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La « question
iranienne » :
politiques du Moyen-Orient et propagande de guerre (2/2)
Willy Beauvallet
Photo RIA Novosti
Mardi 3 décembre 2008
L’Iran, les droits de l’homme et la démocratie
Les dénonciations des atteintes
nombreuses et multiformes aux droits de l’homme et des femmes en
Iran sont à la fois parfaitement fondées et légitimes.
Ce qui l’est moins cependant, c’est la combinaison entre une
focalisation de la critique sur ce pays d’une part, son
instrumentalisation au profit d’une entreprise militaire et
impériale d’autre part.
L’Iran est en effet loin d’être le
seul à violer les droits de l’homme. De ce point de vue, tant la
situation de l’Arabie saoudite que celle du Pakistan ou encore
de l’Egypte mériteraient une attention tout aussi soutenue. Or
ces pays sont parmi les alliés les plus proches des puissances
atlantiques dans la région. Le cas d’Israël constitue de même
une démonstration chaque jour renouvelée de la duplicité des
Etats occidentaux vis-à-vis de la diplomatie des droits de
l’homme qu’ils prétendent mettre en œuvre.
Ce pays se caractérise pourtant par
des violations massives du droit international humanitaire et du
droit de la guerre, sans susciter l’ombre d’une réaction de la
part des Etats occidentaux qui, comme signataires des
conventions en cause, en sont pourtant les garants,
tandis que ces derniers ont couvert et soutenu l’interruption du
processus électoral en Palestine après l’avoir pourtant
quasiment imposé. Comment, enfin, ne pas évoquer les
conséquences des crimes et violations massives des droits de
l’homme dont les Etats occidentaux, derrière les Etats-Unis, se
rendent coupable en Irak puis en Afghanistan depuis 1990 ?
Il apparaît pour le moins absurde de
s’engager dans de tels cataclysmes humains sous prétexte de la
« défense des droits de l’homme ». A tout le moins donc, une
telle posture diplomatique supposerait de se tenir à égale
distance de l’ensemble de ces pays, de cesser de la coupler à
une perspective impériale et guerrière…
Par ailleurs, la critique visant les
pratiques du régime iranien aboutit en général à produire un
discours d’une extrême confusion, associant dans une image aussi
floue que caricaturale, l’Iran et le régime des Talibans en
Afghanistan, un peu comme on confond Al-Qaïda et le Hamas
palestinien ou le Hezbollah libanais. L’Iran n’est pas seulement
« théocratique » comme on se plait à le dire ici. La République
islamique repose en fait et de plus en plus sur un partage du
pouvoir entre « clercs » et « laïcs » (au sens de non membres du
clergé).
Elle forme un espace politique
complexe dont les compétitions internes, tant au niveau local
que régional, sont régulées par le biais d’élections qui se
déroulent à échéances régulières.
Ainsi, si l’Iran ne constitue pas une démocratie puisque les
libertés politiques n’y sont pas garanties, il n’en demeure pas
moins que le pouvoir s’articule autour de groupes et de
perspectives suffisamment contrastées pour faire des scrutins
publics (au cours desquels le vote féminin est une donnée
essentielle) de réels enjeux, pesant tout aussi réellement sur
la distribution du pouvoir au sein de l’appareil d’Etat.
Dans une région où même les pouvoirs
« laïcs » se transmettent souvent de pères en fils au gré
d’élections sans enjeu à l’issue desquelles le candidat unique
obtient souvent plus de 95% des voix, la focalisation des
« démocrates » sur l’Iran apparait donc pour le moins
surprenante.
Même l’espace religieux iranien ne
doit pas être appréhendé avec le simplisme habituel. Il est à la
fois pluriel et concurrentiel, recodant dans son langage et ses
structures propres, les conflits qui traversent la société
civile. A ce propos, Farida Adelkhah rappelait fort
justement que « le religieux, loin de servir de simple
élément de répression apporte sa contribution aux dynamiques du
changement.
