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Parti antisioniste
Fidel Castro
s'adresse à Barack Obama
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Vendredi 13 août 2010
Devant le Parlement
cubain, ce samedi 7 août 2010, quatre ans après avoir cédé le
pouvoir, le leader historique de la révolution cubaine Fidel
Castro, 84 ans, a lancé un appel pour éviter une conflagration
nucléaire entre les États-Unis et l’Iran. Il avait également
évoqué ce risque dans une interview donnée à des journalistes
vénézuéliens, et largement reprise par les chaînes de télévision
latino-américaines.
Selon Fidel Castro, un conflit nucléaire entre les États-Unis et
l’Iran, voulu par les Israéliens, est malheureusement probable.
Bien que l’Iran ne cèdera jamais aux menaces, un processus
incontrôlable pourrait se déclencher à partir d’un simple
contrôle de navire iranien (comme le prévoient les nouvelles
sanctions du Conseil de Sécurité), et mener au cataclysme
nucléaire. Il ajoute en substance que les Israéliens pensent
avoir persuadé Washington de déclencher cette guerre le moment
venu.
D’après l'ancien leader cubain, tout dépend aujourd'hui d’un
seul homme : le président Obama, qui en dernière analyse devra
prendre ou non la terrible décision d’être à l’origine d’une
guerre nucléaire pouvant causer 100 millions de morts.
L'objectif primordial selon lui est d’éviter la guerre grâce à
une opposition de toutes les grandes puissances. De ce fait, les
Israéliens ne pourraient se permettre de tirer un seul missile
de façon unilatérale.
En s’adressant aux députés cubains, Fidel Castro s’adressait en
réalité à l’opinion publique mondiale et au Président Obama,
qu’il considère quelque peu différent de ses prédécesseurs (« descendant
d’Africains et de Blancs, de Mahométans et de Chrétiens »),
le créditant de certaines qualités qui pourraient l’empêcher
d’être à l’origine d’un suicide collectif. Nous remarquons la
faible importance que les médias français, aux ordres du lobby
sioniste, ont donnée à cet appel, comme s'ils avaient reçu pour
principale mission d’endormir l’opinion publique en l’égarant
avec l’affaire Woerth ou les perquisitions dans les banlieues de
Grenoble… Cette anesthésie de l’opinion publique française
fait partie, sans aucun doute, de la préparation psychologique à
l’agression.
Fidel Castro, dont la longévité et l’expérience lui confèrent en
politique un rôle de vieux sage, parlait-il en son nom propre,
ou au nom d’autres chefs d’États qui voient venir la catastrophe
voulue par Israël et le sionisme et ne comptent plus que sur
Obama pour l’empêcher ? A-t-il voulu mettre en garde le
président américain sur la responsabilité morale qu’il
endosserait en obéissant aux ordres d’Israël, et en déclenchant
une telle guerre nucléaire, ou a-t-il voulu l'avertir des
dangers qu’il rencontrerait s’il venait à contrecarrer les plans
du lobby sioniste ? Fidel Castro, qui était déjà au
pouvoir quand le président John Fitzgerald Kennedy fut
assassiné, s'exprime ici avec tout le poids de l’expérience !
Cet avertissement et cet appel du prestigieux dirigeant cubain
sont peut-être les derniers avant que ne se produise le pire.
C’est une raison de plus pour affirmer haut et fort sa
solidarité avec la République islamique d’Iran et le Front de la
résistance (Iran, Syrie, Liban, Hamas), et désigner le seul
fauteur de guerre : l’USraël et son lobby au pouvoir en France.
La détermination et la combativité restent les meilleurs moyens
de stopper ceux qui, aussi bien à Tel Aviv qu’à
Washington, pensent préserver leur domination mondiale en
sacrifiant des dizaines de millions d’êtres humains.
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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