Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le mythe de la «
Terre promise » :
Les Palestiniens dans
la tourmente depuis un siècle
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 14 mars 2017
«Après 70 ans
d'excavations et de fouilles extensives
sur la terre d'Israël, les archéologues
ont trouvé que les actions du patriarque
sont des histoires de légende; nous
n'avons pas séjourné en Egypte, ni fait
un exode, nous n'avons pas conquis la
terre. Il n'y a pas non plus de mention
de l'empire de David et de Salomon. Ceux
qui s'y intéressent savent tout cela
depuis des années, mais Israël est un
peuple têtu et ne veut pas en entendre
parler.»
Professor Ze'ev
Herzog teacher in the Department of
Archeology and Ancient Near Eastern
Studies at Tel-Aviv University.
(Ha'aretz Magazine, Friday, October 29,
1999)
Cette déclaration
courageuse est là pour décrire la
réalité de la Terre promise par Dieu une
première fois et qui le sera une seconde
fois par Lord Balfour pour le plus grand
malheur du peuple palestinien. Un autre
mythe celui de l'exil en Perse. En fait
l'empereur perse Cyrus II, laissera les
Juifs retourner à Jérusalem. Les Juifs
d'Ispahan, gardent encore une tradition
orale qui les rattache à l'exil de
Babylone.
Il est étonnant de
constater qu'au moment où nous sommes
saturés d'informations de toutes parts
et à tout propos, il existe un silence
quasi religieux concernant la Palestine
et son peuple. C'est tout juste si de
temps à autre on apprend qu'un
terroriste a été abattu parce qu'il
tentait avec un couteau d'agresser un
soldat israélien sans expliquer les
fondements de ce geste du désespoir. Il
n'est que de se souvenir qu'aucune âme
charitable ne s'est émue de l'assassinat
du Palestinien agonisant au sol et
achevé froidement par le soldat
franco-israélien condamné à une peine
avec sursis... Les déclarations
dangereuses du président Trump et son
intention de transférer l'ambassade
américaine de Tel-Aviv à Jérusalem
marquera à coup sûr un tournant
dangereux d'autant que l'ambassadeur
nommé est connu pour sa proximité avec
l'Etat d'Israël, il aurait même dit
qu'il dirigerait l'ambassade des
Etats-Unis à partir de son appartement
de Jérusalem si le transfert était
bloqué!!! Reste la galerie et la
diversion! A ce jeu, le Premier ministre
israélien est un expert, il ouvre chaque
fois un fichier nouveau pour faire
oublier l'ancien.
La position ambiguë du Royaume-Uni
Il est pour le
moins paradoxal de noter la position
ambiguë de la diplomatie britannique sur
la question palestinienne. Cette nation
qui est à la base du malheur des
Palestiniens par la sinistre déclaration
de Balfour d'il y a un siècle déclare
que l'alternative à la solution à deux
États est un «système d'apartheid», dans
une interview accordée le jeudi 9 mars,
au quotidien The Jerusalem Post.
Boris Johnson, a apporté son soutien à
Israël tout en critiquant la
colonisation dans les Territoires
palestiniens. «Ce que nous disons c'est
que vous devez opter pour une solution à
deux États, sinon vous aurez un genre de
système d'apartheid», a précisé Johnson.
En visite à Ramallah, il a affirmé que
«la politique du gouvernement
britannique n'avait absolument pas
changé et que son pays restait attaché à
la solution à deux États. Lors de sa
rencontre avec la partie israélienne,
l'autorité britannique a mis l'accent
sur le soutien indéfectible de son pays
à Israël.» (1).
« Israël aime les guerres »
Il est à se
demander pourquoi Israël défie la
communauté internationale et est
toujours en guerre. Pour Gédeon Levy
Israël aime les guerres; les rapports
qui ont suivi ces guerres sont les
mêmes.: «Il en a besoin. Il ne fait rien
pour les empêcher et, parfois, il les
provoque. Il n'y a pas d'autre façon de
lire le rapport de la Cour des comptes
de l'État sur la guerre de Gaza en 2014
et il n'y a pas de conclusion plus
importante à en tirer. Tout le reste -
les tunnels, le Conseil national de la
sécurité, le cabinet et les services de
renseignement -, ce sont des foutaises,
rien de plus que des efforts pour nous
distraire du principal. Le principal,
c'est qu'Israël veut la guerre. Il a
rejeté toutes les alternatives, sans
même en discuter, sans leur manifester
le moindre intérêt, afin de satisfaire
sa volonté. Israël voulait également des
guerres, dans le passé. Depuis la guerre
de 1948, toutes ses guerres auraient pu
être évitées. Elles étaient
manifestement des guerres voulues, bien
que la plupart n'aient eu aucune utilité
et que certaines d'entre elles aient
même causé des dégâts irréparables. Tout
simplement, Israël les a déclenchées.
