Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le Venezuela et ses pesanteurs :
La réalité et le bashing médiatique
occidental
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 25 mai 2017
«Delenda
Venezuela est» , « Il faut détruire le
Venezuela »
Phrase prononcée
par Caton l'ancien à propos de Carthage:
«Delenda Carthago est»
Il faut détruire le
Venezuela! Le cri de ralliement de
l'opposition catalysée de l'extérieur.
Il ne se passe pas de jour sans qu’on
nous inonde d’une information non
objective dont le but est de présenter
le Venezuela sous un jour couleur de
soufre. les médias occidentaux ne nous
saturent d'informations concernant «le
chaos au Venezuela». Heureusement que
les médias alternatifs permettent
quelque peu de rétablir la vérité,
encore que de mon point de vue il est
indiqué de se méfier que le curseur du
«tout est parfait au Venezuela» ne cache
une réalité autrement moins rose. Les
médias occidentaux présentent le
Venezuela, comme synonyme de chaos
et ce bashing a un nom la
déstabilisation pour faire partie
Madouro démocratiquement élu par le
peuple et dont le mandat cours jusqu’en
mi 2018
La conjuration des médias main
stream, le rôle trouble du journal
Le
Monde
«Dans cette lutte
par médias, le journal Le Monde montre
une fois de plus son alignement sans
condition. Dès les premiers jours de
l'insurrection de la droite
vénézuélienne, Paulo Paranagua (du
journal français Le Monde avait
tenté de donner un visage démocratique
aux «enfants de Pinochet». Le 14 avril
2017, une interview complaisante nous
campe Julio Borges, un des leaders de
l'extrême droite, en sympathique
combattant pour la liberté qui ne rêve
que d'«élections libres» et, la main sur
le coeur, jure ne pas vouloir de coup
d'Etat. Un double mensonge pourtant
facile à démonter. (...) Quant au
serment de Julio Borges [ « opposant le
plus farouche ndR] de ne pas vouloir de
putsch, rappelons qu'il fut un des
acteurs publics du coup d'État sanglant
mené en avril 2002 contre le président
Chavez, avec la complicité du Medef
local et de militaires formés à la
School of Americas. Un coup d'État
déjoué en 48 heures par un soulèvement
conjoint de la population et de
militaires loyalistes. Dans les années
qui ont suivi, WikiLeaks a révélé
les liens de Borges et de son parti avec
les États-Unis et le versement de
millions de dollars à son parti à
travers des ONG financées par les
États-Unis au Venezuela.» (1)
«Mais la honte pour
le «journaliste» du Monde est que
ce mensonge a été démonté par Julio
Borges lui-même, désarçonné le 19 mai
par le célèbre journaliste et
présentateur britannique Stephen Sackur,
lors du programme non complaisant
HardTalk de BBC World. Dans cette
interview, Borges nie toute
responsabilité dans la mort de plus de
60 personnes provoquée par les violentes
manifestations que lui et son parti ont
dirigées au Venezuela. Il admet
ouvertement qu'il appelle les Forces
armées à refuser d'obéir aux ordres de
leur commandant en chef. Stephen Sackur
nous apprend que le 5 mai Julio Borges a
rencontré le vice-président Mike Pence
et le conseiller de la Sécurité
nationale, H.R. McMaster; il leur a bien
demandé une aide nord-américaine, et
d'aller au-delà de sanctions
individuelles.» (1)
Enfin, le
journaliste Stephen Sackur rapporte ce
qu'il a vu lui-même lors d’un séjour
au Venezuela : «(...) j'ai été au
Venezuela, comme vous devez le savoir,
j'ai parlé avec toute sorte de gens dans
différentes parties du pays, des gens de
conditions économiques différentes,
depuis les quartiers aisés où vous
vivez, jusqu'aux quartiers les plus
pauvres, où vivent les chavistes les
plus loyaux et les plus radicaux.
L'impression que j'ai eue c'est que
beaucoup de gens en veulent à Maduro,
mais qu'il existe encore un noyau
central qui appuie le socialisme et la
Révolution Bolivarienne, et il me semble
que si vous parvenez à faire partir
Maduro, vous courez le risque de
déclencher un conflit, et même une
guerre civile au Venezuela. Êtes-vous
prêt à courir ce risque?» (1)
Comme lu dans une
contribution parue sur le
site Le GrandSoir (LGS) d’abord
le commentaire de l’article qui va
suivre par le présentateur du site:
«Laissons le temps au temps: 9
milliardaires fabriquent l'opinion chez
nous [en France, ndlr], mais la vérité
finit toujours par sortir du puits».
