Opinion
La dernière
trahison de la cause palestinienne
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Mercredi 25 janvier
2012
COMPLIQUÉE LA
CAUSE PALESTINIENNE ?
Salim, assis dans
la première rangée face au conférencier,
s’appliquait à noter les billevesées de
cet « expert » ayant commis six gros
volumes sur le « conflit
israélo-palestinien » (sic). Plus Salim
écoutait et cherchait à comprendre les
méandres de la pensée étriquée de
l’invité, moins il comprenait. Soudain,
Salim bondit et applaudit
l’universitaire ébaubi, non pas pour ce
qu’il avait dit mais parce qu’il avait
enfin fini ! Pourtant, la question
palestinienne n’est pas si compliquée
pour qui ne s’évertue pas à
l’embrouiller ? Nous allons le démontrer
immédiatement en rompant avec
l’abjection du « mainstream » médiatique
et du conditionnement populaire.
Le peuple
palestinien partage une langue, une
religion, une histoire, un patrimoine,
une culture, un territoire commun qu’il
aménage pour en tirer sa subsistance. Ce
peuple est assujetti à une
administration commune (malgré ses
déficiences) et il est mu par un
vouloir-vivre collectif. C’est ce qui
définit une nation. Depuis la fin
de l’empire ottoman et aujourd’hui sous
la colonisation israélienne, la nation
palestinienne subit l’oppression
nationale.
L’oppression nationale
résulte d’une série de contraintes
politiques qui pèsent sur un peuple
l’empêchant de se constituer en
État-nation démocratique bourgeois,
empêchant aussi la bourgeoisie nationale
d’accaparer l’usufruit de l’exploitation
des richesse naturelles, d’exploiter le
marché national et de confisquer à son
profit la plus-value produite par la
classe ouvrière nationale. On ne peut
donc séparer l’oppression nationale de
la question du pouvoir de l’État
bourgeois.
L’État, quand il est perçu comme
l’émanation légitime d’une communauté
nationale, met à l’abri et protège sa
bourgeoisie qui en fait son instrument
privilégié d’oppression et
d’exploitation des autres classes et
sections de classes de la nation. Mais
voilà, il n’y a pas d’État national
démocratique bourgeois palestinien et
c’est la raison pour laquelle il y a
lutte de libération nationale
palestinienne.
Mais la classe ouvrière doit-elle
prendre le leadership de cette lutte et
la menée à terme ?
QUE RÉCLAME LE
PEUPLE PALESTINIEN ?
Le docteur
Qumsiyeh
du groupe
Résistance populaire résume ainsi
les revendications du peuple palestinien
: « Nous, Palestiniens, demandons et
luttons pour notre droit au retour
et l’autodétermination. Nous
appelons à un État démocratique
pluraliste, pour les populations de
toute religion, dans notre patrie
historique de Palestine. Nous appelons à
l’égalité et à la justice. » (1).
Qu’y a-t-il à ajouter à ce bref exposé ?
LA PREMIÈRE
TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE
(1948)
Il y a d’un côté un
peuple patient, tolérant, vivant depuis
très longtemps sur cette terre qui est
la sienne devenue entretemps un vaste
bagne à ciel ouvert constitué :
a) de villes
emmurées, surpeuplées, encombrées de
désœuvrés ;
b) d’une ville sainte saccagée,
expropriée et judaïsée ;
c) de champs clairsemés de potagers,
d’oliveraies et d’arbres fruitiers où
les colons-occupants-mercenaires
agressent les paysans palestiniens
vaquant à leurs activités.
Il y a d’un côté un
peuple possédant tous les droits sur
cette terre qu’on lui a spolié en
1947-48, au vu et au su de la «
communauté internationale » caution et
complice de l’expropriation illégale et
témoin de la Nakba, la grande
catastrophe où 800 000 réfugiés
palestiniens effarés erraient sur les
chemins éventrés du Proche-Orient
enflammé. C’est que les soldats des
gouvernements arabes fantoches leur
conseillèrent d’abandonner leur foyer,
une erreur et une complicité. – Ce fut
la première trahison de la cause
palestinienne.
Depuis, le Conseil
de sécurité de l’ONU et sa « communauté
internationale » bidon sont témoins
silencieux du crime de génocide.
Arracher un peuple à sa terre
nourricière et le contraindre à vivre
pendant 64 ans en tant que réfugié
entassé dans des camps de misère et de
dépravation sociale, dispersé dans les
pays limitrophes (Liban, Syrie,
Jordanie, Égypte, etc.) ; massacrer
cadres, politiciens, dirigeants,
professionnels et intellectuels de ce
peuple martyr (Sabra et Chatila étant
l’exemple le plus terrifiant), c’est
commettre un génocide envers ce peuple
colonisé, asservi, affamé, assoiffé de
justice et d’eau, un bien si précieux
dans ces contrées.