Parfois, des guerres lui ont été
imposées mais, même dans ce cas, elles
auraient pu être évitées, comme celle de
1973. (...) On doute qu'il soit possible
de dénicher une explication rationnelle
du phénomène, mais le fait est que,
chaque fois qu'Israël s'en va-t-en
guerre, il reçoit le soutien large,
automatique et aveugle de l'opinion
publique et des médias.(...) Tout Israël
aime la guerre.» (2)
«La chose est
prouvée par le fait que les commissions
d'enquête publient des rapports quasi
identiques après chaque guerre (...) La
prochaine guerre fera-t-elle aussi
l'objet d'un rapport. Vous et moi et la
prochaine guerre, et le prochain
rapport. Il est raisonnable de présumer
que la prochaine guerre va éclater à
Gaza. Sa justification est déjà toute
prête. (...) Quid de Gaza qui, dans
trois ans d'ici, ne sera même plus
habitable pour des humains? (...La Cour
des comptes de l'État a constaté que le
cabinet ne discutait pas d'alternatives
à la guerre. (...) Tout enfant de Gaza
sait qu'une telle alternative existe,
que, si Gaza s'ouvre au monde, ce sera
différent. Toutefois, pour cela, de
courageux dirigeants israéliens sont
nécessaires, mais il n'y en a pas..
Pourquoi? Parce qu'Israël aime les
guerres.» (2)
L'Iran, l'épouvantail de la diversion
Pour Israël l'Iran
est toujours à la veille de disposer de
sa bombe , comme l'a si souvent martelé
le premier ministre Benyamin Netanyahu à
la tribune de l'ONU où lors de l'une de
ses interventions il brandit une photo
avec une bombe ayant une mèche prête à
l'emploi.. Lors de sa rencontre avec
Vladimir Poutine à Moscou, le Premier
ministre israélien a mis en garde contre
la menace que représente l'Iran qui,
selon lui, serait dans la continuité de
la Perse dans sa volonté de «détruire le
peuple juif». Reçu au Kremlin, le
Premier ministre israélien avait
violemment critiqué l'Iran, allié de la
Russie au Proche-Orient. «Il y a 2 500
ans, il y a eu une tentative en Perse de
détruire le peuple juif. Cette tentative
a échoué et c'est ce que nous célébrons
à travers la fête de Pourim. «Voilà
qu'aujourd'hui l'Iran, héritier de la
Perse, poursuit cette tentative de
détruire l'Etat juif. Ils le disent de
la façon la plus claire, ils l'écrivent
sur leurs missiles», a-t-il affirmé.
«Oui, enfin, c'était au Ve siècle avant
notre ère», a répondu, ironique, le
président russe. «Aujourd'hui, nous
vivons dans un monde différent » (3)
« « Alors
parlons-en», a-t-il ajouté. Benjamin
Netanyahu dénonce régulièrement le
soutien militaire de l'Iran à Bachar
el-Assad dans son conflit face à la
rébellion syrienne. «La Russie et Israël
sont partenaires dans la guerre contre
le terrorisme islamique» (...) «Une des
choses que nous combattons ensemble est
le terrorisme islamique radical. (...)
Naturellement, nous ne voulons pas que
ce terrorisme soit remplacé par le
terrorisme islamique radical chiite
dirigé par l'Iran.» «Bien entendu, je
voudrais dire aussi clairement que
possible: Israël est aujourd'hui un
Etat. Nous avons une armée et nous
sommes capables de nous défendre. Mais
la menace de l'islam chiite radical nous
menace autant que la région et la paix
dans le monde, et je sais que nous
sommes partenaires dans le désir
d'empêcher toute sorte de victoire par
l'islam radical de toute sorte.» (3)
Pendant ce temps,
le rouleau inexorable de l'occupation va
jusqu'à s'attaquer aux attributs de la
religion. Le Parlement israélien a
adopté mercredi en vote préliminaire
deux projets de lois, l'un visant à
empêcher les appels à la prière des
mosquées durant la nuit et l'autre à les
interdire totalement, a annoncé la
Knesset dans un communiqué.
Les méthodes
d'Israël ne diffèrent en rien des
méthodes coloniales européennes
Pour Aaron Tordjamn Israël est, par
définition, une colonie européenne. Il
bat en brèche la théorie divine du
peuples élu et affirme que les
Israéliens provenant de différentes
diasporas n'ont aucun droit: «Les
soutiens du sionisme soulignent sa
différence par rapport aux autres
mouvements de colonisation: absence d'un
État métropole, invocation par les
sionistes d'une promesse divine, ou
encore des «droits historiques» du
«peuple juif». Cependant, la croyance
religieuse de l'homme et une théorie sur
ses origines ancestrales ne lui
confèrent aucun droit. Tels sont les
pieds d'argile sur lesquels se tient le
géant théorique du sionisme, et avec
lui, le système d'endoctrinement visant,
en Israël, à formater chaque enfant, dès
le plus jeune âge » (4)
Ces présupposés
erronés donnent aussi lieu à la vision
symétrique des sionistes qui voient dans
le conflit un affrontement entre «deux
mouvements nationaux», deux occupants
revendiquant un droit de propriété
également légitime sur ladite terre.
