Opinion
Mystérieuse
apathie des peuples mortifiés !
Robert Bibeau
Mercredi 8 février
2012
DEUX TRISTES
NOUVELLES ÉCONOMIQUES
Deux nouvelles
économiques sont récemment tombées du
fil de presse dans la plus grande
indifférence populaire. Pourtant, elles
préfigurent parfaitement
l’appauvrissement qui s’avance tel un
cortège funèbre plongeant les peuples
dans la souffrance. Première tragédie,
les CHIPS anticipent un effondrement
économique pour cause de défaut de
paiement du système interbancaire
américain, crise qui devrait se
répercuter sur le système bancaire
mondial comme il en fut en 2008 à la
suite du crash des « subprimes »
hypothécaires américains (1).
Cette fois les effets seront décuplés
car chaque banque détentrice de dollars
dépréciés, veut s’en débarrasser au plus
pressé avant la grande dévaluation de
la devise états-unienne que nous
avions anticipé en décembre dernier –
(2).
« D’après un rapport, la cause
sous-jacente de l’effondrement du CHIPS,
est due à une demande « sans
précédent » dans le cadre du
soulagement en liquidité immédiate
demandée par les principales banques de
l’Union Européenne et des États-Unis,
écrasées par la dette combinée des USA
et des pays européens, dont le total
avoisine les 39 000 milliards de
dollars. » (3).
La crise syro-iranienne manigancée à
l’ONU et les bouffonneries de Benjamin
Netanyahu, pugilat en rut radotant ses
mantras en exhibant son air pédant
contre le Président Ahmadinejad reposant
indolent sur un monceau de Rials d’Iran,
surprend. Ne soyez plus effrayer bonnes
gens l’agression contre l’Iran sera
retardée.
La dévaluation de la devise
américaine est inévitable et déjà
programmée et les éclats de
l’agression américano-israélienne contre
la Syrie et l’Iran pourraient n’être que
le «cover-up » distrayant l’attention
pendant que la véritable arnaque
bancaire a lieu derrière à la « Clearing
House Interbank of Paiement System
(CHIPS) » par ceux qui savent et
s’affaire à leurs affaires qui
consistent à vous spolier de vos «
affaires » c’est-à-dire arracher aux
gens ordinaires le peu de richesse qui
leur reste.
Pendant que les passagers dorment dans
les soutes du rafiot CAPITALISTE, la
capitainerie de cette gabegie des
banquiers, financiers, spéculateurs et
boursicoteurs s’affairent dans le
silence de la nuit à plier
subrepticement bagage et à s’enfuir dans
les canots de sauvetage éventés
abandonnant le paquebot au repos.
La deuxième nouvelle économique renforce
la première. En voici l’exposé : « Les
banques à charte canadiennes annoncent
qu’elles vont refiler à leurs clients le
DOUBLE de l’augmentation du taux
d’intérêts que leur impose la Banque du
Canada qui souhaite juguler l’inflation
(sic). En langage clair, voici ce que la
Banque du Canada, les banques et le
gouvernement viennent de faire : virer
sur le compte des possédants environ 1%
par année d’une dette publique et privée
d’environ 1,2 TRILLION, soit 12
milliards, dont une partie significative
restera aux mains des banques à charte.»
(4).
Les riches pigent dans vos goussets
presque vides afin de se dédommager
d’avoir trop prêté aux consommateurs que
vous êtes accessoirement. Accessoirement
en effet car le but et la finalité de la
production des biens et des services en
régime capitaliste n’est pas de produire
pour satisfaire les besoins de la
population. Le but du système est de
produire des biens pour soutirer la
plus-value du travail (unique source de
profit et de capital) – et la
concentration de ce capital dans les
mains des monopoles est le moteur du
système social, ce que les apologistes
de ce régime économique anarchique
appellent le MOTEUR qu’est
l’initiative privé, c’est-à-dire que
l’avidité personnelle MOTIVE les
capitalistes voraces qui assureraient
ainsi l’emploi et la prospérité de tous
(sic) !