La lutte de
libération nationale du peuple
palestinien est très ardue car ce petit
peuple pauvre (1 500 $USD par habitant
par année) – d’à
peine 12 millions d’individus,
comprenant 6,6 millions de réfugiés et
d’expatriés et 5,4 millions de résidants
sur l’ensemble des terres occupées – est
confronté aux puissances impérialistes
occidentales et à l’impérialisme
israélien qui l’oppriment et oppriment
également le peuple israélien – Israël
est le pays des plus grands écarts de
revenus entre les travailleurs et les
riches tout comme aux États-Unis –
(2).
ISRAËL UNE COLONIE
DE PEUPLEMENT ET D’OCCUPANTS
De l’autre côté de
la barricade symbolique et
inextricablement entremêlé aux
autochtones palestiniens, vous retrouvez
un conglomérat d’individus sans droit,
sans foi ni loi et sans légitimité ; des
gens provenant de nombreux pays –
majoritairement occidentaux – de
nationalités différentes, de langues
multiples, de cultures hétérogènes,
d’histoires et de religions diverses –
sépharades judaïques ou musulmans,
chrétiens, falashas éthiopiens,
prétendument judaïsés, totalement
ségrégués, ashkénazes judaïques
pratiquants et non pratiquants, des gens
parfois athées ou agnostiques mais se
disant ‘juifs’ ( ! ), chrétiens
orthodoxes (russes réfugiés
économiques), catholiques dissimulés ou
repentants, tous expatriés de leur pays
d’origine et transplantés sur cette
terre étrangère, tous devenus des
occupants, des colons-mercenaires, chair
à canon pour la bourgeoisie israélienne
dépravée (3). Ce « Melting pot »,
cet amalgame hétéroclite de populations
d’origines variées ne constitue ni une
race ni une ethnie ni une nation ‘juive’
tout comme il n’existe pas de race,
d’ethnie ou de nation chrétienne ou
musulmane.
Ne nous y trompons
pas, comme le souligne l’historien
israélien Shlomo Sand, il n’y a pas eu
en l’an 70 après Jésus-Christ de
transfert ou d’exode du peuple araméen
de la province romaine de Palestine vers
des terres inhospitalières (4).
Tous ces prétendus ‘revenants’ vers leur
soi-disant «Terre promise » inscrite
dans le livre sacré dicté par Yahvé – la
Torah ou
Ancien testament – sont des
arnaqueurs ou des arnaqués, des
malfaisants ou des hystériques
religieux, ou encore des réfugiés
économiques transplantés là et usurpant
les droits de la nation palestinienne
par la volonté des impérialistes
britanniques avec l’appui de la France
et de l’Allemagne et avec le soutien
américain par la suite.
LA NATION
ISRAÉLIENNE OPPRIMÉE ET OPPRESSIVE
Le problème se
complique du fait que dans cette colonie
de peuplement, la population exogène et
ethnocentrique s’est peu à peu dotée
d’une langue (l’hébreu), d’une religion
(hébraïque que plusieurs ne
connaissaient pas ou ne pratiquaient
plus), d’une culture (israélienne),
d’institutions et de lois communes ;
d’une économie exogène et d’un
vouloir-vivre collectif. Ils forment
aujourd’hui la nation israélienne
oppressive régie par l’État
théocratique, raciste et sioniste
israélien, administrant les esclaves
salariés et les mercenaires militaires
au service des impérialistes
occidentaux. Le peuple palestinien doit
aujourd’hui composer avec cette réalité
qui lui a été imposée par les puissances
occidentales.
Le peuple israélien
embrigadé est aliéné de ses propres
intérêts par un endoctrinement raciste,
religieux et moral belliciste. Le peuple
israélien intoxiqué est un peuple
névrosé, un peuple paria de la
communauté des peuples, vivant dans la
peur continuelle d’être attaqué,
souffrant d’une mentalité d’assiégé,
enfermé derrière des murs qu’il érige
tout autour de ses prisonniers
palestiniens, s’emprisonnant lui-même au
demeurant. La bourgeoisie israélienne
est suicidaire – s’isolant sur cette
terre exigüe, serrant amoureusement ses
100 ou 200 ogives nucléaires
apocalyptiques – croyant ainsi se
prémunir contre les arabes qui
l’entourent, ces « arabes » qu’elle a
appris à détester et à mépriser et qui
la haïssent en retour.
Depuis 1947, la
bourgeoisie israélienne s’est crue
toute-puissante – suite à l’inique
résolution 181 adoptée par l’ONU,
partageant illégalement la Palestine
historique en trois zones
ethno-religieuses – ce qui
contrevenait à la charte de l’organisme
:
1) une zone
réservée aux arabes ;
2) une autre réservée aux immigrants
improprement appelés ‘juifs’ ;
3) et la troisième zone formée par la
ville de Jérusalem, ville ouverte et
multi-religieuse, qui devait être
administrée par l’ONU (5).
En 1948, la
bourgeoisie de ce camp retranché
s’illusionna sur sa puissance, si grande
qu’elle ne pouvait être ni vaincue ni
chassée de ces terres spoliées,
croyait-elle.