Qu'en est-il
exactement? Hernando Calvo Ospina
qui a séjourné au Venezuela
témoigne: «(...) Lorsque j'ai annoncé à
quelques personnes que je partais au
Venezuela, j'ai immédiatement remarqué
une espèce de panique dans les voix et
sur les visages: «C'est la guerre
là-bas», «il y a plein de morts», «il
paraît que la police assassine...» Je
suis arrivé un jour de semaine dans
l'après-midi. Depuis l'aéroport jusqu'au
centre de Caracas, en plus d'une heure,
je n'ai vu aucune manifestation. Le
lendemain et le surlendemain, j'ai
parcouru, en voiture et à pied,
plusieurs quartiers de la capitale:
rien, pas une manifestation. Pourtant
elles ont bien eu lieu. Mais si je ne
les ai pas vues c'est parce qu'elles
sont de taille réduite et qu'elles se
déroulent dans des lieux bien précis.
Principalement dans quelques quartiers
de classe moyenne dont le maire est dans
l'opposition.» (2)
Replaçant la
réalité des manifestations qui existent
mais pas sous forme de raz de marée
décrits par les opposants au pouvoir
qui profitent du désordre pour se livrer
à des actes de violence qui appellent
naturellement une réponse des gardiens
de l’ordre : «Les manifestations
pacifiques de citoyens mécontents à
l'égard du gouvernement sont autorisées.
Elles rassemblent rarement plus de 500
personnes, mais la technique est de
placer des caméras de sorte à pouvoir
faire des prises spéciales pour montrer
«une foule» qui n'existe pas. Ensuite,
ces images sont lancées sur Internet
pour prouver la «force» de l'opposition.
C'est Mariana qui m'explique tout cela,
car elle a vu faire dans son immeuble.
Lorsque les manifestations prennent fin,
des hommes encagoulés se livrent à des
actes de violence ».
Hernando Calvo
Ospina nous informe aussi que les
manifestants ne sont pas des pauvres
mal nourris et qui se battent pour leur
survie mais ce sont des « casseurs »
extrêmistes, voire racistes qui
provoquent la police: «La plupart sont
jeunes, ils ont la peau claire et ont
l'air bien nourris. Ils portent des
insignes fascistes et nazis. Leurs
attaques les plus féroces contre la
police et les bâtiments ont lieu lorsque
la presse, surtout internationale, est à
leurs côtés. Parfois il y a plus de
journalistes que de casseurs. Sur
Internet on trouve des exemples à gogo.
Certains cagoulés transportent dans
leurs casques des caméras qui
retransmettent les scènes en direct sur
Internet. (...) certains émeutiers ont
même commis des crimes contre des
innocents ou contre les manifestants
eux-mêmes, que l'on attribue
immédiatement à la police de la
«dictature de Maduro». (...) »
Le but ultime est
le chaos conclus l’auteur qui rapporte
que les « chavistes » bien que soumis
plus que les autres aux austérités ne
tombent pas dans le jeu : « Une jeune
femme noire aux dents blanchissimes me
disait il y a deux jours, tout en me
préparant une galette de maïs au
fromage: «Ils cherchent à nous pousser,
nous les chavistes qui sommes des
millions, à l'affrontement avec cette
poignée de fous. Ils veulent emporter
notre pétrole en marchant sur nos
cendres.» (2)
Les pénuries au
Venezuela: mythes et réalités
Quelle est la
réalité économique? C'est un fait que le
Vénezuela qui a les premières ressources
mondiales a été frappé de plain-pied par
la chute des prix du pétrole. De
mon point de vue habitant un pays qui
connait les mêmes travers, n’a pas pu
mettre en place une politique de
production de richesse en dehors de la
rente pétrolière labile. Du fait de la
faible diversification, la politique
était surtout sociale, De plus le
Venezuela fait face à une opposition
qui veut le changement en surfant sur le
malaise social réel mais comme nous
allons le rapporter ; catalyser par
cette opposition qui met en œuvre les
conditions de la pénurie
La contribution
suivante donne un point de vue sur la
réalité des pénuries et les manœuvres
diaboliques pour créer des
pénuries artificielles notamment en
utilisant le levier de l’économie
parallèle : «(...) Une part croissante
des devises étrangères accordées par
l'État pour l'import est en réalité
directement placée à l'étranger. On
parle notamment d'importations
«fantômes». Fausses factures, transfert
d'argent liquide non déclaré aux douanes
et autres combines plus ou moins
élaborées ne manquent pas. C'est une
véritable fuite de capitaux! (...)
