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Parti antisioniste

Nucléaire israélien, l'Europe à l'abri ?
Yahia Gouasmi

Vendredi 11 mars 2010

Selon un communiqué de l’AFP (08/03/2010), Israël annonce faire appel à la France pour la construction d’une centrale nucléaire (Conférence internationale sur le nucléaire civil, Paris, 09/03/2010). Il s’agit d’un « projet commun avec la Jordanie voisine, sous la supervision de la France qui fournirait la technologie ». La même dépêche s’empresse de rappeler que « Israël n’est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire et qu’il n’adhère pas non plus au projet d’un Moyen-Orient dénucléarisé que défend le Président américain Barack Obama ». Sans doute pour relativiser la portée du nucléaire civil israélien, il est précisé également que « l’État hébreu s’est doté de 200 ogives nucléaires ainsi que de missiles à longue portée ».

On a vite compris le but de cette conférence : continuer à diaboliser et isoler l’Iran qui, lui, signataire du Traité de non-prolifération, est pourtant soumis à des sanctions à la demande d’Israël. Pourtant les nombreuses inspections confirment le caractère civil du nucléaire iranien. L’autre but est de nous faire « oublier » le nucléaire militaire sioniste que les gouvernements occidentaux (soumis au sionisme) se gardent bien de vouloir inspecter.

Nous voulons vous parler de ce nucléaire israélien, le nucléaire militaire, jamais inspecté, rarement mentionné, qui est la réelle menace non seulement pour le Moyen-Orient mais également pour la Russie et l’Europe. Ce sont les socialistes français (gouvernement Guy Mollet, avec Maurice Bourgès Maunoury, Ministre de la Défense Nationale à l’époque) qui ont offert l’arme nucléaire à Israël en 1956 lors de l’agression coloniale franco-anglaise contre l’Égypte (affaire dite de Suez). Le prix à payer pour la participation de l’entité sioniste à l’agression mais aussi la preuve d’une adhésion sans complexe des socialistes français au sionisme. Toute cette affaire s’est faite à l’insu des autres membres du Gouvernement, de l’Assemblée et du Sénat, et bien entendu du Peuple français. Les socialistes français portent devant l’Histoire la terrible responsabilité d’avoir introduit l’arme nucléaire au Moyen-Orient en l’offrant à Israël (offerte et non vendue !). Depuis, grâce au soutien des États-Unis, de l’Union Européenne et surtout de la complicité active des réseaux sionistes dans le complexe militaro-industriel mondial, Israël est aujourd’hui une puissance nucléaire : 200 têtes selon les experts, et des missiles à longue portée qui en font une puissance stratégique autonome.

Ce ne sont pas seulement les États du Moyen-Orient, la Turquie et l’Iran qui peuvent être des cibles, mais également la Russie et l’Europe. De plus, selon le quotidien Libération (14/10/2003), Israël dispose de 3 sous-marins nucléaires équipés de lance-missiles. Aujourd’hui, le nucléaire israélien fait courir au monde le principal risque de guerre, d’autant plus que le lobby sioniste (largement présent dans les sphères gouvernementales et médiatiques) cherche partout, notamment en France, à entraîner d’autres nations dans sa guerre.

Longtemps, le nucléaire israélien a été tabou pour le grand public. Peu mettait en garde le monde contre un tel danger. Un homme courageux, le physicien et pacifiste israélien Mordechai Vanunu, a beaucoup aidé à briser le tabou. Technicien à la centrale nucléaire de Dimona (Israël), il alerte l’opinion en présentant plusieurs photos des laboratoires et services au quotidien britannique Sunday Times. Kidnappé à Rome en 1986 par le Mossad, condamné à Tel-Aviv en 1988, il ne sera libéré qu’en 2004. Dix-huit ans de prison dans la « seule démocratie du Moyen-Orient » pour avoir dénoncé, preuves à l’appui, ce dont on se doutait. Depuis, des officiels israéliens ont reconnu à mi-mot l’existence du nucléaire.

En ce domaine aussi, les grands médias appliquent le deux poids deux mesures. Chaque jour l’opinion est intoxiquée au sujet du « nucléaire iranien », à usage civil selon les organismes internationaux de contrôle. Aujourd’hui, dans la propagande de l’USraël, le « nucléaire iranien» joue le même rôle que les fameuses « armes de destruction massive » avant l’attaque contre l’Irak : préparer l’opinion mondiale à une agression contre l’Iran. Ainsi, Israël, un pays non signataire du Traité de non-prolifération, refusant un Moyen-Orient dénucléarisé, refusant toute inspection… pousse à la guerre contre une nation qui elle, signataire dudit Traité, accepte des inspections permanentes. Malgré cela l’Iran est soumis à l’injuste embargo décidé par Tel-Aviv.

Trop souvent, les Européens (notamment les Français) pensent que la question du nucléaire israélien ne concerne que la région du Moyen-Orient et l’Iran. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ils se croient à l’abri de toute guerre, limitant souvent leurs préoccupations politiques aux questions économiques et sociales. Pourtant l’Europe n’est pas à l’abri. Les nombreuses zones d’ombre qui continuent à entourer les attentats du 11 septembre, le récent assassinat d’un leader palestinien à Dubaï, démontrent amplement que le sionisme ne reconnait aucune frontière. Il s’est donné le droit de frapper où bon lui plaît. Pour cela il compte sur l’impunité que son lobby lui fournit depuis plus de 60 ans. Nous avons déjà attiré l’attention sur le risque d’un nouvel 11 Septembre, cette fois en Europe. Un tel crime permettrait à l’USraël de relancer sa machine de guerre en cherchant à unir les Européens autour de Washington et Tel-Aviv en vue d’une nouvelle agression. Chaque année de nombreux composants destinés au nucléaire (voir par exemple le site en ligne du Financial Times, repris par l’agence de presse Belga en date du 19/06/2008) disparaissent sans que cela n’alerte outre mesure les gouvernements. On connait l’importance des réseaux sionistes dans le domaine de l’armement sophistiqué et des protections dont ils disposent. Voilà pourquoi ce nouvel 11 Septembre en Europe pourrait bien être nucléaire. Et bien entendu la « traçabilité » de l’arme du crime conduirait comme par hasard à des commanditaires… musulmans.

Sommes-nous devenus « conspirationistes » ?  Certainement pas. Mais n’oublions jamais que quelqu’un qui aurait parlé du 11 Septembre une semaine avant qu’il ne se produise n’aurait pas été cru !  Et pourtant…

Le Président,
Yahia Gouasmi.

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Source : PAS
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