Leurs chefs de guerre, qui la
dupaient, accréditaient cette fiction et
avaient mission de ne rien céder – de ne
rien négocier – avec le peuple araméen
d’origine, converti au judaïsme, puis au
christianisme, puis à l’islam, devenu
arabe et ensuite palestinien et qui
habitait ces lieux bien avant eux. Tous
les pourparlers, toutes les discussions,
toutes les négociations, qui furent
initiés, implorés, quémandés, accordés,
engagés, avortés, ou signés ne furent
que fraudes et duperies conclues chaque
fois à l’avantage de la partie
israélienne arrogante et plus puissante
(6).
En 1947-1948,
l’empire britannique a créé le monstre
israélien avec le soutien de l’empire
français, la passivité de l’Union
Soviétique et de l’impérialisme
états-unien, encore très timoré et pas
du tout sous l’emprise du « lobby juif »
(sic). Le « mainstream » médiatique
occidental fit croire à l’invincibilité
des généraux israéliens et à la destinée
manifeste de ce ‘peuple-en-devenir’ sur
ce sol « sacré » que le dieu d’Israël –
agent immobilier avant l’heure – leur
aurait concédé sur cette terre spoliée
(7).
LA DEUXIÈME
TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE
(1967)
Au début, les
États-Unis étaient si peu porté vers ces
gueux entassés sur cette étroite bande
de terrain et coincés parmi les nations
arabes du Levant qu’en 1956, lorsque les
troupes israéliennes envahirent le Canal
de Suez sur ordre des Britanniques, ils
leur ordonnèrent de se retirer
prestement. Ce n’est qu’en 1967 – lors
de la guerre des ‘six-jours’, deuxième
guerre de conquête israélienne et
deuxième trahison de la cause
palestinienne – que les États-Unis,
impressionnés par cette agressive
attaque militaire, prirent le relais de
l’impérialisme britannique en déclin et
firent de l’État soi-disant ‘juif’ leur
base militaire, leur base navale et leur
centre de subversion pour toute la
région.
LA TROISIÈME
TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE
(1988)
Au sommet d’Alger
en 1988, la plupart des leaders des
organisations de la ‘résistance’ membre
de l’OLP adoptèrent la résolution
pilotée par Yasser Arafat reconnaissant
la résolution 181 de l’ONU et de ce fait
l’État colonial israélien. Aucun de ces
dirigeants n’était pourtant mandaté pour
renoncer à 78 % des terres
palestiniennes et aucun n’a consulté ses
commettants pour entériner cette
résolution honteuse. Ce fut la
troisième trahison de la cause
palestinienne. Les organisations de
résistance Hamas et Jihad
islamique, non membres de l’OLP,
furent mises sur pied en opposition à
cette trahison (8).
LA QUATRIÈME
TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE
(1995)
Au cours des années
1993-1995, l’OLP mena des pourparlers
secrets avec l’occupant colonisateur
israélien, pourparlers connus sous le
nom d’accords d’Oslo qui seront
finalement contresignés à Washington en
septembre 1995 en présence de Bill
Clinton. Ces accords, jamais entérinés
par le peuple palestinien, créèrent l’Autorité
palestinienne fantoche – sans
autorité – dégagée du contrôle de l’OLP
et chargée d’administrer le peuple
palestinien prisonnier, dispersé dans
quelques villes emmurées. L’Autorité
palestinienne était chargée d’assurer la
sécurité des colonies israéliennes déjà
érigées ou en construction en
Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza
et d’assurer la sécurité de la
construction du Mur de séparation
en érection. Les accords d’Oslo
répudiaient la résistance armée et
abandonnaient la revendication pour le
recouvrement de Jérusalem, capitale de
l’État palestinien (en effet, un petit
village en banlieue de Jérusalem devait
être rebaptisé du nom de Jérusalem et
servir de capitale de l’État croupion
palestinien des bureaux administratifs
de l’Autorité y furent érigés). Ce fut
la quatrième trahison de la cause
palestinienne (9).
LA BASE MILITAIRE
AMÉRICANO-ISRAÉLIENNE
La société
israélienne est une société militarisée
où les hommes d’état sont issus soit de
l’armée soit des sectes fondamentalistes
judaïques. Jusqu’à l’année 2000 environ,
tout allait bien pour ce quasi 51e
État de l’Union. L’intégration complète
de l’économie israélienne à celle de son
protecteur américain alors prospère et
puissant, l’armement de pointe fourni et
les aides généreuses accordées (au moins
3 milliards de dollars par année) lui
assuraient de pouvoir mener les missions
militaires qu’on lui assignait.
Israël joue un rôle
spécifique parmi les bases militaires
américaines à l’étranger. Il développe
certaines armes sophistiquées (drones
notamment et armes de destruction
massive) qu’il expérimente sur les
populations arabes. Il développe des
méthodes de contre insurrection
urbaine et de contre-espionnage. Il
perfectionne des appareils d’espionnage
et de sécurité pour les aéroports
notamment. Il espionne et brade aux plus
offrants ces informations grappillées de
ci de là (aux chinois et aux russes
parfois). Il mène des activités de
subversion, entraînent les mercenaires
et les paramilitaires qui portent la
civilisation occidentale jusqu’aux
confins de l’Asie, de l’Amérique Latine
et de l’Afrique. Il assure la formation
et l’approvisionnement en armes des
troupes de pays que les gouvernements
occidentaux ne peuvent légalement
fréquenter (Contras, Guatemala,
Kurdistan irakien, Iran, Talibans,
chrétiens du Soudan, etc.). Israël mène
des offensives militaires et bombarde
les pays voisins impunément sans se
préoccuper du droit international.
