citoyenneté pour
tous ou uniquement pour les juifs. Peut
on être ou doit on être juif d’une façon
atemporelle au XXIe siècle ?
S’engager dans une religion n’est
ce pas une espérance personnelle ?
Maxime Rodinson, dans son ouvrage Peuple
juif ou Problème juif? dépeint des
groupes distincts que recouvre le terme
«juif».
« D'abord, les
fidèles d'une religion nettement définie
- on dit «juif» comme on dirait
«musulman» ou «chrétien». Un deuxième
groupe est constitué par les descendants
des membres de cette religion qui sont
désormais athées ou déistes, mais se
considèrent comme appartenant à une
sorte de «communauté ethnico-nationale
«, voire à un peuple. La troisième
catégorie est formée par ceux qui ont
rejeté les liens aussi bien religieux
que communautaires, mais que les autres
considèrent, au moins à certains
moments, comme juifs.» (5)
Le philosophe Armand Abécassis, fait
intervenir un autre paramètre qui
d’après lui est consubstantiel de
l’être juif. « Le sionisme politique
écrit-il n´est pas synonyme d´Israël:
Herzl, son fondateur, avait d´abord
accepté l´idée d´installer les juifs en
Ouganda!
Le sionisme religieux, c´est d´abord la
volonté d´installer le monde juif, sa
mémoire, sa culture, sa religion sur son
territoire d´origine. (...) Israël doit
rester laïc. Le prêtre au temple, le roi
au palais. Mais ce n´est pas le judaïsme
qui gagne en Israël, c´est un certain
esprit religieux, recroquevillé sur
lui-même par peur de la modernité.(6)
D’autre part il
fallait pour l’Etat israélien naissant
conforter par le nombre la
présence juive . De ce fait, un appel
aux Juifs du monde a été lancé ainsi
comme l’écrit Alain Gresh et Dominque
Vidal : «La Loi du retour, adoptée dès
1950, stipule que chaque Juif a le droit
de venir en Israël. Ce droit a été
complété par la loi sur la nationalité,
votée en 1952, qui accorde
automatiquement la nationalité
israélienne à tout immigrant profitant
de la loi du retour, donc juif. (...) »
(7)
Pourtant le débat
sur l’identité juif a de tout temps été
posé : « Arthur Koestler, dans La
Treizième tribu, affirme ainsi que la
plupart des juifs d´Europe centrale
descendent des Khazars, donc de
Turco-Mongols convertis puis dispersés
en terre slave...Il en alla de même en
Afrique du Nord, en Espagne, en Gaule,
en Germanie, en Asie, etc. Les juifs
d´aujourd´hui n´ont donc,
vraisemblablement, aucune filiation avec
les Hébreux C´est dire, du même coup,
combien l´appel au concept de race
relève à la fois de l´ignoble et de
l´absurde. La vieille anecdote du juif
français parti en Chine pour y retrouver
ses frères répond, sur le mode de
l´humour, à cette pseudo-théorie. Arrivé
enfin à Shanghai, notre homme, dans une
ruelle obscure, découvre la synagogue,
et y pénètre. Les Juifs chinois, qui y
prient, d´abord étonnés, se font peu à
peu menaçants. Alors il leur crie: Mais
je suis juif, comme vous. Et eux, lui
montrant leurs yeux bridés, de
rétorquer: Mais tu n´as pas le type!
(...) C´est l´antisémite qui crée le
juif, affirmait Jean-Paul Sartre.(7)
Pour sa part , L´historien israélien
Schomo Sand, professeur à l´université
de Tel-Aviv, auteur d´un ouvrage
courageux «Comment le peuple juif fut
inventé» va plus loin et déconstruit
la singularité du récit juif .
Il écrit: «Les Juifs forment-ils un
peuple? Contrairement à une idée reçue,
la diaspora ne naquit pas de l´expulsion
des Hébreux de Palestine, mais de
conversions successives en Afrique du
Nord, en Europe du Sud et au
Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des
fondements de la pensée sioniste, celui
qui voudrait que les Juifs soient les
descendants du royaume de David». Shlomo
Sand ne remet pas pour autant en cause
la légitimité de l´existence et de la
souveraineté de l´Etat d´Israël;
cependant, celui-ci se discrédite,
soutient-il, par son caractère
exclusivement ethnique, engendré par le
«racisme» des idéologues sionistes. (8)
Les réactions au
vote de la Loi
Il est curieux de
constater que la communauté occidentale
dans son ensemble a banalisé le fait
en minimisant dans les médias cette
annonce. Les Arabes et même les autres
nations n’ont pas jugé utile de
protester . Même le Secrétaire Général
des Nations Unies est pour ainsi dire
aphone. Pourtant il s’est trouvé des
Israéliens courageux pour avertir des
dérives. Dans un article intitulé
«Aujourd'hui, j'ai honte d'être un
Israélien», écrit dans Haaretz on
Sunday, Daniel Barenboïm pianiste
et chef d'orchestre de renommée mondiale
a déclaré que «la loi, votée confirme la
population arabe comme citoyens de
seconde zone. (...) Le peuple juif, dont
l'histoire est un témoignage de
souffrances continuelles et de
persécutions incessantes, peut-il se
permettre d'être indifférent aux droits
et à la souffrance d'un peuple voisin?