Certains secteurs privés se livrent en
effet à un véritable accaparement,
c'est-à-dire qu'ils accumulent et
stockent massivement des marchandises de
même espèce en vue de provoquer leur
raréfaction artificielle. D'ailleurs,
les caractéristiques des biens pour
lesquels on recense les principales
pénuries ne trompent pas: les pénuries
concernent principalement des biens et
non des services. Biens facilement
stockables et non périssables: denrées
alimentaires (pâtes, lait en poudre,
sucres,...), produits d'hygiène
personnel, produits d'hygiène, etc.
Pénuries recensées principalement dans
le commerce de détail: un restaurateur
se procurera plus facilement de la
farine de blé qu'un consommateur final.
Les biens accaparés par ces oligopoles
et monopoles privés sont ensuite
déversés sur des marchés parallèles:
marché noir local. (...)» (4)
«Les causes
réelles, poursuit le journaliste qui
incriminent l’opposition, des pénuries
recensées au Venezuela sont donc: des
importations fantômes'' et un
accaparement sélectif de biens de
première nécessité. Les acteurs
économiques qui se livrent à ce genre de
pratiques frauduleuses (...) ce sont des
intérêts principalement politiques qui
sont poursuivis. (...) Cette
déstabilisation socio-économique qui se
traduit par une déstabilisation sociale,
vise le monde du travail, coeur de
l'électorat chaviste alors que les
classes aisées sont épargnées (...)
Toutes les composantes de l'opposition
sont d'ailleurs mobilisées puisque les
médias d'opposition tant locaux
(majoritaires au Venezuela)
qu'internationaux participent également
à l'opération de déstabilisation en
mettant en place de vastes campagnes
médiatiques destinées à générer une
psychose et une peur de manquer au sein
de la population.» (3)
Thierry Deronne qui
vit au Venezuela donne un témoignage de
première main. Il nous décrit la
topologie de la localisation des marches
qui se déroulent dans les quartiers
riches. Il affirme qu’ à côté de
ce Venezuela décrit du feu et du sans ,
il y a les autres ceux qui travaillent
normalement. lLui aussi avance que le
Venezuela est victime d’une guerre
économique orchestrée de l’extérieur
mais mis en œuvre par l’opposition qui
dispose de moyens financiers et de la
couverture occidentale des médias.
Il écrit:
«Mettons-nous dans la peau d'un habitant
de la planète qui n'aurait que les
médias pour s'informer sur le Venezuela
et à qui jour après jour, on parlerait
de manifestants'' et de répression''
(...) Mais il n'y a pas de révolte
populaire au Venezuela. Malgré la guerre
économique la grande majorité de la
population vaque à ses occupations,
travaille, étudie, survit. C'est
pourquoi la droite organise ses marches
au départ des quartiers riches. C'est
pourquoi elle recourt à la violence et
au terrorisme, dont les foyers sont
localisés dans les municipalités de
droite. ll y a 90 pour cent de quartiers
populaires au Venezuela. Depuis la
disparition d'Hugo Chavez en 2013, le
Venezuela est victime d'une guerre
économique qui vise à priver la
population des biens essentiels,
principalement les aliments et les
médicaments. La droite locale renoue
avec certains éléments de la stratégie
mise en place jadis au Chili par le
tandem Nixon-Pinochet, en clair
provoquer l'exaspération des secteurs
populaires jusqu'au débordement de rage
et légitimer la violence. (...) Malgré
les mortiers, armes à feu, grenades ou
cocktails Molotov utilisés par les
manifestants «pacifiques» la loi
interdit à la Police ou la Garde
nationale d'user de leurs armes à feu.
Les manifestants de droite en profitent
pour pousser leur avantage, déverser
leur racisme sur les gardes ou
policiers, les provoquer à coups de jets
d'urine, d'excréments et de tirs à
balles réelles, guettant la réaction
pour les caméras de CNN.» (4)
Enfin l’auteur tord
le cou à deux mythes : «Le Venezuela est
un «régime dictatorial». Faux dit-il .