Israël fait tout ce que l’on attend
d’une base militaire américaine
polyvalente implantée au milieu d’une
région pétrolière stratégique hostile.
Israël est aussi
une plaque tournante pour le trafic de
la drogue des pays du Moyen-Orient vers
l’Europe et un centre mondial de
blanchiment de l’argent sale que l’on
mêle au capital bancaire et industriel
pour le remettre en circulation dans les
circuits boursiers. Israël est un centre
de prostitution, de commerce des femmes
et de trafic d’organes entre l’Amérique
du sud et l’Europe notamment. Bref,
Israël est comme une usine à fric pour
les boursicoteurs états-uniens et
européens. Voilà pourquoi ces
capitalistes estiment Israël et le
soutiennent jusqu’à présent.
LE VENT TOURNE
(2000)
Jusqu’en l’an 2000
du moins, année où l’État paria de la
‘communauté internationale’ se fit
bouter hors du Liban par une bande de
partisans persévérants. En 2006, une
autre tentative d’invasion du Liban se
solda par un échec cuisant pour la 4e
armée la plus ‘puissante’ du monde aux
ordres de l’impérialisme américain. Nous
attestons ici que c’est Israël qui est
au service de l’Amérique et non
l’inverse car de tout temps un
lilliputien n’a jamais commandé à un
géant. Une nation de 7,7 millions
d’habitants générant 219 milliards $ de
chiffre d’affaires annuel ne commande
pas à un surpuissant de 308 millions
d’habitants et générant 15 000 milliards
$ de PIB par année (même lourdement
endetté – 1 800 milliards de dollars de
créances envers les chinois et autant
envers les japonais ce qui n’a pas
empêché le Congrès d’accorder 700
milliards de dollars d’exemption
d’impôts aux milliardaires pour la seule
année 2010)
(10).
Depuis l’an 2000
Israël – État surarmé – n’a plus gagné
de guerres contre ses voisins. L’armée
israélienne se confine aujourd’hui à des
contrats foireux et à des coups de mains
crasseux et déshonorants comme
d’assassiner un agent double devant les
écrans à Dubaï ; briser les os
d’adolescents turbulents ; tirer dans
les yeux des enfants manifestants ;
faire exploser un physicien iranien
parmi les passants à Téhéran ; prendre
d’assaut un bateau de pacifistes
désarmés ; enterrer vivants de jeunes
terrassiers dans les tunnels de la
survie ; tuer des manifestants en
Cisjordanie ; bombarder au phosphore
blanc une population désarmée assiégée
sur une bande côtière isolée ;
emprisonner des femmes enceintes et
leurs enfants de trois ans… torturer des
prisonniers isolés, et autres exploits
militaires du même acabit. L’armée
israélienne est une armée déconfite,
dégénérée, immorale et démoralisée.
« LOBBY JUIF »
Il y a trois ans
nous affirmions qu’un jour viendrait où
le poids de l’enclume israélienne
attachée au cou de l’Amérique souveraine
serait trop lourd pour le bénéfice
obtenu de cette base militaire
lointaine, ruineuse et indisciplinée,
située de plus dans une région de moins
en moins stratégique compte tenu de
l’épuisement des réserves pétrolières et
du déplacement du centre de gravité de
l’économie mondiale vers
l’Asie-Pacifique. Nous dûmes affronter
le tollé des «conspirationnistes»
agités, et d’une armada de groupies
entichés du ‘lobby juif’, qui nous
gratifièrent des serments d’éternelle
fidélité du 44e Président
américain à la dernière foire de
l’AIPAC, oubliant simplement que
l’éternité d’un Président états-unien a
une durée s’étendant entre quatre et
huit ans. Négligeant également le fait
que chaque jour les politiciens disent
une chose et en font une autre (11).
Il y a trois ans un
seul obscur sénateur américain s’était
timidement indigné que les États-Unis
donnent tant d’argent à Tsahal alors que
de nombreux américains souffraient de la
faim. À l’élection suivante il perdit
son mandat. Aujourd’hui, Ron Paul mène
campagne pour l’investiture Républicaine
et propose de fermer les bases
militaires à l’étranger et de laisser
Israël se débrouiller avec ses
calamités…et il n’est pas le seul à
psalmodier…comme le monde a changé ! Il
y a maintenant des sénateurs américains
qui appellent à la révolte populaire
(12).
REDÉPLOIEMENT
STRATÉGIQUE VERS LE PACIFIQUE (2012)
La puissance de
tutelle d’Israël – les États-Unis
d’Amérique – est en faillite. Aucun
‘lobby juif’ ni aucun lobby israélien
n’y peut rien. Les jours de la base
militaire israélienne au Levant sont
comptés depuis l’instant où Barack Obama
a risqué de perdre sa secrétaire au mois
d’août dernier – faute de pouvoir la
payer – il admit alors qu’il n’avait
plus les moyens de payer la secrétaire
de Benjamin Netanyahu. Il est futile
pour les intégristes sionistes de
tenter d’assassiner Barack Obama. Le
prochain président américain devra gérer
la même banqueroute économique et couper
drastiquement dans les aides à la plus
grande et à la plus coûteuse de leur
base militaire étrangère
(13).
