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Ynetnews
Tempête à droite et à gauche après
les déclarations d'un officier
sur les liens entre armée et colons
[un
officier israélien a osé dénoncer les liens d'amitié entre
l'armée et les colons. Tempête.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,3301523,00.html
Yediot Aharonot, 9 septembre 2006
Les déclarations du commandant sortant pour la Samarie (1),
Youval Bazak, pour qui Tsahal n'aurait pas dû entretenir des
liens d'amitié avec les colons, ont déclenché une tempête à
gauche comme à droite.
Yariv Oppenheimer, secrétaire général de Shalom Arshav (La Paix
Maintenant) : «J'espère que ces déclarations vont allumer une
lumière rouge au ministère de la défense, et qu'un changement
de politique en résultera.»
Bazak avait déclaré dans son interview : «les relations entre
l'armée et les colons n'étaient pas appropriées. Il y a eu de
trop nombreuses amitiés. Souvent, au nom de cette amitié, l'armée
ne s'est pas rendu compte de sa responsabilité, comme dans le cas
des colonies sauvages. Trop
souvent, nous avons fermé les yeux. Cela représentait un inconvénient
quand il s'agissait de faire régner l'ordre et l'état de droit.»
«Les remarques de Bazak correspondent aux faits que nous avons
observés sur le terrain», a déclaré l'organisation Yesh Din,
qui dit surveiller les violations des droits de l'homme commises
par les colons.
Le militant de droite Itamar Ben Gvir : «Est-il surprenant que
Tsahal ait été battu au Liban ? Avec des officiers comme ça,
pour qui les colons sont l'ennemi, et la jeunesse des collines le
danger, il n'est pas surprenant que dans le combat réel, contre
l'ennemi réel, nous ayons perdu. Bazak, ils t'attendent à Shalom
Arshav !»
(1) de façon générale, nous essayons de ne pas employer les
termes "Judée" ou "Samarie", qui désignent
la Cisjordanie et qui impliquent une connotation annexionniste. En
l'occurrence, nous n'avons pas le choix (ndt) |