Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les manœuvres de l’Otan : à la frontière
russe
Une guerre en perspective?
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 9 juin 2016
«I do
not know how the Third World War will be
fought, but I can tell you what they
will use in the Fourth Sticks and
rocks!»
«Je ne
sais pas comment on fera la Troisième
Guerre mondiale, mais je sais comment on
fera la quatrième: avec des bâtons et
des pierres.»
Paroles
attribuées au grand physicien Einstein
6 Juin
1944, C’est dit, avons-nous l’habitude
de dire : « le jour le plus long »
pour qualifier l’opération de
débarquement « overlord » des
alliés conduits par les Etats Unis .
Dans l'imaginaire européen et notamment
français, les Etats-Unis d'Amérique sont
la grande nation qui est venue se
sacrifier pour la libération de l'Europe
du joug nazi. Pas un mot de l'apport de
l'Union soviétique qui laissa sur le
champ de bataille 20 millions de ses
enfants.
«6
Juin 2016, lit-on sur le site Avic cela
ne vous rappelle rien? Pendant plus de
70 ans, ce jour a marqué, chaque année,
ce que l'on a voulu imprimer à jamais
dans les esprits des Européens, et des
Français en particulier, comme le début
de la libération de l'Europe le 6 Juin
2016, que se passe-t-il? Rien. Qui en
parle? Les gros titres ont disparu. Il
est loin derrière nous le grand film de
propagande de «The Longest Day» (Le jour
le plus long) dans lequel jouaient les
plus grands acteurs des deux rives de
l'Atlantique. Le chapitre du 6 Juin
semble clos. Il sera désormais difficile
de fêter cette date, ce n'est d'ailleurs
plus nécessaire. Les Européens n'en
auront pas moins, ancrée à jamais dans
leur esprit, la notion qu'un jour les
Américains sont venus les délivrer des
Allemands, et qu'ils s'apprêtent à les
défendre à nouveau contre une future
invasion russe.»(1)
Quand
on voit les petits pays baltes, on voit
ce qu'ils pèsent par rapport aux USA. Et
au passage, c'est quand même l'Urss qui
a rendu leur liberté à ces
ex-Républiques soviétiques en 1991. Leur
liberté retrouvée grâce à l'Urss, les
Républiques de l'Est ont été aspirées
une à une par l'Empire. Quand De Gaulle
a décidé de sortir de l' Otan, il y a eu
mai 1968...Ce même jour 6 juin 2016,
l'Otan a mis en place en 1949 par le
camp occidental pour contrer l'Union
soviétique met en oeuvre des manœuvres
militaires que la Russie qualifie de
provocations. Pour l'histoire, l'empire
soviétique avait mis en place le Pacte
de Varsovie qui comprenait les
ex-Républiques soviétiques et les pays
satellites. 1989 arrive, l'empire
soviétique s'effondre sous les coups de
boutoir des Etats-Unis et du pape
Jean-Paul II qui donna une dimension à
Solidarnosc mouvement ouvrier polonais,
avec son fameux «N'ayez pas peur».
Graduellement, l'empire américain,
malgré la promesse de ne pas mettre des
troupes à ses frontières, concentra des
moyens opérationnels et provoque
régulièrement la Russie comme c'est le
cas avec l'opération en cours
Anaconda.
La
stratégie étouffante de l' «Anaconda»
«La
Russie, lit-on sur le site Spoutnik,
a raison d'affirmer que les Etats-Unis
n'ont pas tenu leur promesse de ne pas
étendre l'Organisation du traité de
l'Atlantique Nord (Otan) vers l'Europe
de l'Est. Des documents dévoilent les
particularités de cette histoire. (...)
Dès que la Russie insiste sur le fait
que les Etats-Unis ont présenté des
garanties que l'Otan ne s'étendrait pas
vers l'est, l'Occident proteste. Selon
l'observateur, les documents démontrent
l'inverse et indiquent clairement que
les autorités américaines avaient
rapidement changé leur position ».