Mais c'est, évidemment, une fausse
symétrie: les familles Gryn, Shertok,
Bégin, Yezernitski et Milikowski, venues
de Pologne et de Russie, tout comme la
famille Osterman, devenue Avnery, issue
d'Allemagne n'ont pas de droit sur le
lointain morceau de terre, du seul fait
de leur croyance religieuse, ou de la
théorie invoquée de leurs origines
ancestrales.» (4)
«L'existence d'une
«métropole» n'est pas indispensable pour
définir un colonialisme, qui est
l'installation sur une terre, par la
force. Au regard de cette réalité, non
seulement le sionisme n'est pas
spécifique, mais il présente des traits
de ressemblance évidents avec d'autres
colonisations européennes dans le monde,
où les immigrants européens se sont
heurtés au «problème démographique» des
indigènes qui se sont trouvés sur leur
route, alors que les colons aspiraient à
se construire une société et un État,
avec une culture et un régime européens,
tout en effaçant l'existence de la
population autochtone. Ainsi est né le
mythe d'un «territoire vide». De façon
tout à fait caractéristique, ils
attribuent à la barbarie des indigènes
et à leur haine irrationnelle,
l'opposition à l'invasion coloniale et
au processus de dépossession. Le
mouvement sioniste doit être perçu comme
un produit du «Zeitgeist» («esprit de
l'époque») dominant dans l'Europe du
XIXe siècle où se sont épanouis le
nationalisme ethnique et le
colonialisme, animés d'une idéologie et
de la foi en la supériorité de l'homme
blanc.» (4)
Les options:
deux Etats ou un Etat laïc de tous ses
citoyens?
Eternel dilemme qui
ressemble là aussi à une diversion.
Israêl agite le spectre d’un Etat Juif
et de l’autre côté on parle de deux
Etats sachant bien que l’Etat
palestinien ne sera pas viable et comme
le constate un négociateur palestinien ;
« On négocie avec Israël le sort de
la Palestine comparée à une pizza,
pendant que l’on négocie Israël mange la
pizza ». En clair il ne reste plus
rien de la Palestine originelle qui n’ai
pas été occupée, laissant hypocritement
au x Palestiniens un bantoustan en
peau de léopard sans aucune continuité
En son temps en
1938, le mahatma Gandhi avec sa lucidité
coutumière avait donné son avis sur la
façon pour les Juifs d'émigrer en
Palestine.: «Le texte retranscrit
ci-dessous, écrit en 1938 par le Mahatma
Gandhi, nous indique qu'il était
clairement opposée au projet sioniste
qui devait conduire à effacer la
Palestine historique de la carte. Et
maintenant, un mot aux Juifs de
Palestine. Je suis absolument persuadé
qu'ils se fourvoient. La Palestine
biblique ne correspond à aucun
territoire géographique. Elle est dans
leurs coeurs. Mais s'ils doivent
absolument considérer la Palestine de la
géographie comme leur foyer national,
c'est un péché inexpiable d'y pénétrer à
l'ombre du canon britannique. Un acte de
nature religieuse ne saurait être posé
avec l'assistance des baïonnettes et des
bombes. Ils ne peuvent s'installer en
Palestine qu'en respect de la bonne
volonté des Arabes » . (5)
En affirmant que la
solution à deux Etats n'était pas
l'unique option de paix entre Israéliens
et Palestiniens, Donald Trump a rompu
avec un consensus diplomatique de longue
date. C'est l'option jusqu'ici
privilégiée dans toutes les tentatives
de négociations. Elle consiste en la
création d'un Etat palestinien en plus
de l'Etat d'Israël. En 1993, les accords
d'Oslo fixaient d'ailleurs les étapes
devant aboutir à un Etat palestinien. Un
tel Etat pourrait se faire sur la base
des frontières antérieures à la guerre
des Six-Jours de juin 1967 à l'issue de
laquelle a commencé l'occupation
israélienne de la Cisjordanie. Mais la
question des frontières est un premier
point d'achoppement, M. Nétanyahu ayant
déjà dit, en 2011, qu'«Israël ne peut
retourner aux frontières indéfendables
de 1967». Pour Alain Dieckhoff,
directeur du Centre de recherches
internationales (Ceri) de Sciences Po,
la solution à deux Etats est la seule
qui fasse consensus au sein de la
communauté internationale. «Le problème
étant que plus le temps passe, plus cela
rend difficile cette solution, Le
grignotage du territoire palestinien par
la colonisation israélienne rend tout
cela de plus en plus compliqué.» En
effet, la colonisation est considérée
par la communauté internationale comme
le principal obstacle à la paix entre
Israéliens et Palestiniens.
