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Parti antisioniste
Expulsions de Roms:
Alain Minc réagit aux propos du pape Benoît XVI
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Lundi 30 août 2010
Economiste, essayiste
et dirigeant d'entreprise, Alain Minc est un conseiller
officieux de Nicolas Sarkozy. Ses visites en soirée à l’Elysée
l’ont fait surnommer « le visiteur du soir ». Ses origines
polonaises et juives – habilement mises en avant quand il le
faut – et ses réussites universitaires et professionnelles
voudraient faire de M. Minc un exemple réussi d’intégration
républicaine. Habitué des conseils d'administration et des
plateaux télévisés, Alain Minc a généralement réponse à tout. Il
est donc parfaitement autorisé à nous donner son point de vue
sur les allusions de Benoît XVI aux expulsions de Roms par
l’État français.
Interrogé à ce propos sur France Inter, mercredi 25
août, Alain Minc avait juste envie « d’exploser un peu ».
« On peut discuter de ce que l’on veut sur l’affaire des
Roms, mais pas un pape allemand ». Et d’ajouter, « Jean-Paul
II peut-être, mais pas lui » (allusion faite aux origines
polonaises de Jean-Paul II). Puis, il a laissé entendre que de
part sa nationalité, Benoît XVI était un héritier du régime
nazi: « Son insensibilité qu’on a mesurée quand il a
réinstallé un évêque révisionniste, son insensibilité à
l’Histoire, dont il est comme tous les Allemands un héritier,
non pas un coupable mais un héritier ». Voilà l’état
d’esprit d’un conseiller officieux du Président de la
République ! On ne peut pas parler du problème des Roms
avec un pape parce qu’il est allemand, donc héritier de la
période hitlérienne… De plus, l’insensibilité du pape serait
allée jusqu’à réinstaller un évêque dit révisionniste
(Monseigneur Richard Williamson). La cause est entendue : Benoît
XVI n’a pas voix au chapitre concernant les Roms parce qu’il est
Allemand et pape ayant levé l’excommunication de Monseigneur
Williamson.
Tout Allemand est donc « héritier d’Adolphe Hitler ». Une
question vient alors à l’esprit : de quoi un Allemand a-t’il par
conséquent le droit de parler ? Puisque tout Allemand est
« héritier du passé de l’Allemagne » (qui a perdu la
guerre), il n’est autorisé à faire que ce que l’on fait quand on
hérite d’un « passif » : payer ! C’est d’ailleurs ce que
fait l’Allemagne depuis 1945 en versant, chaque année, d’énormes
indemnités à l’entité sioniste qui n’existait pas au moment de
la deuxième guerre mondiale. Ces indemnités sont également
versées à des associations opaques dirigées par des sionistes
nord-américains, dont les prétendus bénéficiaires (les victimes
juives de la deuxième guerre mondiale) n’en voient que rarement
la couleur. Voilà donc sans doute pour M. Minc quelle doit être
en 2010 la fonction de l’Allemand : se taire et payer. La
complicité servile d’Angela Merkel et de son gouvernement envers
l’entité sioniste n’empêchera pas Alain Minc et de nombreux
sionistes qui ont pris goût aux indemnisations, de dire que
« l’Allemand reste toujours l’Allemand ». Si, en plus, cet
Allemand est pape (donc catholique), et qu’il n’a pas cru bon de
persécuter un de ses évêques aux opinions non conformes sur un
point d’histoire, alors il n’y a plus rien à dire...
Il est vrai que les bonnes manières se perdent. Pour qui se
prend ce catholique allemand devenu pape, et qui ose donner des
leçons à M. Sarkozy, l’ami d’Israël ? Benoît XVI devrait
savoir qu’être ami d’Israël est un statut qui vous met au-dessus
de toute critique et vous assure une totale impunité. Alors
qu’être Allemand fait de vous un éternel héritier qui doit
expier ses fautes jusqu’à la fin des temps. Alain Minc a eu au
moins le mérite de le dire crûment !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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