Opinion
Syrie :
Programmation d'un coup d'État...
Yahia
Gouasmi
Bachar al-Assad,
président de la République arabe
syrienne
Samedi 3 mars 2012
Nous avions évoqué, dans nos articles
précédents, l’acharnement occidental
organisé contre Bachar al-Assad. Le
Président Obama, le Président Sarkozy,
le ministre qatari des Affaires
étrangères al-Thani et le Président
tunisien al-Marzouki, pour ne citer
qu’eux, appellent le Président Bachar
al-Assad à quitter son peuple et son
pays. Voici ce que leur répondait déjà
en août 2011, le Président al-Assad :
« De tels propos ne doivent
pas être tenus à l'égard d'un Président
qui a été choisi par le peuple syrien et
qui n'a pas été installé par l'Occident,
un Président qui n'est pas fabriqué aux
Etats-Unis. Ces paroles se disent à un
peuple soumis qui accepte de recevoir
des ordres de l'étranger…
».
Dans son édition du 29
février 2012, le Canard Enchaîné
parle d’un « complot barbouzard
» destiné à faire tomber le Président
syrien ! En marge de la
Conférence qui s’est tenue vendredi 24
février à Tunis, des
représentants des services de
renseignements américains, britanniques,
français, turcs, saoudiens et qataris
ont participé à une réunion secrète.
Pendant leur entrevue, ils auraient
évoqué la préparation d'un coup d'Etat.
Selon un officier français cité par le
journal, « Le coup d’Etat contre
Assad serait la meilleure solution. Il
est impossible de répéter le scénario
libyen et de bombarder l’armée syrienne
qui est plus ferme et plus forte que
l’armée de Kadhafi. Les chars syriens
marchent en toute liberté dans les
villes rebelles et les Nations Unies ne
nous donneront pas, cette fois-ci, un
feu vert ».
Ainsi, le rôle de certains
pays occidentaux et de certains pays du
Golfe dans la crise syrienne n'est plus
un secret. Les langues se délient dans
les coulisses politiques et médiatiques,
dévoilant les actions programmées dans
le cadre du grand complot ciblant le
régime syrien.
En mars 2011, des bateaux chargés
d’armes en provenance du Liban avaient
été interceptés par la marine syrienne.
Nous avons là un mode opératoire bien
rodé : provoquer une « révolution de
couleur » comme la CIA et le financier
sioniste George Soros savent si bien les
organiser en surarmant quelques
agitateurs bien payés puis, prétextant
une répression, intervenir
militairement. Si on ajoute que le
gouvernement syrien se tient fermement
dans le camp de la Résistance face à l’USraël,
on comprend alors que ce pays est, de
fait, un pays en guerre depuis
longtemps.
Le peuple syrien – qui dans sa grande
majorité est resté à l’écart de ces
provocations en signe de solidarité avec
son Président – ainsi que les mesures du
gouvernement (réformes, élections) ont
fait échoué cette tentative.
Contrairement à ce que nos médias
sionisés souhaitent nous faire croire,
les manifestations anti-régime
rassemblaient, tout au plus, 100 000
opposants. Nous apprenons ce
jour que Baba Amr, quartier de Homs et
bastion des insurgés, est bien tombé
mercredi 29 février : « L'armée
syrienne contrôle la totalité de Baba
Amr, les dernières poches de résistance
sont toutes tombées », rapporte
l’AFP qui cite les services de sécurité
à Damas.
L’agression contre la Syrie
s’inscrit dans le plan de remodelage du
Moyen-Orient voulu par le sionisme.
Dans le contexte actuel, ces
agressions sont présentées comme une «
aide » aux « forces
démocratiques », mais il n’en ait
rien. Ainsi, la destruction du Front de
la Résistance (Syrie, Hezbollah, Iran)
apparaîtrait comme un prolongement du «
Printemps arabe ». Seule la cohésion du
peuple syrien et l’intelligence
politique de son gouvernement ont permis
d’éviter le pire.
Le but ultime de l’USraël est
de maintenir et accentuer sa domination,
de l’Afrique au Pakistan. La dureté et
la duplicité de l’ennemi sont en
proportion de l’enjeu : un changement
radical dans l’équilibre mondial et la
fin de toute une époque…
Yahia
Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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