Décidément, le nom de l'opération est
expressif, l'opération vise à étouffer
la Russie tout comme le ferait
l'Anaconda vis-à-vis de ses proies. Nous
lisons: «Deux mille soldats
parachutistes, Polonais, Américains et
Britanniques, sautent mardi sur le nord
de la Pologne, au début des plus grandes
manoeuvres organisées en Europe de l'Est
depuis la chute du communisme, pour
montrer la force du flanc oriental de
l'Otan face à la Russie. L'exercice
Anaconda se déroule à un mois d'un
sommet que l'Otan doit tenir à Varsovie
les 8 et 9 juillet pour consacrer le
renforcement de sa présence en Europe de
l'Est. Le scénario de cet exercice de
dix jours ne laisse aucun doute. Il
prévoit la défense de «l'Union des
Bleus» contre de «petits hommes verts»,
en référence à ces hommes aux uniformes
verts qui ont participé à l'annexion de
la Crimée et au conflit séparatiste en
Ukraine. «Le but de l'exercice est de
vérifier la capacité des pays de
l'Alliance à défendre son flanc
oriental», a déclaré lundi le ministre
polonais de la Défense Antoni
Macierewicz.» (3)
«Au
total, 31 000 soldats de 24 pays y
participent, dont 19 pays de l'Otan et
des pays associés à l'Alliance dans le
cadre du Partenariat pour la Paix, telle
l'Ukraine. Avec 3000 véhicules, 105
avions et 12 navires. (...) La Russie
affiche le plus grand calme, le
porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov,
se contentant mardi de dire que ces
exercices «ne contribuent pas à
favoriser l'atmosphère de confiance et
de sécurité» en Europe.»(3)
«Certains spécialistes boutefeux
incitent à la confrontation; «Il y a
toujours actuellement, malheureusement,
un déficit de confiance mutuelle» entre
l'Alliance et la Russie, a-t-il ajouté,
précisant que le dialogue se poursuivait
néanmoins au niveau des ambassadeurs.
(...) Judy Dempsey, analyste de Carnegie
Group, considère que l'Otan devrait
renforcer son infrastructure pour
garantir le déploiement rapide de forces
supplémentaires dans la région. De même,
l'exercice en cours lui semble «petit
par rapport à ce que fait la Russie»,
avec ses manœuvres qui sont
«sophistiquées, grandes, intimidantes»,
en particulier dans l'enclave de
Kaliningrad, située entre deux pays
membres de l'Otan, la Pologne et la
Lituanie.» (3)
Une
guerre nucléaire est -elle probable?
Oui!
C'est en tout cas le sentiment du
britannique, Sir Richard Shirreff, qui
était encore commandant en chef adjoint
de l'Otan pour l'Europe en 2014, qui
annonce une guerre nucléaire à l'horizon
2017 «plausible» selon ses termes. Dans
son roman intitulé en anglais «2017:
guerre avec la Russie», le scénario
d'une guerre déclenchée, of course, par
la Russie fait planer la menace
nucléaire, sur l'innocente Union
européenne l'année prochaine. Selon sa
fiction, dès l'an prochain, la Russie se
mettrait à occuper l'Ukraine pour
s'assurer une ouverture terrestre en
Crimée, puis envahirait les trois pays
baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie,
tous membres de l'Otan. «Nous devons
juger le président Poutine à ses actes
et non à ses paroles, a-t-il déclaré, il
a envahi la Géorgie, il a envahi la
Crimée, il a envahi l'Ukraine. Il a
utilisé la force et a obtenu ce qu'il
voulait par ce moyen. Dans une période
de tension, une attaque contre les États
baltes... est tout à fait plausible.»,
selon Le Dailymail, qui rapporte les
propos du général a l'émission Today de
la BBC Radio 4» (4).
«(...)
Ce n'est pas la Russie qui a envahi la
Géorgie, mais au contraire l'armée
géorgienne qui a attaqué les troupes
russes d'interposition qui se trouvaient
dans la région séparatiste d'Ossétie du
Sud, fortes d'un mandat international.