Les puissances
impérialistes occidentales sont sur leur
déclin et confrontent la nouvelle
puissance économique chinoise. La
position stratégique de l’entité
sioniste – Israël –est de moins en
moins intéressante
(14). La crise de la dette
souveraine oblige les pays occidentaux à
restreindre leurs dépenses et à revoir
leurs priorités. L’attaque
américano-israélienne contre l’Iran – si
elle a lieu – pourrait être la dernière
grande opération de subversion
américaine dans cette région.
Nous observons
présentement une situation cocasse ou le
Président Obama a annoncé au Pentagone
des coupures dans les budgets
militaires, alors que des intellectuels
de ‘gauche’ courroucés protestent et
publient des études « prouvant » qu’il
n’en fera rien
(15). Pour une fois qu’Obama ne ment
pas,
la faillite économique de l’Amérique est
réelle et les créanciers – notamment
chinois – ne sont plus disposés à
financer son armement débridé (la moitié
des dépenses militaires de la planète se
font aux États-Unis). Cette annonce d’Obama
n’est que la première émission d’un
feuilleton qui est à suivre.
Dans les années qui
viennent l’entité
sioniste aura probablement pour
tâche de maintenir des activités de
harcèlement subversif sur le théâtre
militaire secondaire du Proche-Orient,
le temps que les réserves
d’hydrocarbures s’épuisent
définitivement. Les politiciens
démagogues israéliens et les politiciens
traitres palestiniens ont encore
quelques
années pour en arriver à un
compromis de survie.
UN OU DEUX ÉTATS
(2006) ?
La dernière lubie
des
groupes occidentaux de solidarité
avec la cause palestinienne est de
débattre à propos de la création par les
palestiniens et les israéliens de deux
ou d’un seul État sur le sol de la
Palestine mandataire
(16). Le peuple palestinien lui se
moque totalement de ce débat surréaliste
des intellectuels petit-bourgeois
occidentaux. L’important ce n’est pas la
quantité – un ou deux États – mais la
qualité de l’État à constituer. Il
existe déjà un État sioniste,
superstructure gouvernementale de
l’impérialisme israélien, gestionnaire
des affaires de ce camp militaire
retranché au service de l’Occident et de
son glacis de colonies en terre
palestinienne.
Il est entendu que
la classe capitaliste israélienne n’a
aucun intérêt à fusionner son État
privilégié avec l’éventuel État croupion
palestinien si la bourgeoisie compradore
palestinienne ne renonce pas au
droit de retour, droit reconnu
notamment par la résolution onusienne
194. Les palestiniens obtiendraient
ainsi la majorité absolue des électeurs
à l’élection inaugurale de la nouvelle
constitution de l’État unifié
(17). Selon la règle d’or du droit
démocratique bourgeois
(un citoyen = un vote) deux
millions de réfugiés des camps et de la
diaspora qui reviennent sur leur terre
et les 5,7 millions de
‘réservistes-juifs’ deviennent
minoritaires sur cette terre mortifère
vis-à-vis plus de 7 millions de
palestiniens majoritaires (ne pas
oublier que le cinquième de la
population d’Israël est palestinienne).
Tous comprendront que jamais la
bourgeoisie israélienne ne se laissera
dépouiller du contrôle de son appareil
d’État et de ses dividendes par ce jeu
démocratique.
Un État
impérialiste unique, englobant les
nations opprimées palestinienne et
israélienne, est pour cette raison
absolument utopique. Pour la classe
bourgeoise israélienne, la seule option
envisageable est la création d’un État
fantoche – un bantoustan palestinien –
inféodé à l’État impérialiste israélien.
Ils construiront des «sweat shops» en
périphérie des enclaves palestiniennes
où la population autochtone, esclave
salarié, aura le loisir de ruiner sa
santé pour des salaires de misère. Une
partie de la population arabe locale
aura vocation de mettre en valeur les
terres agricoles des «gentlemen farmers»
israéliens. La bourgeoisie palestinienne
pourra profiter de divers monopoles de
distribution et de commerce, être
actionnaire des «sweat shops» qu’elle
opérera elle-même pour le bénéfice des
impérialistes israéliens, d’autant que
tout cela est déjà commencé…(18).
La bourgeoisie
palestinienne conservera l’exclusivité
de la gestion de son appareil étatique
croupion, de la distribution des
prébendes gouvernementales et des dons
de la communauté internationale Elle
assurera la sécurité des colonies
sionistes implantées au milieu des
bantoustans palestiniens morcelés.
Les intellectuels
occidentaux qui s’agitent présentement
pour la promotion de la ‘solution’ à un
seul État doivent comprendre que jamais
ni les États-Unis ni la bourgeoisie
impérialiste israélienne n’accepteront
que la plus grande base militaire
américaine à l’étranger, où reposent
entre 100 et 200 ogives nucléaires, ne
soit sous contrôle d’une administration
palestinienne abouchée à l’ennemi russe.