L'association israélienne La Paix
maintenant estime à 385.900 le nombre
d'Israéliens installés dans des colonies
en Cisjordanie. A cela s'ajouteraient
200.000 colons israéliens dans
Jérusalem-Est» (6).
La création d'un
Etat palestinien créerait de facto un
mouvement de ces populations, qui
seraient probablement dans l'obligation
de retourner en Israël. En décembre
2016, le Conseil de sécurité de l'ONU a
condamné dans une résolution la
colonisation israélienne des territoires
occupés et de Jérusalem-Est, en
demandant à l'Etat hébreu d'arrêter
«immédiatement et complètement» de
telles implantations. Aucune sanction
n'est prévue dans la résolution 2334 en
cas de non-respect du texte. Une
solution parfois avancée dans la
résolution du conflit est celle de la
création d'un Etat binational unique
dont les ressortissants des deux
nationalités, israélienne et
palestinienne, seraient tous citoyens.
C'est une solution que revendique une
partie de l'extrême droite israélienne,
farouchement hostile à la création d'un
Etat palestinien. Mais cette perspective
soulève des interrogations sur la nature
démocratique d'Israël, puisque la
population de confession juive
deviendrait minoritaire dans l'espace
territorial ainsi constitué.» (6)
«On ne voit pas du
tout à quoi pourrait ressembler un seul
Etat. Dans les mots de Donald Trump, on
voit d'ailleurs qu'il n'a pas l'air de
savoir non plus ce qu'on met derrière:
un Etat où Palestiniens et Israéliens
auraient la même nationalité et les
mêmes droits, ou un Etat avec des droits
différents entre Arabes et Juifs? Ce qui
est sûr, c'est qu'il a ouvert une boîte
de Pandore et que certains acteurs vont
s'en servir.» Vingt-trois ans après les
accords d'Oslo, qui fixaient les étapes
vers un Etat palestinien, certains y
croient encore. (... L'élection de
Donald Trump ouvre un cycle
imprévisible. Il dit vouloir obtenir
«l'accord ultime» dans «la guerre qui
n'en finit jamais». Mais son entourage
est proche de la droite israélienne. La
plate-forme républicaine adoptée en
juillet ne mentionne même pas la
nécessité d'un Etat palestinien. Quant à
Barack Obama, une statistique suffit. En
2010, le président américain avait
consacré au conflit 1 083 mots dans son
discours devant l'Assemblée générale des
Nations unies. En 2016, seulement 31.
Tentera-t-il un dernier coup politique
sur ce dossier, avant l'entrée en
fonctions de son successeur, fin janvier
2017?» (6)
David Ben Gourion
le premier premier ministre d’Israël a
déclaré un jour «Si j'étais un leader
arabe, je ne signerais jamais un accord
avec Israël. C'est normal, nous avons
pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous
l'a promis, mais en quoi cela les
concerne? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les nazis,
Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur
faute? Ils ne voient qu'une seule chose:
nous avons volé leur pays. Pourquoi
devraient-ils l'accepter?»,
Il est vrai que les
Arabes ne représentent plus rien en
termes d'influence sur les affaires du
Monde. Un peuple est en train de
disparaître, les potentats arabes en mal
de légitimité ne bougent pas, protestent
du bout des lèvres. De plus, le silence
assourdissant des grands de ce monde est
lié à une faute originelle commise à
l'endroit des Juifs, fait que ce sont
les Palestiniens qui payent pour une
faute qu'ils n'ont pas commise et qu'ils
expient depuis un siècle. «Est-ce ainsi
que les hommes vivent?»
1.
http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i31806johnson_palestine_l'apartheid_est_la_seule_
alternative_à_la_solution_à_deux_états
2. Gedeon Levy http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.774709
2 mars 2017
3. https://francais.rt.com/international/35075-netanyahou-menace-perse-histoire-ancienne-repond-poutine
4.
http://www.ujfp.org/spip.php?article5453
Haaretz 27/2/ 2017, Traduit de l'hébreu
par Michel Bilis.
5.
http://arretsurinfo.ch/les-juifs-en-palestine-par-le-mahatma-gandhi-1938/
6.
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/11/25/la-fin-de-l-etat-palestinien_5037966_3210.html#VRJE9XudjHE4OTm7.99
Article de
référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/262439-les-palestiniens-dans-la-tourmente-depuis-un-siecle.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 14 mars 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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