C’est à travers lui que la société négocie
l’autonomie du privé, que l’intellectuel se lance dans la
réforme, que l’institution cléricale exprime son souci du
respect de la tradition et de son monopole sur la tradition (…).
Les changements sociaux et religieux ne se font pas à sens
unique, celui d’une prétendue « radicalisation ». Entre les
acteurs sociaux et politiques, les ressources de la négociation
ne sont pas épuisées.
Le champ de cette dernière s’est même
élargi à de nouvelles catégories, en particulier aux femmes. Il
a ainsi débordé le simple jeu des facteurs qui domine la scène
politique depuis une vingtaine d’années. En d’autres
termes, l’islam n’est pas le passé de l’Iran, mais son avenir
car il médiatise le changement social et politique, le rapport
complexe de la société civile à l’Etat, et ce faisant il ne
cesse de se recomposer lui-même. C’est au gré de cette dynamique
que se définira sans doute ce qui reviendra respectivement à
César, à Dieu mais aussi au peuple ».
Dès lors, il faut bien se rendre à
l’évidence : c’est moins l’analyse critique qui guide les
regards occidentaux sur l’Iran que la réactivation délibérée des
clichés, pour ne pas dire des phobies, les plus ancrés dans
l’histoire des sociétés occidentales. Parce qu’il s’agit d’un
régime « islamique » tout peut se dire, toutes les confusions et
toutes les caricatures, avec la force de l’évidence. Comment le
registre « droits de l’homme », tel qu’il est utilisé dans ce
cadre, pourrait-il dès lors être crédible et apparaitre
autrement que comme la couverture idéologique d’un nouvel
impérialisme ?
L’Iran et l’arme nucléaire
On prête à l’Iran la volonté de se
procurer l’arme nucléaire. Loin d’être prouvée, cette assertion
fait l’objet d’appréciations contradictoires de la part des
services de sécurité. Certes, l’enrichissement de l’uranium,
revendiqué au grand jour par le régime, justifie en partie les
craintes des puissants de la planète.
Mais, si cette technique est une
condition de la maîtrise du nucléaire militaire, elle est aussi
une condition de la maîtrise du nucléaire civil que les iraniens
- ni plus ni moins que les autres nations - ont parfaitement le
droit de posséder.
Fondée ou non (et on sait ce que valent les accusations
américaines en ce domaine…), l’ambition prêtée au régime
d’acquérir la « bombe » témoigne dans tous les cas d’une
évidence : la volonté de garantir son indépendance stratégique
par l’acquisition des technologies permettant de s’assurer d’un
outil militaire dissuasif.
Cette ambition doit à nouveau se
comprendre à la lumière du contexte actuel, caractérisé par
quatre éléments au moins : la relance de la course aux armements
consécutifs au nouvel interventionnisme américain (après une
période de désarmement progressif courant des années 1970 au
milieu des années 1990) ;
l’agressivité croissante à l’égard d’un pays qui ne peut faire
autrement que de se sentir menacé, alors que tout son
environnement lui est désormais hostile ; la nucléarisation de
la zone moyen orientale avec l’accession à cette technologie
d’Israël, de l’Inde et du Pakistan ; l’adoption par les Etats
atlantiques de doctrines militaires envisageant, précisément au
Moyen-Orient, l’usage d’armes nucléaires « tactiques ».
Or, ces choix formulés par les
puissances atlantiques équivalent non seulement à une violation
de l’esprit du Traité de non prolifération nucléaire (TNP), mais
aussi à certaines de ses dispositions, enjoignant par exemple
les Etats nucléaires signataires à s’engager dans des processus
progressifs de désarmement, de limitation de leur arsenal
militaire.
Dans un tel contexte, exiger de
l’Iran, ou de tout autre Etat, qu’il renonce à ses projets de
défense ne peut avoir ni légitimité ni crédibilité. Les pays qui
ont signé le TNP ne l’ont pas fait pour accepter de se faire
bombarder préventivement ! A nouveau, c’est bien la remise en
cause du système international de sécurité collective par les
Etats sortis gagnants de la guerre froide qui affaiblit la
crédibilité et l’efficacité de l’ensemble des mécanismes de
régulation laborieusement négociés depuis 60 ans.