Depuis 1999, le Venezuela bolivarien a
organisé un nombre record de scrutins
(25), reconnus comme transparents par
les observateurs internationaux. Pour
Jimmy Carter qui a observé 98 élections
dans le monde, le Venezuela possède le
meilleur système électoral du monde. «Il
n'y a pas de liberté d'expression au
Venezuela.» Faux! dit il .Sur la plus de
1000 stations de radio et chaînes de
télévision 67% sont privées (la grande
majorité opposée à la Révolution
bolivarienne), 28% sont aux mains des
communautés, 5% sont propriété de
l'État. Sur les 108 journaux qui
existent, 97 sont privés et 11 publics.
67% de la population vénézuélienne a
accès à Internet.» (4)
Dans le même ordre,
le 5 mai 2017, de la maversation des
journaux main stream qui ont perdu leur
âme en jetant aux orties le serment de
Pullitzer, nous retrouvons encore une
fois le journal Le Monde qui
dénonce «la mort d'un leader étudiant
tué lors des protestations contre le
projet du président Maduro de convoquer
une Assemblée constituante». Or la
victime, Juan Bautista Lopez Manjarres
est un jeune dirigeant étudiant
révolutionnaire assassiné par un
commando de droite alors qu'il
participait a une réunion de soutien au
processus d'Assemblée constituante. Le
dernier tweet de Juan Bautista Lopez
Manjarres: la conférence de presse où il
annonçait le soutien du secteur étudiant
au processus de l'Assemblée
constituante.» (5)
Le Venezuela sera-t-il le prochain
champ de bataille entre les Etats-Unis
et la Russie?
Pourquoi créer le
chaos au Venezuela et ne pas laisser ce
pays gérer ses problèmes lui-même, Pour
rappel Nicolas Madouro a été élu
légalement , il n’y a pas eu de
contestation et son mandat ne se
termine que dans un an . L'un des
arguments mis en avant dans la politique
américaine est que les 300 milliards de
barils de pétrole ne soient pas pris par
les Russes et les Chinois. La
contribution suivante donne un
éclairage : « Les Etats-Unis ont depuis
longtemps les yeux rivés sur le
Venezuela, (...) Mais l'évolution des
circonstances au Venezuela pourrait
bientôt pousser les Etats-Unis à répéter
une pratique néfaste qu'ils ont réalisée
ailleurs, le financement d'une guerre
par procuration afin d'éviter que le
pétrole vénézuélien ne tombe dans les
mains des Russes et des Chinois. Les
Etats-Unis ont déjà émis des sanctions
distinctes contre le pays trois fois
cette année, Le projet de loi, intitulé
«Loi sur l'assistance humanitaire et la
défense de la gouvernance démocratique
au Venezuela» (S.1018), débloquerait 20
millions $ à l'opposition vénézuélienne,
qui a déjà reçu environ 50 à 60 millions
$ depuis l'élection de Chávez en 1998 ».
(6)
« De toute
évidence, lit on dans cette
contribution, la compagnie pétrolière
appartenant à l'État du Venezuela Pdvsa
est déjà au bord de l'effondrement.
(...) Bien que la Russie et le Venezuela
jouissent d'une alliance politique, la
Russie a déjà pris des mesures en cas de
dette impayée. En avril, une compagnie
maritime d'Etat russe a retenu 30
millions $ sur le pétrole vénézuélien
pour une dette impayée de Pdvsa. Rosneft
intenterait probablement un procès en
cas de défaut majeur. Si un tel
événement devait se produire, cela
signifierait que Rosneft prendrait le
contrôle d'une partie importante de
Pdvsa. Comme le dit clairement le texte
de S.1018, Citgo, une filiale américaine
de Pdvsa, «contrôle les infrastructures
énergétiques essentielles dans 19 Etats
aux Etats-Unis». Il semble douteux que
l'establishment états-unien reste les
bras croisés pendant que la Russie entre
en possession d'une participation dans
la société de l'un de ses plus grands
raffineurs de pétrole.» (6)
L’auteur conclut en
écrivant que les Etats Unis ne
permettront pas que les réserves
vénézuéliennes lui échappent au profit
de la Chine ou de la Russie « En outre,
le Venezuela a souscrit plusieurs de ses
prêts avec la Chine, un défaut de
paiement du Venezuela signifierait que
des quantités importantes de pétrole
vénézuélien pourraient aussi passer dans
les mains des Chinois. (...) A
l'inverse, si l'opposition financée par
des États-Unis au Venezuela prenait le
contrôle suite à un défaut de
l'administration actuelle, elle
renierait probablement à la Russie et à
la Chine les garanties promises sur le
pétrole vénézuélien à la demande de
leurs donateurs de longue date à
Washington. Il est très peu probable que
la Russie et la Chine renonceraient
volontiers à des milliards de dollars de
pétrole et de devises pour un régime
fantoche des États-Unis. (...) Les
Etats-Unis veulent-ils transformer
volontairement le Venezuela en une autre
Syrie juste pour éviter que son pétrole
ne tombe entre les mains russes? La
taille et la valeur des réserves de
pétrole du Venezuela sont telles que
cela paraît probable.» (6).
