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Parti antisioniste
Europe: nouvelle
frontière !
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Samedi 29 mai 2010
C’est à Paris, ce 27 mai 2010, qu’a eu lieu l’adhésion d’Israël
à l’OCDE. Netanyahu s’est déplacé à cette occasion. Bien
entendu, l’événement est présenté par les sionistes comme une
victoire de la politique israélienne. Mais quelles en sont les
conséquences pour la France ?
Il s’agit d’abord d’un certificat de bonne conduite décerné par
l’Union européenne aux dirigeants de Tel-Aviv. Par ce geste, les
gouvernements européens ont donné leur caution morale à
l’agression et aux crimes de guerre commis contre la population
civile de Gaza, ainsi qu'à la transformation de Gaza en un
ghetto où la population, prise en otage, souffre chaque jour des
privations. C’est l’approbation par les gouvernements européens
de l’expulsion massive des populations palestiniennes, de la
confiscation de leurs terres, de la destruction de leurs
maisons, de la construction du mur, et des check-point
permanents et humiliants pour les habitants de Palestine. C’est
un encouragement de plus à un État revendiquant et pratiquant
ouvertement l’apartheid. C’est un soutien à un État belliciste
qui n’a jamais caché son mépris du droit international.
L’adhésion d’Israël à l’OCDE signifie que le masque démocratique
de l’Union européenne est tombé, depuis longtemps, pour le plus
grand profit du sionisme.
Cette adhésion c’est également, sous couvert de coopération, des
transferts technologiques à usage militaire vers Israël, ainsi
que l’arrivée en France de produits agricoles israéliens
provenant de colonies en Cisjordanie et cultivés par des
saisonniers arabes ou immigrés dont on imagine les conditions de
vie et de travail.
Mais il y a plus grave. En acceptant l’entité sioniste à l’OCDE,
ce qui est le premier pas vers l’intégration à l’Union
européenne, nous venons d’acquérir sans trop nous en apercevoir
une nouvelle frontière !
Par cette adhésion, l’Europe est, de fait, frontalière avec la
Palestine, la Syrie, le Liban, la Jordanie et l’Égypte.
Autrement dit, nous sommes davantage impliqués aux côtés de
Tel-Aviv dans le conflit du Moyen-Orient. Pour l’opinion
publique arabe et internationale, il y a longtemps que la France
n’apparait plus comme un arbitre ou un médiateur indépendant,
mais comme un auxiliaire et un complice de l’État hébreux.
L’adhésion officialise une réalité. C’est un pas de plus vers la
participation de l’Union européenne, et surtout de la France,
dans la guerre que préparent les sionistes contre le Front de la
Résistance (Gaza, Syrie, Liban, Iran). Et ce n’est pas un hasard
si, lors de leur entrevue à Paris, MM. Sarkozy et Netanyahu ont
appelé à durcir les sanctions contre la République Islamique
d’Iran. Et bien-sûr, pas un mot sur le nucléaire israélien, sur
le blocus de Gaza, sur les milliers de prisonniers palestiniens
et sur la colonisation juive qui s’intensifie.
Frappés de plein fouet par cette crise économique, qui n’est au
fond que la crise d’un système mondial dont le sionisme est le
pivot, beaucoup de nos compatriotes pensent d’abord aux
questions immédiates : emploi, retraite, services publiques,
pouvoir d’achat. Ils ont raison, nous les comprenons et nous les
soutenons dans leurs combats au quotidien. Mais qu’ils
n’oublient pas que les crises économiques d’une telle ampleur
débouchent généralement sur des guerres permettant au système de
se survivre.
Nous savons qui a su tirer profit des deux précédentes guerres
mondiales (déclaration Balfour en 1917, création d’Israël en
1948). Ne permettons pas cette fois-ci au sionisme de nous
entraîner dans une guerre qui n’est pas la nôtre. Il faut que
nos concitoyens comprennent que le lobby sioniste est aux
commandes à Paris, et que chaque jour un peu plus il nous
conduit vers une catastrophe.
Il est encore temps pour réagir !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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