(...) Nous avons maintenant une loi qui
confirme la population arabe comme
citoyens de seconde zone, c'est donc une
forme très claire d'apartheid (...) Je
ne pense pas que le peuple juif ait
survécu pendant 20 siècles,
principalement après des persécutions et
des cruautés sans fin, pour devenir
aujourd'hui les oppresseurs, infligeant
de la cruauté aux autres. C'est
exactement ce que fait cette nouvelle
loi. C'est pourquoi, aujourd'hui, j'ai
honte d'être un Israélien.» (9)
La loi qui révèle la vraie nature
d'Israël
Le journaliste René Backmann spécialiste
du Moyen-Orient avec sa lucidité
coutumière écrit: «C'en est fini du
camouflage hypocrite (...) Abolie, donc,
la vieille fiction de «l'État juif et
démocratique» telle qu'il était défini
par la déclaration d'Indépendance. «Si
l'État est juif, il ne peut être
démocratique, observe dans Haaretz
l'éditorialiste Gideon Levy, car il
n'existe pas d'égalité, dans ce cas,
entre les citoyens juifs et les citoyens
non-juifs. S'il est démocratique, il ne
peut être juif car la démocratie ne peut
instaurer un privilège fondé sur
l'ethnicité. Israël déclare qu'il est
l'État-nation du peuple juif et non
l'État de ses citoyens ou l'État des
deux peuples qui vivent en son sein, il
a donc cessé d'être une démocratie
égalitaire, pas seulement en pratique,
mais aussi en théorie. (...) » (10)
« Il est vrai
poursuit l’auteur que depuis la
reconnaissance par Washington de
Jérusalem comme capitale d'Israël, puis
le transfert de l'ambassade américaine
de Tel-Aviv vers Jérusalem, et les
multiples manifestations d'amitiés et
signes d'encouragement prodiguées par
Donald Trump, Netanyahou juge avoir les
mains libres pour agir à sa guise. Ce
dont il ne se prive pas. Après avoir
fait abattre par les tireurs d'élite de
l'armée plusieurs centaines de
Palestiniens non armés qui manifestaient
le long de la barrière qui sépare Israël
de la bande de Gaza, il a renforcé le
blocus de ce territoire surpeuplé qui
manque déjà de tout - à commencer par
l'eau potable - avant d'ordonner des
frappes aériennes contre des cibles du
Hamas. Le tout dans l'impunité totale et
l'indifférence quasi globale de la
communauté internationale.» (10)
René Backmann
s'interroge sur la suit à savoir les
conséquences de la Loi. En un mot pour
lui comme écrit dans l’Ecclésiaste :
« Rien de nouveau sous le soleil » . Il
explique : «Que peut changer la loi qui
vient d'être adoptée à la solution de la
question de Palestine? Tout et rien.
Tout, car elle érige en principe
constitutionnel de l'État d'Israël
l'annexion de Jérusalem-Est, détruit la
fiction d'un État égalitaire pour tous
ses habitants, légalise la ségrégation
résidentielle et la stratégie
d'annexion, introduit l'idée selon
laquelle les Arabes sont des intrus en
Israël, nourrit les vieux projets de
transfert et réduit à néant les
dispositions du plan de partage définies
par la résolution 181 des Nations unies
et celles de la résolution 194 sur le
retour des réfugiés. (...)Pour les
principaux intéressés, ce nouveau texte
législatif ne changera rien. Ou pas
grand-chose. Car pratiquement tout ce
que la Knesset a gravé dans le marbre de
la Loi fondamentale est déjà, en toute
impunité, inscrit dans les faits. C'est
la réalité qu'affrontent jour après
jour, sur le terrain, les Palestiniens.
L'inégalité entre les citoyens juifs et
arabes - Palestiniens - de l'État
d'Israël saute aux yeux dès qu'on
parcourt les localités et les quartiers
habités par les uns et les autres. Ici,
les équipements, les services publics,
les institutions d'un État moderne, là
le délabrement, les carences, l'abandon
de villes négligées et de faubourgs
délaissés. «Jérusalem devenue dans sa
totalité capitale d'Israël? » (10)
Pour l'heure, conclut le spécialiste du
Moyen Orient seule l'administration
Trump l'a officiellement reconnue, mais
Washington entend introduire cette
donnée nouvelle dans son plan de paix.