Un autre point de
vue qui me parait plus juste sur
le rôle de la Russie est donnée par
Oscar Fortin qui pense que la Russie ne
va pas laisser tomber Maduro et met en
garde contre toute tentative de
déstabilisation : « Vladimir Poutine
répète à qui veut l'entendre que le
droit international doit être respecté
et que les problèmes internes du
Venezuela doivent être résolus par les
Vénézuéliens et Vénézuéliennes.
L'arrivée de Poutine au Venezuela va
vite confronter les véritables
intentions de ceux qui veulent aider le
Venezuela à s'en sortir. (...) Pour ceux
qui seraient tentés d'envahir
militairement le Venezuela, mieux vaut
qu'ils y pensent à deux reprises avant
de passer à l'action. Les sept bases
militaires des États-Unis en Colombie et
la quatrième flotte navale dans le
Pacifique Sud demeurent toujours une
menace pour le Venezuela, mais l'arrivée
d'armements modernes et sophistiqués
devra être prise en considération.
Espérons que les bonnes volontés,
dépouillées de leurs ambitions de
pouvoir et de domination, sauront
trouver la voie de la paix.»
Conclusion
C'est un fait pour
une grande part, le Venezuela fait face
à une réelle déstabilisation pour mettre
un pouvoir néo-libéral qui va détricoter
les avancées de Chavez. Mais il ne faut
pas occulter la malvie du fait à des
pénuries peut être pas de la même
ampleur que celles déclarées par
l’opposition. Il fait face aussi à la
pénurie climatique d’eau qui fait que
les barrages n’arrivent pas à
produire de l’électricité en quantité
suffisante La même sociale
-certes plus juste- mais qui ne crée pas
de richesse. Faire des logements,
améliorer le système de santé, donner
des subventions tous azimuts est
possible avec un baril à plus de 100
dollars. Ce n'est plus possible quand le
prix du baril est de 50 dollars.
Il eut fallu en
période de farniente penser aux années
de vaches maigres après l’utopie
chaviste et avoir la présence d’esprit
de ne pas se laisser piéger Il eut
fallu investir dans les énergies
renouvelables quand le pétrole était au
plus haut pour en utilisant l’argent de
la rente pour créer de la valeur de
l’emploi en un mot de la richesse Nous
en parlons en Algérie comme le
Venezuela depuis 30 ans. Seule une
transition vers le développement humain
durable permettra de ramener la
sérénité dans ce pays.
1 http://reseauinternational.net/le-monde-lache-par-la-bbc-la-droite-venezuelienne-revele-son-objectif-dun-coup-detat/#9R5Qf7VCZTfd3Pmx.99
2.
https://www.legrandsoir.info/venezuela-qui-sont-les-violents.html
3.
http://www.mondialisation.ca/les-penuries-au-venezuela-mythes-et-realite/5592488
4.Thierry Deronne,
https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/08/04/venezuela-la-presse-francaise-lachee-par-sa-source/.
5.
https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/05/20/comment-le-monde-invente-la-repression-au-venezuela/
6.
http://www.mintpressnews.com/will-venezuela-be-the-battleground-in-the-next-u-s-russia-proxy-war/228083/
7.Oscar Fortin Le
19 mai, 2017
http://humanisme.blogspoot.com
Article de
référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/268149-la-realite-et-le-bashing-mediatique-occidental.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 26 mai 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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