(...) En ce qui concerne la Crimée,
c'est par un référendum populaire que la
population criméenne a demandé son
rattachement à la Russie suite au coup
d'État du Maïdan fomenté par certains
pays de l'Otan. Quant à l'Ukraine,
personne ne croit sérieusement à
l'occupation du pays par la Russie.»(4)
Pour
l'auteur, la Russie profiterait de
l'affaiblissement de l'Otan sur la scène
internationale et déciderait d'envahir
l'Europe occidentale, pour se dégager de
l'encerclement de l'Alliance
atlantique.(...) Et puis pourquoi ne pas
desserrer l'étau autour de la la Russie
pour lui ôter la raison d'une attaque?
Le refroidissement des relations, selon
l'auteur, viendrait de la Russie dont le
nucléaire serait le pivot, non de
défense, mais d'attaque: «Ne vous faites
pas d'illusions», a-t-il affirmé,
«L'utilisation de l'arme nucléaire fait
entièrement partie de la stratégie
militaire de Moscou.» Une affirmation un
peu osée quand on sait que les USA, en
liaison avec l'Otan, prévoient de
déployer en Europe centrale des bombes
d'aviation nucléaires de haute précision
et n'excluraient pas la possibilité
d'une attaque nucléaire préventive en
Asie ou même en Europe. Les USA restent
encore le seul pays au monde à avoir
utilisé des bombes.» (4)
Selon
l'ancien commandant de l’Otan:
«L'attaque viendrait par la Baltique.
Cela tombe bien, les Américains qui ont
déjà implanté une base antimissiles en
Roumanie aux portes de la Russie (...)
Bref, des allégations catastrophes juste
utiles à semer la panique dans l'opinion
publique pour permettre aux néo-cons (néo-conservateurs)
à Washington de réclamer des crédits
toujours plus élevés pour l'armement(..)
Enfin, si une troisième guerre mondiale
classique semble très peu probable, en
revanche, il existe une autre forme de
guerre mondiale qui est en train de se
développer, c'est la guerre terroriste
islamique qui est en même temps une
guerre sous faux-drapeau du bloc
occidental à la Russie, dont l'onde de
choc de plus en plus puissante se répand
à partir du Moyen-Orient, en Europe
atlantiste et en Europe russe, et qui
risque de s'étendre sur tout le globe, y
compris peut-être, cette fois-ci aux
USA.» (4)
L'interventionnisme occidental avec tous
les prétextes
Les
pays occidentaux ont toujours eu des
visées expansionnistes. On connait les
ravages du concept du devoir des
civilisations des races supérieures en
France théorisé au XIXe siècle par les
Renan et les Gobineau er mis en pratique
par Les politiques à l’instar de Jules
Ferry en France de Rhodes en Angleterre
avec là aussi des théoriciens chantres
de l’homme blanc et de son fardeau : «
The white man burden » dirait
Rudyard Kipling. Les autres pays
européens ne furent pas en reste, citons
brièvement l’Allemagne de Bismarck et du
kaiser Guillaume qui auront sur la
conscience l’extermination des hereros.
La
relève prise en main par les Etats Unis
fut rapide et l’on doit l’essor de la
Nation américaine à l’extermination des
indiens. Une constante que l’on retrouve
à travers les siècles. L’ingérence à
tout prix et pour tout motif. Le but
étant de subjuguer des peuples faibles
pour les asservir et les spolier de
leurs identités culturelles et ou
religieuses ainsi que de leurs
ressources.
Il
semble que l'ingérence soit dans l'ADN
de ces pays et notamment de
l’hyper-puissance américaine selon
le mot d’Hubert Védrines ancien ministre
des Affaires étrangères de la France. on
dénombrerait plus de 250 guerres
auxquelles les Etats-Unis ont participé
depuis leur «création» il y a 250 ans.