Et surtout comment ne pas voir que plus
de 210 000 colons israéliens sont déjà
implantés, à côté de 320.000
Palestiniens, à Jérusalem-Est, qui
devait être, pour les partisans de la
solution a deux États, la capitale de
l'État de Palestine? Quant aux quelque
400.000 colons israéliens installés en
Cisjordanie, n'incarnent-ils pas déjà,
en violation du droit international et
en toute impunité, cette «valeur
nationale», mentionnée au point» (10)
Conclusion
On peut penser que
cette loi est un coup d’éclair dans un
ciel serein . Que non ! Elle était
prévisible mais il fallait du temps et
choisir l’opportunité. Il n’y a pas
meilleure époque que celle de
l’administration américaine actuelle !
De fait, la stratégie de Benyamin
Netanyahou est cohérente: un Etat juif
ne peut abriter que des juifs. Non
seulement il n´y aura pas droit au
retour des réfugiés de 1948 ou de leurs
descendants, mais les Arabes israéliens
vont donc, par la force des choses aller
dans ce banthoustan érigé en Etat
palestinien. Une nouvelle Nakba en
perspective Israël ignore toutes les
résolutions depuis 1948, De plus la
colonisation et la judaisation à marche
forcée de la partie arabe de Jérusalem
est un réel motif d´inquiétude Au-delà
de la loi, au-delà de l'occupation de la
Cis-Jordanie et de Jérusalem, est par
une colonisation sans état d'âme, les
dirigeants israéliens sont en train de
parfaire une solution définitive.
Un Etat Juif
aseptisé sans arabe considéré comme des
citoyens de seconde zone sans droit sur
la presque totalité de la Palestine
originelle avec à terme une fusion des
deux catégories de Palestiniens, ceux
des territoires occupés et ceux
d'Israël. La nouveauté est
l'invisibilité juridique des Arabes
israéliens. L'absence de mention de la
minorité arabe et de ses droits,
pourtant indirectement évoquée dans la
déclaration d'indépendance par des
références aux aspirations à l'égalité
«sans distinction de croyance, de race
ou de sexe».
Le secrétaire
général de l'OLP, Saëb Erakat, a beau
dénoncer une loi «dangereuse et raciste
par excellence». Comme de tradition, les
pays arabes sont tétanisés et ont fait
le minimum syndical en dénonçant en
«termes vigoureux» cette loi. «État
fasciste» contre «sombre dictature»: le
président turc Recep Tayyip Erdogan et
le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu ont croisé le fer au sujet
d'une loi en Israël définissant ce pays
comme «l'État-nation du peuple juif».
.Les paroles
prophétiques de David Ben Gourion lors
de la première Nekba de 1948 qui misait
sur l’oubli des jeunes et la disparition
des vieux risquent de connaitre du
service avec cette loi sauf que là
encore , les Palestiniens n’oublient pas
ils transmettent génétiquement la
douleur. Il existe même une étude
scientifique qui atteste de cette
transmission génétique des souvenirs .
La sagesse aurait voulu justement de
permettre à ces Palestiniens Cananéens
comme les Juifs de vivre sur cette
Terre de Palestine trois fois
sainte avec une égale dignité . Amen
1.Marianne Meunier https://www.la
croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Israel-une-loi-contestee-reaffirme-lidentite-juive-de-lEtat-2018-07-19-1200956264?
2.
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/07/18/le-parlement-israelien-adopte-deux-lois-inquietant-les-defenseurs-des-droits-de-l-homme_5333191_3218.html
3.
https://french.palinfo.com/news/2018/7/21/Une-loi-coloniale-vot-e-par-des-colons-haineux-ne-fonde-pas-un-tat-de-fait
4.
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/66028-Pourquoi-Isra%C3%ABl-veut-%C3%AAtre-un-Etat-juif%3F.html
5. Alain Gresh, Israël, Palestine,
Vérités sur un conflit (Fayard éd.),
page 59
6.Armand Abécassis: «Qu´est-ce qu´être
juif?» Le Point 22/12/2007 N°1838
7.
http://felina.pagesperso-orange.fr/doc/israelpalest/keskun_juif.htm
Alain Gresh,
Dominique Vidal:extrait de l'ouvrage:
les 100 Portes du Proche-Orient,
[Ed. de l'Atelier)]
8. Shlomo Sand: «Comment le peuple juif
fut inventé», IDH Toulon. mardi 27
janvier 2009
9.
http://www.middleeasteye.net/news/barenboim-says-israels-nation-state-law-very-clear-form-apartheid-384002879
10.René Backmann
https://www.mediapart.fr/journal/international/220718/proche-orient-la-loi-qui-revele-la-vraie-nature-d-israel-0?page_article=2
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/296922-une-nouvelle-nakba.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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