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Usraël: rencontre entre Obama et Netanyahou
Yahia Gouasmi


Photo : P.A.S.

Jeudi 8 juillet 2010

Le président américain Barack Obama, et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, se sont rencontrés ce mardi 6 juillet à Washington. La rencontre s’est terminée dans le bureau ovale de la Maison Blanche, par une franche et cordiale poignée de main entre les deux dirigeants.

Netanyahou a insisté sur le caractère inébranlable des relations entre les États-Unis  et Israël, ajoutant que la page des tensions était tournée, faisant ainsi allusion aux prétendues « tensions » entre Obama et lui-même. De son côté, Obama a fait remarquer que la coopération économique, et même militaire, entre les deux pays « a beaucoup progressé, même si la presse ne l’écrit pas ». Pour faire bonne figure, quelques paroles ont été échangées sur la création d’un futur État palestinien, ainsi que sur la reprise des négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne (dont la docilité envers l’Usraël n’est plus à démontrer). Il a également été question de « transferts » à l’Autorité palestinienne, s'agissant sans doute de doter ladite Autorité de moyens supplémentaires pour réprimer les vrais patriotes palestiniens, qui eux refusent la voie de la collaboration. Enfin, Obama s’est réjouit de la « retenue » dont Israël a fait preuve ses derniers temps…

Les authentiques antisionistes ne se sont jamais laissés abusés par la démagogie d’Obama. Nous savons en effet à qui il faut faire allégeance, aux États-Unis, pour être investi comme candidat. Nous savons également ce que coûte une campagne présidentielle américaine, et de où provient l’argent nécessaire. Si Obama est quelque peu l’homme venu de « nulle part » (flou artistique savamment organisé sur certains aspects de son passé politique, notamment à Chicago), son ami et secrétaire général de la Maison Blanche, l'américano-israélien Emanuel Rahm, officier de réserve de Tsahal, est là pour nous rappeler que le lobby sioniste est toujours au pouvoir à Washington.

Derrière la brouille de façade entre Israël et Obama, les faits parlent d’eux-mêmes. Nous avons ainsi pu constater le silence complice d’Obama lors de l’agression israélienne contre la population civile de Gaza en janvier 2009, l’intensification des efforts de guerre en Afghanistan (envoi de 30 000 hommes supplémentaires décidé par Obama), l’aggravation des sanctions à l'encontre de la République Islamique d’Iran sous la pression des États-Unis, et le refus des Nations Unies (toujours sous la pression américaine) de condamner Israël après l’agression dans les eaux internationales d'une flottille humanitaire. Enfin, Obama reconnaît les progrès de la coopération entre les États-Unis et Israël, y compris dans le domaine militaire, ajoutant cyniquement : « même si la presse ne l’écrit pas » !

Mais l'entrevue entre Obama et Netanyahou avait surtout pour objet une éventuelle agression contre l’Iran. Il s’agit de convaincre Israël de faire quelques minimes concessions envers les gouvernements arabes collaborateurs, afin de leur permettre de mieux tenir leurs opinions publiques. Il s’agit également de préciser le partage des rôles, entre les États-Unis et Israël, dans le cadre de cette attaque : Netanyahou agresse et Obama s’interpose… !  La détermination du Front de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah, Hamas, sans parler de la Corée du Nord dont les dirigeants n’ont jamais été dupes d’Obama) pose cependant un réel problème à l’Usraël. Il n’en demeure pas moins que la guerre reste une alternative possible (« toutes les options sont sur la table » a déjà prévenu Obama, reprenant ainsi les termes des néoconservateurs de l’époque Bush).

L’opération « charme » d’Obama a rapidement montré son hypocrisie, l’obligeant à baisser de plus en plus son masque. L’alignement sur Tel Aviv a toujours été sa vraie politique pour le Moyen-Orient. Nous connaissons les réalités aux États-Unis : soumission du Congrès et du Sénat au lobby sioniste, et domination du système médiatico-financier par le même lobby. Et si Obama venait à avoir des états d’âme, son entourage proche, lié au lobby sioniste, ne manquerait pas de lui rappeler qui l’a fait Président…

Les récentes sanctions contre l’Iran votées par le Congrès, et signées par le Président américain, semblent confirmer que l’Usraël se dirige, pas à pas, vers l’affrontement. Seules des hésitations, quant au rapport de force, retiennent encore les agresseurs. Ce rapport de force est largement déterminé par la volonté du Front de la Résistance, et non par Obama. Mais n’oublions pas que, par le passé, c’est un Président démocrate, jeune et souriant, un certain Kennedy, qui a entraîné les États-Unis dans le guêpier vietnamien !

Le Président,
Yahia Gouasmi.

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Source : P.A.S.


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