Ronald Reagan, ex-Président et
ex-figurant de série B américaine –
croyait fermement à ces billevesées et
c’est ainsi que ses conseillers ont
créés dans les années 80 les conditions
idéales pour la concentration maximale
du capital entre les mains de ceux qui
aujourd’hui tentent d’échapper au
naufrage, entassés et terrifiés dans
leurs chaloupes défoncées que nous
allons bientôt détachées du navire
amiral pour les abandonner à leur sort
sur les flots de la crise déchainée. Que
personne ne pleure et n’envoyé pas de
fleurs, leur mort sera mérité.
LE MYSTÈRE
Venons-en maintenant à ce mystère qui
nous interpelle. Un reporter se demande
comment expliqué la ‘passivité’ de la
classe exploitée devant ce bourbier et
cette série d’arnaques éhontées ? La
petite bourgeoisie, classe hésitante,
instable et peu fiable, semble résignée,
se serre la ceinture et tente de
traverser ce tsunami boursier atterrée,
espérant le retour des beaux jours et
son opulence évanescente. La classe
ouvrière maugrée, manifeste puis rentre
dans ses quartiers découragés : « Ce qui
est choquant, ce n’est pas tant que les
possédants soient à quatre pattes sous
la table pour ramasser les miettes avant
que Lazare ne s’en nourrisse, c’est
qu’ils se donnent si peu de mal pour
dissimuler l’opération. Il semble que
nous ayons atteint le point où le
système n’a plus ni la peur ni le
respect d’une population que son apathie
condamne à une descente progressive aux
enfers.» (5).
Comme l’écrit cet analyste les peuples
sont aux portes de l’enfer capitaliste.
Toutefois, il est erroné de penser que
les gouvernants comme Obama, Sarkozy,
Cameron, Merkel ou Harper s’évertuent
vicieusement à hausser le taux chômage
et à multiplier les emplois précaires
afin de maintenir les côtes de la bourse
en lévitation. Prétendre que ces
impétrants bourgeois contrôlent
l’économie – le mode de production et de
distribution des biens et des services
en régime capitaliste – c’est leur
donner une puissance qu’ils ne possèdent
pas.
Ce sont les lois inéluctables du
développement du système économique
impérialiste (stade ultime du
capitalisme) qui entrainent cette
opposition irréconciliable entre
production non planifiée des biens et
des services et la satisfaction des
besoins des citoyens pourtant
parfaitement prévisibles. Tant que le
peuple n’aura pas compris et qu’il
n’aura pas tiré les conclusions qui
s’imposent – renverser ce système
économique putride – aucune solution aux
crises économiques à répétition ne sera
jamais dénichée ni appliquée (6).
Les réformistes, de Ron Paul aux
États-Unis, en passant par le Nouveau
Parti Démocratique au Canada, jusqu’au
Front de gauche et au Front National de
droite en France ne feront que retarder
l’agonie de ce patient décadent – c’est
de l’acharnement thérapeutique
pourrait-on dire – patient que l’on
devrait laisser mourir dans l’indignité.
Reprenons la question : Pourquoi si
peu de révoltés, pourquoi cette «
passivité » des opprimés, pourquoi cette
supposée apathie des exploités devant
tant d’iniquité, de crimes contre
l’humanité – ceux contre la Lybie, la
Syrie puis l’Iran n’étant que les plus
récentes équipées d’un criminel en série
qui sévit depuis des années en toute
impunité – et pourquoi pas la révolution
maintenant alors qu’il est temps ?
LES CONDITIONS DE LA RÉVOLUTION
INÉVITABLE
Plusieurs
conditions sont requises pour qu’il y
est soulèvement, révolte populaire, puis
éventuellement insurrection, révolution
et renversement de l’ancien ordre social
et son remplacement par un nouveau
système social mieux adapté à notre
temps. Rappelons que le fait de
rassembler un million de manifestants ne
constitue pas en soit une révolution. Le
président Charles De Gaulle vers la fin
des événements de Mai 68 en France,
revenant de la base militaire de
Baden-Baden où il avait consulté ses
généraux à propos de l’écrasement
sanglant du soulèvement étudiant, avait
réuni un million de promeneurs
solitaires pour soutenir son pouvoir
réactionnaire.