Ces intellectuels s’excitent et
s’agitent inutilement et profèrent des
chimères superfétatoires.
LA NATION
PALESTINIENNE OPPRIMÉE ET FLOUÉE
Afin de faire
reconnaître ses droits le peuple
palestinien s’est doté d’un grand nombre
d’organisations politiques.
L’Organisation de Libération de la
Palestine (OLP) fondée à Jérusalem en
1964 constitue une sorte de fédération
regroupant plusieurs groupes politiques
bourgeois et petit-bourgeois dont le
parti dominant est le Fatah de feu
Yasser Arafat (19). Le Fatah
représente une portion importante de la
bourgeoisie compradore palestinienne,
classe qui serait prête à tous les
compromis avec les
colonisateurs-impérialistes israéliens
pour obtenir l’État fantoche de leur
rêve où les affaires pourraient
reprendre dans la résignation et le
calme, derrière les barbelés, les murs
de séparation, les check points et les
incursions des
services de sécurité palestiniens
– assurant la protection des
colons-mercenaires israéliens – les
seuls services de sécurité autorisés à
porter et utiliser des armes légères –
oubliez les armes lourdes tels les
hélicoptères que l’occupant ne
consentira jamais à leur prêter.
LA CLASSE OUVRIÈRE
PALESTINIENNE
La classe ouvrière
palestinienne n’a jamais pris le
leadership de la lutte de libération
nationale palestinienne laissant la
direction à différentes factions de la
bourgeoisie compradore et de la petite
bourgeoisie professionnelle organisées
en parti et groupes clientélistes. La
classe bourgeoise et ses segments petits
bourgeois (marchands, professionnels,
bureaucrates, services de sécurité,
intellectuels) sont des classes
vacillantes, peu fiables, toujours
prêtes aux compromis et aux arrangements
de coulisse au nom du pragmatisme et de
la préséance de leurs intérêts égoïstes
de classe. Ce qui varie d’une faction à
une autre et d’un clan tribal à un autre
c’est le prix du compromis avec
l’occupant.
Heureusement aucune
de ces trahisons n’a fait l’objet d’un
référendum populaire auprès de la
population palestinienne si bien que, si
demain une organisation ouvrière
révolutionnaire répudiait toutes ces
compromissions, elle serait en droit de
le faire. Mais la question est de savoir
quel serait l’intérêt de la classe
ouvrière de se sacrifier pour mener la
lutte de libération nationale bourgeoise
afin de porter au pouvoir sa bourgeoisie
nationale exploiteuse ?
LE FATAH
Ceux du Fatah sont
déjà en affaires, ils sont pratiquement
les seuls qui – s’ils étaient trop
exigeants – pourraient perdre prébendes,
commissions, contrats de construction,
de distribution, d’approvisionnement,
d’import-export, de services ainsi que
le monopole sur la vente de certains
produits dans les bantoustans
palestiniens (comme de vendre du ciment
pour la construction du Mur de
séparation). Ceux du Fatah ont tout à
gagner de s’accommoder avec la puissance
de tutelle – Israël. Ce sont eux qui
font pression sur leur maître israélien
en le menaçant de faire « reconnaître »
leur
État fantôme à l’ONU – où les États-Unis
tapis au Conseil de sécurité mettront
bientôt fin à ces finasseries – alors
que l’UNESCO vient d’accepter dans ses
rangs le premier État inexistant. Le
tout serait risible s’il ne s’agissait
d’humilier un peuple qui n’a rien
demandé et à qui on a rien demandé.
Mahmoud Abbas,
vieux et las des pourparlers futiles et
inutiles avec les sionistes, est prêt à
s’accommoder de très peu pourvu que ses
enfants puissent conserver leur monopole
dans les télécommunications et autre
secteurs d’affaires compradores.
LE HAMAS
Le Hamas longtemps
intransigeant – À sa création en 1987 il
réclamait la Palestine de 1947, tout le
territoire de la Palestine du Jourdain à
la Méditerranée – a assoupli ses
positions dernièrement et leur leader
Khaled Mechaal, réfugié à Damas, a
laissé entendre que la Palestine de 1967
pourrait leur convenir. Ismaïl Haniyeh,
leader du Hamas à Gaza a exprimé des
réticences face à ce compromis ambigu
(20).
Depuis quelques
jours Ismaïl Haniyeh – l’homme le plus
pourchassé par Israël – a obtenu la
permission de ses geôliers israéliens de
quitter le bagne de Gaza sans être
embêté muni d’un passe VIP (!) et de
visiter les capitales arabes afin de
valider ses appuis pour une éventuelle
candidature à la tête du Hamas. Pour
vérifier également ses appuis s’il
faisait obstacle au rapprochement et à
la collaboration avec le Fatah. En
effet, l’accord de gouvernement conjoint
Fatah-Hamas négocié par Khaled Mechaal
pourrait permettre au service de
sécurité de Mahmoud Abbas de s’emparer
du contrôle de la bande de Gaza et
Haniyeh, bien installé au pouvoir à
Gaza, ne laissera pas cette éventualité
survenir.