Dans
un article lumineux Vijay Prashad fait
l'inventaire de tous les motifs
d'intervention mis en avant par l'Empire
pour intervenir et apporter la
désolation. L'auteur rapporte comment
cela a commencé avec la mise à mort de
l'Irak puis de son président Saddam
Hussein. «Assis dans son palais
présidentiel, en 1991, le président
irakien, Saddam Hussein, et son ministre
de la Culture, Hamad Hammadi, ont rédigé
une lettre à Mikhaïl Gorbatchev, Hussein
et Hammadi espéraient que l'URSS
aiderait à sauver l'Irak de l'agression
occidentale. Hammadi, qui avait compris
les changements bouleversant le monde, a
dit à Hussein que la guerre ne visait
«pas seulement à détruire l'Irak, mais
aussi à éliminer le rôle de l'Union
soviétique pour que les États-Unis
puissent contrôler le destin de toute
l'humanité». En effet, après la guerre
du Golfe de 1991, l'Urss s'est effondrée
et les États-Unis ont émergé comme
l'unique superpuissance. L'âge de l'unipolarité
américaine avait commencé».(5)
«Un
président américain jubilatoire, George
H.W. Bush, a inauguré un nouvel ordre
mondial, à savoir 'un monde où la
primauté du droit supplante la règle de
la jungle''. Dans ce monde nouveau, 'il
n'y a pas de substitut au leadership
américain'' a déclaré M.Bush, et ainsi,
'face à la tyrannie, que personne ne
doute de la crédibilité et de la
fiabilité américaines''.» «(...) Le
successeur de Bush, Bill Clinton, a
donné au concept d'intervention sa
patine libérale. Le régime des sanctions
sous l'égide de l'ONU a cherché à
affaiblir l'Irak jusqu'à
l'effondrement(...) Si l'Occident a
décidé qu'un conflit exigeait son
intervention, alors la pleine force de
la puissance occidentale serait exercée
sur ceux que l'Occident a jugés comme
étant les méchants. Voilà l'essentiel du
concept d'interventionnisme humanitaire.
Qu'est-ce qui fut considéré comme une
catastrophe digne d'intervention? En
1996, Madeleine Albright, alors
ambassadeur des États-Unis à l'ONU, a
reconnu que les sanctions étasuniennes
avaient entraîné la mort d'un
demi-million d'enfants irakiens.» «Je
pense que ce choix est très difficile,
a-t-elle dit, mais nous pensons que le
prix en vaut la peine.» (5)
L'auteur cite ensuite la méthode Bush
II: «Le président américain George W.
Bush a utilisé le langage de la
protection civile, en 2003, pour mener
une guerre d'agression contre l'Irak. La
guerre états-unienne a démoli
l'infrastructure et les institutions
irakiennes, mais a aussi abîmé le
concept d'intervention humanitaire. Le
chaos qui a suivi a été provoqué par
cette guerre pour le changement de
régime. (..) Sous la surveillance de
Kofi Annan, l'ONU a approuvé le nouveau
concept de responsabilité de protéger
(R2P) en 2005. Cette nouvelle doctrine
demandait aux États souverains de
respecter les droits fondamentaux de
leurs citoyens. Lorsque ces droits
étaient violés, la souveraineté était
dissoute. Un acteur extérieur, approuvé
par l'ONU, pouvait alors intervenir pour
protéger les citoyens. (...) Le révérend
Miguel d'Escoto Brockmann, président de
l'Assemblée générale de l'ONU, a publié
une note succincte de présentation qui a
soulevé des questions sur la nouvelle
doctrine R2P. D'Escoto a traité
la R2P de «colonialisme remis au goût du
jour» et a déclaré qu'«un nom plus
précis pour R2P serait droit à
intervenir».(5)
L'auteur conclut en faisant référence au
deux poids dux mesures qui semble être
une règle : « (...) Le test pour la R2P
n'est pas venu pendant le bombardement
de Gaza par Israël dans l'Opération
Plomb durci (2008-09), pour lequel un
rapport de l'ONU a montré des preuves de
premier ordre de crimes de guerre. Il
est arrivé quelques années plus tard en
Libye. Un soulèvement contre le
gouvernement libyen, en février 2011, a
été l'occasion de tester la R2P. (...)