A l’inverse de la politique actuelle,
il conviendrait donc, d’une part de s’engager dans un processus
global de dénucléarisation du Moyen-Orient, incluant évidemment
Israël, et susceptible de faciliter la constitution d’un
équilibre stratégique régulé et réciproquement contrôlé ;
d’autre part que les Etats-Unis et l’Europe s’engagent à ne pas
faire un usage unilatéral et « préventif » de la force militaire
(a fortiori nucléaire) contre les Etats de la région, tout en
donnant sur ce point de réelles garanties ; enfin que les
grandes puissances nucléaires, Etats-Unis en tête, remplissent
leurs engagements découlant du TNP, les enjoignant d’entamer,
sous contrôle international, leur désarmement nucléaire
progressif.
On prête cependant à l’Iran, en lien
avec la proposition précédente, des visées hégémoniques. Une
telle affirmation constitue même l’un des lieux communs les plus
ancrés sur ce pays.
Cette allégation paraît pourtant
particulièrement décalée dans un contexte marqué par l’activisme
militaire sans précédent des USA, d’Israël et de pays européens
aux portes mêmes de cet Etat.
Une telle allégation se fonde ainsi et en premier lieu sur un
grotesque retournement des rapports de force caractéristiques de
la région : les principales menaces pour la paix et la sécurité
collective au Moyen-Orient résident bien, avant tout, dans les
perspectives et comportements hégémoniques des Etats-Unis,
d’Israël et de leurs alliés, y compris arabes.
Dans un tel contexte, la posture
iranienne, quand bien même elle inclurait une dimension
nucléaire, doit s’entendre comme essentiellement défensive et
dissuasive, comme une stratégie du faible (l’Iran) aux forts
(Israël / Etats-Unis).
Ce qui est insupportable aux dirigeants américains, israéliens
et désormais européens, c’est en fait la sanctuarisation du
territoire qu’elle suppose.
En second lieu, l’idée selon laquelle
l’Iran est engagé dans une politique hégémonique fondée sur
l’instrumentalisation complice des « chiites » du monde arabe,
néglige l’historicité propre des sociétés dans lesquelles le
régime iranien est supposé manipuler des groupes de fidèles. Au
Liban par exemple, la problématique du Hezbollah est loin de se
résumer, comme on le dit généralement, au soutien de l’Iran.
Elle répond avant tout à des
dynamiques proprement libanaises marquées par la situation
défavorable de la communauté chiite dans le partage du pouvoir
au Liban, les déséquilibres territoriaux caractéristiques du
pays et surtout le risque stratégique que le régime
politico-militaire israélien fait peser sur ce dernier,
notamment sur sa région sud.
Ces lectures font par ailleurs
l’impasse sur les soutiens, souvent bien plus directs, dont
bénéficient certains dirigeants ou leaders concurrents de la
part des pays occidentaux ou de leurs alliés régionaux. Au
Liban, les ingérences américaines et saoudiennes sont si
explicites qu’elles rappellent les pratiques syriennes des
années 1990. Depuis 2006 au moins, elles ont fait échouer
plusieurs tentatives de règlement des conflits politiques qui
agitent le pays. Comparativement, l’influence iranienne sur le
Liban parait nettement moins évidente, comme filtrée par
l’autonomie politique et le poids propre acquis par le Hezbollah
libanais.
En troisième lieu, prétendre que le
régime iranien constitue une menace existentielle contre l’Etat
d’Israël justifiant une attaque préventive relève d’une
affirmation infondée. Le pouvoir iranien se caractérise certes
par une hostilité de principe au régime politique israélien.
Depuis l’Iran, comme dans les opinions publiques arabes, le
sionisme d’Etat continue d’être perçu comme expansionniste et
ségrégationniste (au détriment des libanais et des palestiniens
notamment).
