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Parti antisioniste
« Terrorisme nucléaire »... Qui sera la cible?
Yahia Gouasmi
Mercredi 14 avril 2010
En ce moment (12 et
13 avril) se déroule à Washington un sommet contre le «
terrorisme nucléaire ».
A l’heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas encore la
résolution finale (s’il y en a une) ou les différentes positions
qui auront été adoptées par les participants. Rien n’a été
épargné par Barack Obama pour donner à ce sommet tout le
prestige qui convient : comparaison avec la Conférence de San
Francisco d’avril 1945 qui a fondé les Nations Unies (ce «
machin » comme l’avait défini le Général-de-Gaulle). Tout le
monde, aujourd’hui, peut constater l’inutilité de cette
institution et son rôle de paravent légal pour les grandes
puissances du moment.
A ce sommet participent 47 pays dont 38 chefs d’Etat ou de
gouvernement. Certains pays n’ont pas été invités (la Corée du
Nord, l’Iran, la Biélorussie et la Syrie). L’ordre du jour a été
défini par Barack Obama : « le terrorisme nucléaire est la
plus grande menace pour les États-Unis et le reste du monde
». Et d’ajouter : « nous savons que des organisations comme
Al-Qaida sont en train d’essayer de mettre la main sur une arme
nucléaire ».
Nous comprenons mieux maintenant le but réel de ce sommet :
permettre à Obama de continuer sa préparation psychologique de
l’opinion en vue d’une agression contre l’Iran. Les deux
dernières agressions nord américaines (contre l’Afghanistan et
l’Iraq) avaient été précédées par le fameux 11 septembre. Nous
laissons à chacun le soin de penser ce qu’il veut de cet «
attentat »… Nous connaissons la suite : dénonciation de la
présence « d’armes de destruction massive » et invasion de
l’Iraq. Bien-sûr, l’Iraq ne possédait aucune arme de destruction
massive.
Tout indique que le « terrorisme nucléaire » d’Obama est destiné
à jouer le même rôle d’intoxication et de propagande que « les
armes de destruction massive » de M. Bush. Il s’agit donc de
conditionner l’opinion, de lui agiter une nouvelle menace, et
bien entendu on nous ressort le fameux Al-Qaida et son
insaisissable Ben Laden. Dans le cas de
Bush, l’attentat-provocation avait précédé la campagne
d’intoxication sur « les armes de destruction massive ».
Nous prépare-t-on un scénario inverse ? Avec M. Obama, il
se peut que l’intoxication précède, cette fois-ci, l’attentat.
Cette hypothèse n’est pas du tout à exclure quand on connaît les
soutiens de sa candidature (le lobby sioniste américain) et les
illusions que ce Président a pu semer dans une partie de
l’opinion mondiale, pendant un certain temps. Ses origines
(malgré un parcours personnel et politique assez nébuleux), ont
pu faire croire que quelque chose avait changé à la Maison
Blanche. C’est ignorer totalement le mode de sélection des
candidats à la présidentielle nord américaine et les gages de
fidélité qu’il faut avoir donné au lobby sioniste
américain (AIPAC, entre autres). Ainsi l’entourage proche du
Président (des sionistes confirmés) est là pour rappeler à Obama
ce pour quoi on l’a poussé à la présidence.
On constate que Netanyahou boycotte le sommet nucléaire de
Washington. La seule puissance nucléaire du Moyen-Orient sera
représentée par M. Dan Meridor, qui n’est pas une personnalité
israélienne de deuxième plan, puisque Vice-Premier Ministre
chargé des services de renseignements et de la Commission
israélienne pour l’énergie atomique. On note, avec intérêt,
comment le renseignement et le nucléaire ne font qu’un dans la
« démocratie sioniste ». L’arsenal nucléaire israélien est
évalué par les experts occidentaux à 200 à 300 ogives
nucléaires, de missiles à moyenne et longue portée (l’Europe
n’est pas à l’abri !) et de sous-marins susceptibles d’être
équipés de missiles. Ajoutons à cet arsenal le réseau mondial de
complicités que possède le sionisme parmi les nombreux
gouvernements tombés sous sa coupe.
Nous verrons, parmi les participants à ce sommet
« anti-terroriste nucléaire », quels chefs d’Etats oseront
parler du nucléaire israélien qui, aujourd’hui, constitue le
principal risque non seulement de catastrophe atomique, mais
également de possibles et mystérieux attentats. Quand on connaît
la longue expérience de l’USraël dans les provocations de toutes
sortes, on peut craindre un nouvel 11 septembre pour « relancer
la machine ». Nous reviendrons sur cet aspect de la question qui
est déjà pris au sérieux au plus haut niveau…
Obama n’a jamais caché sa volonté de casser la République
Islamique d’Iran. L’encerclement de ce pays par l’USraël
et ses auxiliaires, dont la France de Sarkozy-Kouchner, se
renforce. Obama ne cesse de vouloir durcir les sanctions contre
l’Iran avec l’aval du Conseil de Sécurité (donc avec la Russie
et la Chine) afin de se donner, contrairement à Bush, une
caution « légale et internationale ». Compte tenu de
l’importance de l’enjeu et des risques incalculables, on
comprend que certaines grandes puissances, telles la Russie et
la Chine, se montrent réticentes.
Ce sommet de Washington est donc un pas de plus vers la guerre
que nous prépare l’USraël contre la République Islamique d’Iran
et, d’une manière générale, contre toutes les nations qui
refusent de se soumettre au sionisme. Obama, c’est la politique
de Bush par d’autres moyens, une recherche patiente d’un
consensus (c'est-à-dire de complices), tout en préparant
l’opinion à la pire des escalades (le « terrorisme nucléaire »).
Il nous incombe, en France, de dénoncer toutes ces manœuvres qui
ne peuvent que nous entrainer dans des guerres qui ne sont pas
les nôtres.
Avec ou sans le sourire d’Obama, les Français ne veulent pas
mourir pour Tel-Aviv...
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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