Opinion
Une troisième
guerre mondiale pour Israël ?
Yahia
Gouasmi
Quelques-uns des derniers résistants...
Jeudi 20 décembre 2012
Dans notre
dernier article, nous parlions de
reconstituer le puzzle qui nous
dévoilerait parfaitement la stratégie
géopolitique planifiée au Moyen-Orient.
L’Etat sioniste d’Israël en est
l’épicentre et son image centrale.
Plutôt que de vous décrire le puzzle
dans son ensemble, nous vous invitons à
regarder notre monde dans sa globalité.
En 1948, l’ONU hisse le drapeau de
l’entité sioniste aux côtés de ceux des
autres nations pendant que la majorité
des pays arabes subissaient le joug des
colonisateurs. Aujourd’hui encore, à
chacune de leur élection, les Etats-Unis
et l’Occident déclarent à leur lobby
respectif (sioniste) que l’Etat d’Israël
n’est pas négociable et que sa sécurité
passe avant tout ; un crédo qui en dit
long…
Il ne faut pas être sorcier pour
comprendre que c’est à sa soumission que
les nations sont appelées à travers
cette reconnaissance. Cette soumission
passe par une pédagogie et une
programmation dont les mots clés sont
liberté, démocratie, FMI, économie,
investissement (gaz, pétrole, banque,
ressources minières, bois et
développement). Ainsi, les pays
colonisés restent soumis et encore plus
asservis à cette reconnaissance et à
l’Etat sioniste d’Israël.
Ce grand leurre a permis à tous les
gouvernements fantoches et menteurs
(colonisateurs et colonisés) de ruiner
leur nation.
La résistance passe d’abord au siège
de l’ONU avec les Etats permanents du
Conseil de sécurité. Russes et Chinois
bloquent toute résolution, conscients
que leur survie en dépend. L’un (Russie)
détient gisements de gaz, de pétrole et
armes nucléaires et l’autre (Chine) est
la première puissance économique du
monde et détient également l’arme
nucléaire.
La personnalité des Russes et des
Chinois montre que la fierté, la
liberté, l’honneur et la justice ne sont
pas des mots vains et sans ces valeurs,
ils auraient été effacés de l’histoire.
Jamais la Russie, ni la Chine ne se
prosterneront devant Israël. Ne soyons
pas étonnés, d’ailleurs, que dans un
avenir proche, les représentations
diplomatiques israéliennes soient
appelées à quitter ces territoires !
En dépit des sanctions à leur
encontre, la Syrie, le Liban et l’Iran
résistent et selon le Parti Anti
Sioniste, la Syrie est un enjeu et une
enchère. Les sanctions n’ont pas eu
l’effet escompté et à défaut d’une
guerre contre l’Iran, on se focalise sur
la Syrie. Combien de temps encore la
nation syrienne sera-t-elle l’otage de
ce grand bluff ?
En ces temps et ces bouleversements,
le risque est encore plus grand.
Sommes-nous à l’aube de la troisième
guerre mondiale ? Les terroristes
syriens et leurs alliés ne nous
préparent-ils pas à ce que Tel-Aviv soit
touché par le gaz sarin ? Ou alors, les
bateaux russes, en poste dans les eaux
territoriales syriennes, ne seront-ils
pas touchés par ces missiles de l’OTAN
fournis aux terroristes ?
Nous comprenons pourquoi aujourd’hui,
l’OTAN installe, dans l’urgence, des
systèmes anti-missiles Patriot
aux frontières turques.
Yahia
Gouasmi, président du Parti
Anti Sioniste
Le sommaire du Parti Anti Sioniste
Les dernières mises à jour
|