Mais, si l’Iran participe bien à
l’entretien d’une résistance multiforme aux politiques
israéliennes et américaines - se présentant dès lors comme un
obstacle sérieux à la finalisation des entreprises de mise sous
tutelle de la région et de règlement aux conditions israéliennes
de la question palestinienne - l’ambition qui lui est prêtée de
vouloir « rayer Israël de la carte » est peu crédible. D’abord,
parce que c’est sans doute moins l’entité politique et sociale
israélienne qui est visée dans les propos de certains des
dirigeants iraniens que les comportements du régime à
l’égard des palestiniens et des populations voisines.
Ensuite, parce que quelles que soient
les provocations, insultes ou menaces du président Ahmadinedjad,
une telle assertion se fonde à nouveau sur une extraordinaire
méconnaissance des rapports de force caractéristiques de la
région. On voit mal les iraniens décider de la destruction de
leur propre pays en attaquant les premiers un Etat possédant
plusieurs centaines d’ogives nucléaires, incluant une composante
sous-marine et par ailleurs très proche allié de la principale
puissance militaire et nucléaire du monde. Cette hypothèse est
parfaitement absurde et les provocations politiques d’un
M. Ahmadinedjad, par ailleurs très loin de détenir le pouvoir
suprême en Iran, pour scandaleuses qu’elles soient sur le plan
politique et moral, n’y changent rien.
« En définitive, argumente J.-F.
Bayart, Mahmoud Ahmadinedjad apparaît moins être un dictateur en
herbe qu’un intempestif, passablement ignorant et ne mesurant
pas toujours la portée scandaleuse de ses propos, par exemple au
sujet d’Israël. Il ne saurait être comparé à Hitler comme on le
fait parfois sur la base de son négationnisme et de son
nationalisme. D’une part, il est antisioniste mais pas
antisémite, et il n’est porteur d’aucune revendication
territoriale.
Il n’y a d’ailleurs pas en Iran de
racisme d’Etat, ni de racisme politique ou idéologique similaire
au nazisme - les juifs sont reconnus en tant que minorité
religieuse et sont représentés au Parlement – et il n’y a pas
non plus dans la société ou la classe dirigeante une sensibilité
irrédentiste susceptible d’inspirer un projet expansionniste. Si
par malheur Mahmoud Ahmadinebjad devait se sentir pousser les
ailes du Führer, il ne disposerait pas du fond de
commerce qui a rendu possible l’ascension de celui-ci dans
l’Allemagne de l’entre-deux-guerres.
D’autre part, précisément, il n’est
pas le leader suprême et ne prétend pas à ce statut dont le
système institutionnel de check and balance rend
impossible l’émergence. Ses prérogatives de président de la
République sont circonscrites et soumises au contrôle du
Parlement, du Conseil de surveillance de la Constitution, du
Conseil du discernement. Comme laïque, il ne dispose même pas
des qualifications religieuses pour devenir à terme le Guide de
la Révolution, si d’aventure Ali Khamenei venait à mourir ou à
être destitué par la prochaine Assemblée des experts (…) »
Sur ce point à nouveau, les appels à
une posture plus conciliante à l’égard d’Israël ne trouveront de
crédibilité et surtout d’efficacité que lorsque les Etats qui la
réclament seront en mesure d’obtenir des dirigeants israéliens
un règlement juste et équitable du conflit entre Israël et ses
voisins, en particulier les palestiniens.
Or, contrairement aux discours
actuels, la réalité sur le terrain montre bien que nous sommes
engagés dans un processus précisément inverse : le soutien des
européens et des américains à un règlement aux conditions
israéliennes de la question palestinienne, fondée sur la
« cantonisation » des territoires occupés. Il n’y a aucune
raison, dans ces conditions, que cesse l’hostilité de principe
des opinions publiques arabes et iraniennes à l’encontre du
régime israélien.
Pour appréhender le gouvernement de
l’Iran et le rendre intelligible, il convient par conséquent de
revenir à une lecture plus contextualisée et moins idéologique
des relations internationales. Le romantisme associé à la
révolution de 1979 s’est depuis bien longtemps estompé au profit
de la réaffirmation d’un réalisme d’Etat plus classique.
