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Le processus de la soumission arabe ruiné,
un grand revers pour le projet hégémonique

Akil Cheikh Hussein

Jeudi 7 août 2014

Aurait-il été possible que les événements en cours dans le monde arabe depuis trois décennies aient eu lieu si le régime impérial du Chah d’Iran n’avait pas été renversé? Que le phénomène takfiri ait-il pu voir le jour indépendamment  du conflit entre l’axe israélo-américain et l’axe de la Résistance qui est devenu un fait incontournable depuis la victoire de la Révolution Islamique en Iran?

Le siècle dernier a été marqué par deux événements qui ont consolidé le sentiment que le monde et la région arabe en particulier n’avaient plus d’avenir  autre que celui de vivre sous l’hégémonie occidentale.

Le premier fut l’effondrement de l’empire, ou califat, ottoman en tant que couronnement  de la première guerre mondiale.  Le second fut l’effondrement de l’Union soviétique en tant que couronnement de la guerre froide et de la bipolarité mondiale.  

L’effondrement ottoman a permis à l’Angleterre et à la France -qui imposaient leur hégémonie sur la quasi-totalité du monde- de se partager le Levant qui constituait jusqu’alors une partie intégrante de l’empire ottoman. Il a surtout rendu possible la spoliation de la Palestine par les Sionistes soutenus par les puissances occidentales.

En dépit des espoirs axés sur l’instauration de l’unité arabe et sur la libération de la Palestine, espoirs qui se sont évaporés depuis la défaite des Arabes en juin 1967, il n’était plus possible de voir dans l’histoire actuelle de la région arabe autre chose que celle de l’approfondissement de l’hégémonie imposée par l’axe israélo-américain. Et en même temps, une histoire de la certitude de plus en plus ferme de la part de cet axe dans son pouvoir de contrôler sans partage l’avenir proche et lointain de la région.

Quant à l’effondrement de l’Union soviétique, Il ne pouvait que consolider cette certitude non seulement pour ce qui est du contrôle de la région arabe, mais aussi pour ce qui est du monde entier. D’où l’apparition des théories sur la fin de l’Histoire et la levée du soleil de l’empire américain mondial. 

L’événement qui a tracé l’avenir de la région

Cependant un troisième événement est intervenu pour troubler les eaux  limpides de la marre des certitudes pour lesquelles le monde serait tombé comme un fruit mur sous la main de Washington. Il s’agit de la Révolution islamique qui a renversé le régime du Chah, l’un des plus importants supports du projet israélo-américain et qui, tout comme l’entité sioniste, fut une massue brandie face à toute tentative de libération sur le plan régional.

Depuis la victoire de la Révolution islamique qui a placé la cause palestinienne à la tête de ses priorités, il était devenu clair que le processus de soumission arabe qui répond parfaitement aux exigences du projet hégémonique israélo-américain ne constitue plus le trait le plus saillant dans l’histoire de cette période. Et ce même si ce processus inauguré, en 1979, par les accords de Camp David avait acquis une force nouvelle avec la signature des accords d’Oslo, en 1993, et de Wadi Araba, en 1994.

Il était naturel pour l’émergence d’une puissance opposée à l’Etat de soumission dans lequel s’étaient engagés la plupart des régimes arabes de susciter les inquiétudes de l’axe israélo-américain et de le pousser à agir par tous les moyens pour liquider la République islamique comme une condition indispensable pour aller plus en avant dans l’imposition totale de la soumission aux pays arabes.

D’où, aucun jour ne s’est passé depuis la victoire de la République islamique, il y a 35 ans, sans la survenue d’un événement en relation avec les efforts déployés en vue de liquider cette République. Cela veut dire que l’histoire de la région à l’époque en question n’était plus autre chose que celle des tentatives visant à la liquider. Mais aussi celle de l’échec cuisant de toutes ces tentatives.

La guerre injuste lancée, durant huit longues années, par le régime de Saddam Hussein, n’a pas pu aboutir malgré le soutien arabe et régional sur les plans du financement, de l’armement et de l’envoi des armées et des mercenaires sur le front de la guerre. De plus, elle a mis ce régime dans une impasse avant de s’écrouler sous les frappes d’une alliance dirigée par Washington.

Il est certain que le fiasco de cette guerre qui a eu lieu à peu près simultanément avec une guerre que le Taliban d’Afghanistan a renoncé à lancer contre l’Iran au dernier moment, a poussé les Etats-Unis à s’acquitter eux-mêmes de cette tâche et à assiéger l’Iran en envahissant l’Afghanistan et l’Irak, c’est-à-dire les deux pays qui jouxtent l’Iran de l’est et de l’ouest. En même temps, Washington a déployé ses flottes et ses bases militaires non loin des frontières et des côtes iraniennes.

Des sauts surprenants

En dépit du boycott économique, des pressions politiques et des menaces américaines et /ou israéliennes quasi-quotidiennes de s’attaquer à l’Iran, menaces dont aucune n’a été mise en application en raison de la hantise face aux capacités militaires iraniennes, l’Iran a pu -tout en comptant sur ses seules potentialités- réaliser des sauts surprenants sur tous les plans économiques, scientifiques, militaires, culturels et diplomatiques. Et le tout, sans s’arrêter de fournir des aides aux mouvements de libération et de résistance dans la région et partout dans le monde.

Ces aides ont joué un rôle essentiel dans la mise en échec de la guerre contre la Syrie ainsi que dans les victoires réalisées par la Résistance au Liban et à Gaza. Des victoires qui ont certes inversé les rapports de forces et introduit l’entité sioniste, ses parrains occidentaux et leurs outils arabes dans un contexte de recul ouvert à la défaite finale et à la récupération par les peuples de la région de leurs droits usurpés.

D’un autre côté, le pari des forces hégémoniques sur le «Printemps arabe» et ses sécrétions takfiri et terroristes en tant que carte dans la confrontation est voué à l’échec. Pour la simple raison de la prise de conscience chez les peuples arabes dans les pays envahis par cette vague terroriste,  face à ses scandales et ses monstruosités. Cela laisse prévoir que l’avenir proche sera l’ère des grandes évolutions qui s’inspireront de la Révolution islamique et mettront en faillite les projets hégémoniques des Etats-Unis et de l’entité sioniste.

Source: French.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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