Algérie
Ferme riposte de l’armée suite à
l’attentat d’Aïn Defla
sur fond de complots en cours contre
l’Algérie
M. Aït Amara
Photo:
D.R.
Mercredi 22 juillet 2015
Des sources informées ont confirmé à
notre site l’élimination de plusieurs
terroristes suite à l’attentat commis
par un groupe armé à Aïn Defla et qui a
coûté la vie à neuf soldats de l’ANP.
Comme il fallait s’y attendre, la
riposte de l’armée a été aussi diligente
que fulgurante. L’opération est toujours
en cours, précisent nos sources et le
ministère de la Défense nationale
devrait en annoncer le résultat
définitif dans les prochaines heures. Le
communiqué du MDN, suite à l’attentat d’Aïn
Defla, était clair. Il parlait de
traquer les criminels et de les abattre.
Une démarche saluée par les Algériens,
conscients que la lutte antiterroriste
ne saurait s’accommoder de
considérations droits-de-l’hommistes
dont certains pays occidentaux se sont
longtemps prévalus pour gêner, voire
empêcher le long et éreintant combat que
les Algériens ont mené avec courage et
résolution contre les hordes sauvages
qui tuaient et massacraient hommes,
femmes et enfants par dizaines de
milliers, sans que ces mêmes Occidentaux
bougent le petit doigt. Plus grave,
pendant que des citoyens algériens
étaient égorgés et que des voitures
piégées faisaient un grand nombre de
victimes, ces Occidentaux ouvraient
leurs portes aux commanditaires de ces
actes abjects, aux apologues de la
violence et aux zélateurs de
l’extrémisme religieux qui
applaudissaient les attentats des deux
mains à partir de Washington, de Paris,
de Londres, de Berlin et de Genève.
Malgré la multiplication des attentats
terroristes en France, en Tunisie, en
Egypte, au Koweït et même en Arabie
Saoudite – lieu de naissance du
terrorisme d’obédience wahhabite –, et
malgré la menace sérieuse et persistante
qui pèse sur plusieurs autres pays
arabes, musulmans et occidentaux, il
s’en trouve encore des esprits
malveillants ou ignorants qui
s’interrogent toujours sur la méthode à
adopter pour faire face aux GIA et à
leurs succédanés Al-Qaïda et Daech. Les
véritables connaisseurs de la nébuleuse
terroriste savent et ne cessent
d’avertir que le seul moyen de mettre
fin à la barbarie des hordes sauvages
repose sur trois principes fondamentaux
que l’Algérie défend depuis plusieurs
décennies, sans que ses mises en garde
n’aient été prises en considération dans
les années 1990 : une guerre sans merci
sur le terrain, un assèchement des
ressources des groupes islamistes armés
et des actions visant à éviter
l’endoctrinement et le recrutement de
nouveaux adeptes dans les rangs de ces
sectes barbares. Ces experts étaient
unanimes à dire, au moment de l’attaque
contre le site gazier de Tiguentourine,
que les terroristes qui s’étaient
infiltrés sur le sol algérien à partir
de la Libye savaient, de toutes les
façons, qu’ils n’allaient pas en
ressortir vivants face à la redoutable
machine de guerre antiterroriste
algérienne et à la doctrine de l’Algérie
qui, comme l’avait précisé le ministre
de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, à
l’époque, «écoute les revendications des
preneurs d’otages, mais ne négocie pas».
Or, c’est justement cette attitude
poltronne et égoïste de certains pays
comme le Japon, qui avait essayé
d’entrer en contact avec les terroristes
pour tenter de négocier une libération
des otages nippons, qui a, entre autres,
accéléré l’assaut donné par les forces
spéciales et les groupes d'intervention
dépêchés de Biskra et d'Alger.
L’opération, menée avec brio par les
militaires algériens et qui s’était
soldée par l’élimination de tous les
affidés d’Al-Qaïda, avait, en fait,
servi de «test grandeur nature» à
certaines capitales et officines
occidentales qui voulaient connaître les
capacités opérationnelles des services
de sécurité algériens et leur aptitude
réelle face à une attaque terroriste
d’une telle ampleur. Tiguentourine a
servi à annuler ou, du moins, à retarder
le projet de «libyanisation» de
l’Algérie, une action tant souhaitée par
Nicolas Sarkozy qui vient d’en faire la
démonstration à partir de Tunis, où il a
dit, sans rougir, regretter que la Libye
«ait été abandonnée» après son départ de
l’Elysée. Sarkozy n’a pas manqué de
faire part de ses «inquiétudes» quant au
«devenir de l’Algérie», comme s’il
faisait allusion à une «nécessaire
intervention étrangère pour y rétablir
la paix». La dernière sortie du candidat
à la prochaine présidentielle française
a, en tout cas, le mérite de préparer
les Algériens à l’après-2017, si jamais
ce trublion à la solde des Etats-Unis,
qui représente un véritable danger pour
la stabilité de la Méditerranée,
revenait au pouvoir.
M. Aït Amara
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