C’est que
l’État-major israélien ne voit pas d’un
bon œil ce rapprochement des deux
factions palestiniennes non plus que la
prise de contrôle de Gaza par Mahmoud
Abbas, ce qui soumettrait Israël aux
pressions européennes et américaines
pour en arriver enfin à un accord et
permettre la création de l’État croupion
palestinien que les sionistes souhaitent
retarder tant qu’ils n’auront pas en
poche la renonciation formelle au
droit de retour.
LA DERNIÈRE
TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE
(2012)
Si le Fatah et les
factions membres de l’OLP prostrée ont
déjà fait leur nid au pied du lit de
Netanyahu, si le Fatah est déjà prêt à
signer le traité de la dernière
trahison et à renoncer au
droit de retour des réfugiés des camps
sacrifiés, le Hamas ne peut s’y
résigner, observé qu’il se sait par le
Jihad Islamique qui n’attend que cette
compromission pour recruter les
partisans outrés. Le Jihad Islamique a
déjà commencé à pêcher en eau trouble à
Gaza, en Cisjordanie et dans les camps
de réfugiés, promettant de ne jamais
céder ce droit d’ainesse sans un plat de
lentilles très consistant. Pendant ce
temps, le peuple palestinien désemparé,
épuisé, affamé, assoiffé, ne sait plus à
quel saint se vouer.
Il ne faut pas
oublier qu’une nouvelle génération de
palestiniens est née et a vécu à Gaza
sous les bombes, en Cisjordanie sous les
balles et les assassinats, à Jérusalem
sous les expulsions et dans les camps
sous l’exclusion ; ces quelque 45 % de
la population palestinienne qui n’a pas
encore 16 ans ne sait rien de ces
magouillages qui se passent loin de ses
ruelles étroites, insalubres et
menacées.
Ceux-là n’ont pas
de temps à perdre à discutailler à
propos de la « feuille de route » et de
l’éternel « processus de paix » sous les
bombes, la colonisation, les meurtres,
les arrestations et les emprisonnements
(11 000 prisonniers – Israël a presque
terminé de récupérer le nombre de
prisonniers libérés lors de l’échange du
soldat sioniste Shalit). Ceux-là ne tire
aucun profit de l’industrie de la
négociation et des pourparlers
sempiternelles qui ne peuvent pas, qui
ne doivent pas aboutir tant que les
palestiniens n’auront pas renoncé à tous
leurs droits ‘inaliénables’, y compris
au
droit de retour.
Les différentes
factions de la bourgeoisie palestinienne
tentent bien de distraire la jeunesse en
lui offrant des jouets électroniques et
en lui proposant la culture dégénérée de
l’Occident mais bien malin qui saurait
prévoir la réaction de cette jeunesse
amère et désœuvrée le jour de l’annonce
de la dernière trahison de la
cause palestinienne.
À force de
compromis il ne reste plus qu’un seul
droit à abandonner aux sionistes, c’est
pourquoi
les ‘amis des associations de
solidarités’ des factions palestiniennes
en lutte pour le contrôle du futur État
croupion compradore font pression sur
leurs gouvernements en Occident et sur
les
potentats israéliens pour qu’ils
lâchent enfin le morceau et accordent à
l’alliance Fatah-Hamas l’opportunité
d’administrer les bantoustans
palestiniens affublés ridiculement du
nom d’État palestinien libéré. Le
professeur Finkelstein est en tournée
canadienne pour la promotion du
bantoustan palestinien
(21).
LE RÈGLEMENT DE LA
LUTTE DE LIBÉRATION NATIONALE
PALESTINIENNE
S’il est vrai
qu’ils n’ont jamais embarqué dans les
galères romaines pour une
croisière-exode autour de la
Méditerranée, les Palestiniens ne se
doutent pas dans quelle galère on
cherche aujourd’hui à les embarquer.
Qu’ils s’y refusent, qu’ils restent au
quai, leur patience sera un jour
récompensé.
Depuis le Moyen-âge
et la création des royaumes chrétiens
d’Orient par les moines soldats
catholiques, les peuples arabes ont
l’expérience de faire face aux
envahisseurs occupants avec prudence,
patience et persévérance. Il leur a
suffi de 196 années pour chasser le
dernier croisé et s’emparer de
Saint-Jean d’Acre, le dernier royaume
chrétien occupant. Le présent royaume
judaïque d’Orient imposé par l’Occident
n’a que 64 ans, ils ont le temps
(22).