Dans ce cadre, les comportements
provocateurs du pouvoir iranien s’entendent plutôt comme une
tentative de normalisation, par un marchandage imposé, des
relations avec les Etats-Unis et les pays européens en vue
d’obtenir des garanties de non-ingérence d’une part, la
reconnaissance de son statut d’interlocuteur régional d’autre
part.
En agitant la perspective de son
armement nucléaire, en laissant le président iranien multiplier
les provocations à l’encontre d’un Israël dont les dirigeants
intensifient aussi les agressions à l’égard des palestiniens, et
en continuant de reprendre à son compte l’antisionisme
traditionnel des opinions publiques moyen-orientales, la tête de
l’Etat iranien semble pousser les Etats-Unis à une négociation
que ces derniers continuent de refuser parce qu’elle
impliquerait l’abandon de leur projet de « Grand Moyen-Orient »
et le retour à une perspective plus directement multilatérale.
Plusieurs éléments militent en faveur de cette interprétation.
Le fait tout d’abord que les USA sont
perçus, en Iran, comme étant bloqués par leur occupation
problématique de l’Irak, incapables de supporter l’effort
supplémentaire que supposerait une attaque de grande envergure
contre l’Iran. Le fait ensuite que les iraniens aient dès 2001,
contre un changement des perspectives américaines à leur égard,
proposé leur collaboration, dans la lutte contre le
« terrorisme » Al-Qaïda, dans le containment des talibans
puis dans la stabilisation de l’Irak et de l’Afghanistan.
Le fait enfin que celui dont tout le
monde sait qu’il détient la réalité des pouvoirs en matière de
relations internationales et de défense nationale, le Guide
suprême, ne néglige jamais de formuler des ouvertures, y compris
en direction d’Israël, lorsque les conditions s’y prêtent.
Si le régime israélien continue quant à lui d’entretenir et de
pousser à une ligne dure à l’égard de l’Iran, c’est que toute
négociation et pacification avec ce pays supposera de sa part
des reculs sur la question palestinienne, tous les conflits de
la région étant, en partie au moins, structurellement liés à
cette dernière.
Plutôt que de s’enfermer dans une
lecture caricaturale des sociétés du Moyen-Orient et de leurs
dynamiques propres, les diplomaties européennes seraient donc
bien inspirées de rééquilibrer leur politique dans la région.
D’abord en se démarquant des tentatives actuelles visant à
isoler l’Iran sur la scène internationale et à justifier une
agression militaire à son encontre puis en lui offrant de
réelles garanties quant à la préservation de son indépendance
stratégique. Ensuite en insistant sur l’importance structurelle
du conflit israélo-palestinien. Les visas longtemps donnés au
gouvernement israélien par ces mêmes autorités se font au mépris
des développements réels sur le terrain (fondés sur une
appropriation du territoire cisjordanien), lesquels vont à
l’encontre de toute perspective d’un règlement juste et
pacifique.
Il s’agit en somme d’abandonner une
perspective diplomatique fondée sur l’usage de la guerre, la
résurgence de l’impérialisme atlantique et l’infériorisation des
Etats du Sud, pour renouer avec une approche contractuelle des
relations internationales. Cela ne suppose pas d’abandonner
toute perspective critique, c’est au contraire la condition
d’une politique aussi crédible qu’efficace en faveur d’un
meilleur respect des droits humains, individuels et collectifs,
en Iran comme ailleurs.
Notes:
Récemment
encore, G. Bush faisait voter des crédits pour
l’intensification des opérations clandestines en Iran.
« Révélations sur les opérations secrètes américaines en
Iran », Le Monde, 29 juin 2008.
Willy Beauvallet, Docteur en science politique
La « question
iranienne » : politiques du Moyen-Orient et ... (1/2)
Publié le 3 décembre 2008 avec l'aimable
autorisation d'Oumma.com
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