L'ambassadeur de l'Inde aux Nations
unies, Hardeep Singh Puri, m'a dit au
début de 2012, que l'exemple libyen
empêcherait toute résolution du Conseil
de sécurité de l'ONU sur la Syrie.
(...)Les critiques s'inquiètent du fait
que l'intervention humanitaire à
l'occidentale ignore les causes et
produit des résultats catastrophiques. Y
aurait-il d'autres manières d'intervenir
qui ne soient pas dangereuses? (...) La
violence, a-t-il soutenu, est un
résultat de cette grotesque inégalité.
R2P ne s'est jamais occupé de la
protection des civils contre les
multiples Cavaliers de l'Apocalypse du
XXIe siècle - l'analphabétisme, la
maladie, la pauvreté, le chômage et les
problèmes sociaux. Ce sont les vrais
fauteurs de crise. Mais les bombes ne
peuvent pas les vaincre.»(5)
Y
aura-t-il un vainqueur en cas de conflit
et lequel?
Des
analystes américains signalent certains
problèmes auxquels l'Otan serait
confrontée en cas d'éventuel conflit
armé avec la Russie. En comparant les
forces armées de la Russie et de l'Otan
sur un modèle de conflit militaire
hypothétique, le site américain War on
the Rocks a constaté la supériorité de
l'armée russe sur toute une série de
positions. Dans leur conclusion,
MM.Shlapak et Johnson se réfèrent à une
récente déclaration du général Mark
Milley, chef d'état-major de l'Armée de
terre américaine, qui a reconnu devant
la commission des Forces armées du Sénat
que la Russie dépassait les Etats-Unis
par la portée et la quantité des
armements. «Ces données sont-elles
exactes? Malheureusement, oui»,
constatent les experts. «L'Otan dans son
état actuel est perdante face à la
Russie qu'il s'agisse des effectifs des
forces armées, de la portée ou de la
puissance des armements. Par ailleurs,
l'Alliance est handicapée par plusieurs
problèmes généralisés», résument
MM.Shlapak et Johnson, en estimant que
dans une guerre avec la Russie, l'Otan
n'aurait aucune chance et que les
conséquences d'une telle guerre seraient
bel et bien désastreuses pour le bloc.»
(6)
Que
peut-on en conclure?
Ce
qu'il y a de sûr ce sont les peuples
faibles qui vont en souffrir. S'il y a
une guerre en Europe, les Etats-Unis
sont loin, ce sont les pays européens
qui vont trinquer. Le monde sera de plus
en plus dangereux et nous sommes à une
veillée d'armes. On apprend que la Chine
qui a aussi des démêlés avec les
Etats-Unis a mis en construction cinq
nouveaux porte-avions. Quand on apprend
que le marché des armes prospère (1200
milliards de dollars) et qu'il faut à
peine 5% de son montant pour vaincre la
faim. Quand les pays pensent plus à
s'armer qu'à nourrir leur peuple, leur
procurer la santé et une bonne éducation
on est en droit de désespérer de la
nature humaine qui court assurément à sa
perte. Les paroles attribuées à Einstein
ont une connotation prophétique ,nous
sommes avertis du chaos à venir.
1.Site
Avic
http://reseauinternational.net/le-6-juin-le-jour-le-plus-long/
2.
https://fr.sputniknews.com/international/201605311025443792-expansionnisme-otan-probleme/
3.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/anaconda-contre-union-des-rouges-grosses-manoeuvres-occidentales-face-a-la-russie_1799837.html
4.
http://www.medias-presse.info/un-ex-commandant-de-lotan-annonce-pour-2017-une-guerre-nucleaire-entre-la-russie-et-loccident/55644#dBxyx9MyXJODlUDc.99
5.Vijay
Prashad
http://lesakerfrancophone.fr/le-faux-nez-des-changements-de-regime-une-breve-histoire-de-lintervention-humanitaire
6.
https://fr.sputniknews.com/defense/201604241024497259-russie-otan-armees-superiorite/
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/243354-une-guerre-en-perspective.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 9 juin
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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