(1)
Dr Qumsiyeh -
Popular Resistance. 16.01.2012.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11669
(2)
Population
palestinienne.
http://www.populationdata.net/index2.php?option=pays&pid=163
(3)
Sépharades,
Ashkénazes et Falashas
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze
http://fr.wikipedia.org/wiki/Falashas
(4)
Shlomo Sand
(2010).
http://www.dailymotion.com/video/x7okoe_peuple-juif-invent-shlomo-sand_news
(5)
Que l’ONU
n’administrera jamais car le
gouvernement israélien ne le lui a pas
permis.
http://amoralite-natale.voila.net/acouv.htm
(6)
Khaled Mechaal
2.10.2010. «
Dans la science de la stratégie et de la
gestion des conflits, la négociation est
une extension de la guerre et une forme
de gestion de la guerre. Ce que vous
obtenez à la table des négociations est
un produit de votre position sur le
terrain, et un résultat de l’équilibre
des forces sur le terrain. Si sur le
terrain vous êtes vaincus, vous serez
certainement défaits aussi aux
négociations. ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9459&var_recherche=+hamas
(7)
Khaled Mechaal
2.10.2010.
«
La situation relative au conflit avec
l’occupation israélienne est différente,
car c’est le cas d’un corps étranger à
la région, qui est venu de l’extérieur
et s’est imposé sur une terre et un
peuple, a chassé ce peuple de sa terre
et l’a remplacé par une diaspora
d’immigrants du monde entier. (…) Nous
refusons la reconnaissance tant au sens
juridique que pragmatique. Il y a une
différence entre dire qu’il y a un
ennemi appelé Israël d’un côté, et
reconnaître sa légitimité de l’autre ;
le premier postulat n’est pas réellement
une reconnaissance. En bref, nous
refusons de reconnaître la légitimité de
l’occupation et le vol de la terre. Pour
nous, ce principe est clair et
définitif. »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9459&var_recherche=+hamas
(8)
Mohamed Al-Rantissi.
Survivre à Gaza. Koutoubia Éditeur.
Paris. 2009.
(9)
Nous vous offrons
le plus grand Yerushalayim de l’histoire
juive.
24.01.2011.
http://www.silviacattori.net/article1498.html.
Pierre-Yves Salingue, Robert Bibeau
19.01.2006.
Aux amis du Monde diplomatique.
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article2126&lang=fr
(10)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis
(11)
Robert Bibeau.
Le lobby pro-israélien vacille-t-il ?
21.03.2009.
http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito21-3-2009.html
Le lobby israélien à Washington.
16.12.2010.
http://www.michelcollon.info/Le-lobby-israelien-a-Washington.html?lang=fr
Grandeur et déchéance des «
conspirationnistes » 25.05.2011.
http://www.centpapiers.com/grandeurs-et-decheances-des-%c2%ab-conspirationnistes-%c2%bb/71279
(12)
Écoutez le
sénateur du Vermont outré que 1% des
riches américains aient accaparés 80 %
des hausses de revenus depuis 2001, et
que 1 % des riches empochent 23,5 % des
revenus totaux aux USA
http://www.youtube.com/watch?v=pSD7rDdbgA4&feature=share
(13)
Menace de mort
contre Obama.
http://www.haaretz.com/news/international/uproar-after-jewish-american-newspaper-publisher-suggests-israel-assassinate-barack-obama-1.408429
(14)
Le sionisme est
une idéologie raciste,
national-socialiste
avant l’heure,
promue par Théodore Herzl, un
journaliste hongrois peu influent dans
les milieux bourgeois jusqu’à ce que le
gouvernement britannique et Lord Balfour
l’accrédite en 1917 (Déclaration
Balfour)
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917
(15)
Manlio Dinucci.
Les USA tournent la page vers de
nouvelles guerres. 7.1.2012.
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28526
(16)
Un État
palestinien mais lequel ?
Dominique Vidal.14.09.2011.
http://www.michelcollon.info/Un-Etat-palestinien-mais-lequel.html
(17)
Ce serait la
première constitution pour les
Israéliens puisque l’État d’Israël après
64 ans n’a toujours pas de constitution.
Rezeq Faraj.
Palestine : Le refus de disparaître.
Pleine lune. 2002.
(18)
Des Palestiniens
ont investis pour 2,5 milliards de
dollars dans les colonies et en Israël
en 2010.
22.11.2011.
http://www.silviacattori.net/article2430.html
(19)
http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/territoires-olp
(20)
Vivian Petit.
17.01.2011.
«
Les dirigeants du Fatah répètent que le
Hamas n’a
pas compris l’objet
de la réconciliation : la constitution d’un
« gouvernement technocratique » ayant
pour tâche de gérer les territoires
palestiniens et leur population, dans l’attente
de jours meilleurs, et non la
constitution politique d’un
« gouvernement d’union
nationale »
(…) Si les inconvénients de cette
division paraissent évidents d‘un
point de vue institutionnel, ils n’empêchent
cependant pas un certain nombre de
convergences dans les oppositions à l‘occupant
israélien. ».
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Vivian_Petit.170112.htm
et
Le Hamas à la croisée des chemins de la
résistance. 1.03.2010.
http://www.robertbibeau.ca/palestine/hamas.doc
et Robert Bibeau. 2.12.2010.
Où va la résistance palestinienne ?
http://www.legrandsoir.info/OU-VA-LA-RESISTANCE-PALESTINIENNE.html
(21)
Norman Finkelstein.
Janvier 2012.
http://www.cjpmo.org/DisplayDocument.aspx?DocumentID=2073&SaveMode=0
(22)
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25068
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