Algérie
patriotique
La journaliste d’Al-Jazeera Khadidja
Benguenna aux Algériens : «Vous allez
voir ce qui va vous arriver !»
Aït Amara
Khadidja
Benguenna D.R.
Mardi 25 août 2015
L’employée originaire d’Algérie de la
chaîne de propagande islamiste Al-Jazeera,
Khadidja Benguenna, jubile à la vue des
cours du pétrole dégringolant et promet
le pire aux Algériens qu'elle nargue
dans un message laconique posté sur sa
page Facebook. «Le prix du pétrole est
sous la barre des 40 dollars. Vous
pouvez dire adieu à la paix sociale une
fois que les caisses seront vides ! Rira
bien qui rira le dernier !» s’est
réjouie sans retenue la présentatrice
vedette installée à Doha depuis le
milieu des années 1990 et honorée
récemment à Alger par la Télévision
gouvernementale. Les propos insultants
et provocateurs de cette diplômée de
l’université d’Alger qui a rejoint les
rangs d’Al-Jazeera dès sa création,
peinent à cacher sa rancœur et sa haine
envers son pays, après avoir subi
l'avanie des responsables de la
Télévision publique algérienne où elle a
fait ses premières classes, avant de
jeter l’éponge et de s’envoler pour la
capitale qatarie en même temps que de
nombreux autres journalistes et
présentateurs de l’ex-Unique. Sans doute
brimée et défavorisée par les
responsables de la chaîne à l’époque,
Khadidja Benguenna nourrit, depuis, une
frustration et une rancœur aveuglantes
qui lui ôtent le sens du discernement.
Elle fera partie du carré des Algériens
qui participeront à la propagande
pro-islamiste durant les années du
terrorisme sanglant, accréditant de
fausses informations et relayant les
attentats et les massacres des GIA avec
un sadisme draculien, rendant ainsi
service à ces groupes islamistes armés,
sous l’impulsion d’une direction d’Al-Jazeera
ouvertement et entièrement inféodée aux
Frères musulmans égyptiens. Partie de
son quartier d’El-Biar, sur les hauteurs
d’Alger, sans foulard, elle enfilera la
tenue officielle de cette confrérie
intégriste – contrairement à un grand
nombre de ses collègues femmes, dont
beaucoup finiront par rendre le tablier
pour ne pas prendre part à la
destruction systématique de leur pays –
quelques mois à peine après son
recrutement à Doha, signe de sa
conversion précoce aux thèses
intégristes et à sa réceptivité à
l’endoctrinement de la secte égyptienne
au service de laquelle elle se consacre
corps et âme. Khadidja Benguenna, perçue
comme une icône de la télévision par ses
pairs en Algérie, a créé une émulation
collective avec son accent fait
d’amplifications consonantiques, sa
préciosité et son raffinement et sa
délicatesse artificiels, servant ainsi
de modèle aux générations montantes de
présentatrices officiant sur les
différentes chaînes privées algériennes.
Le «printemps arabe», ces soulèvements
programmés contre les dictatures qui ont
aggravé une situation déjà désastreuse
dans cette partie sous-développée du
monde, lui avait redonné un espoir tel
qu’elle s’adonne pleinement, depuis les
premières émeutes en Tunisie et en
Egypte jusqu’à la guerre civile en
Libye, au Yémen et en Syrie, au métier
de prédilection d’Al-Jazeera : l’action
psychologique exercée sur les
populations du monde dit arabe dont elle
manipule les émotions au détriment de la
faculté de raisonnement, visant à les
embrigader dans les rangs de Daech et
d’Al-Qaïda dont elle est le porte-voix.
Khadidja Benguenna, elle-même victime de
ce contrôle mental, participe
inconsciemment et impulsivement à
l’effondrement de son pays de naissance
et à la dévastation de son propre
peuple, en croyant à tort qu’elle
s’oppose au système qui, n’empêche, lui
fait les yeux doux. Une cure de
déshypnose s’impose.
M. Aït Amara
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