Il ne suffit pas non plus d’obtenir le
départ à la retraite prématuré d’un
tyran muni d’un parachute doré puis de
laisser les généraux désignés par le
dictateur poursuivre leur oppression
comme si rien ne s’était passé pour
déclarer la révolution achevée. De fait,
cela ressemble d’avantage à une
révolution avortée. Heureusement, les
jeunes égyptiens et les tunisiens
poursuivent leur soulèvement dans le
plus grand silence médiatique.
PREMIÈRE CONDITION D’UNE RÉVOLUTION
RÉUSSIE
La première
condition d’une révolution est apportée
par une crise économique profonde qui
jette sur le pavé des millions de
désœuvrés. Cette condition est déjà
confirmée dans de nombreux pays du
tiers-monde et cette condition est en
préparation dans plusieurs pays
occidentaux : « La vie de la plupart des
salariés américains est si difficile,
ils sont tellement dans la survie,
que chacun devient obnubilé par son
avenir personnel (et celui de sa famille
immédiate NDLR). Les chômeurs
manifestent une grande tristesse
existentielle (…) ces gens sont
concentrés sur leur survie non sur
l’histoire de leur vie. Cela les mets en
colère ou les rends nostalgiques (taux
de suicides en hausse NDLR). Les
salariés ont si peu de garanties
sociales qu’on trouve toujours des gens
pour travailler pour des salaires
moindres, ou pour des durées plus
courtes. Cela crée une flexibilité qui
pousse vers un marché du travail où la
précarité devient la norme. » (7).
Les immigrants importés d’Asie et
d’Amérique Latine viennent accroître la
pression sur les emplois et les salaires
de misère.
C’est cela la véritable INSÉCURITÉ de la
vie en Amérique en faillite plutôt que
la pseudo menace-spectacle de feu Ben
Laden. À bien des égards la société
américaine offre des conditions de vie
et de survie (mortinatalité, maladie
contagieuse, niveau de scolarité, écart
de revenu, pauvreté, etc.) semblable à
ceux des pays sous-développés, et
pourtant la révolte y est larvée et
habituellement liquidée après
d’éphémères envolées.
DEUXIÈME CONDITION NÉCESSAIRE
La classe dirigeante ne parvient plus à
gouverner et à régler les contradictions
qui la déchirent en plusieurs factions
aux intérêts antagonistes. Cette
condition semble propice aux États-Unis
ou le Congrès paralyse l’exécutif. Des
conditions semblables se profilent en
Europe suite à la crise de la dette
souveraine et la mise au pas des pays
récalcitrants. Cette condition est
souvent présente dans les pays
d’Afrique.
TROISIÈME
CONDITION REQUISE
La classe dominante voit tomber
l’audience de son immense «
mainstream » médiatique de propagande
chargé de produire de l’ignorance, du
consentement et de la résilience.
Cette condition n’est rencontrée nulle
part dans les pays développés malgré les
avancées des médias alternatifs qui
demeurent encore marginaux.
Cependant, la participation aux
élections bidons bourgeoises en nette
régression donne un indice du
désintéressement de la population qui ne
se fait plus aucune illusion à propos
des mascarades électorales. C’est ici
que surgit la coterie des partis de «
gauche » anarchistes, trotskystes,
pseudos communistes, opportunistes,
altermondialistes, réformistes de tout
acabit ayant pour mission de duper,
mystifier, compliquer, pleurnicher et
implorer, décourager, réformer mais
jamais au grand jamais de renverser
l’ancien pour faire place au nouveau.
Si dans les années de l’impérialisme
triomphant (1980-1990) ils étaient tous
disparus ou presque, ils ont resurgis de
la couche tels des champignons
euphorisants et ils multiplient les
colloques depuis l’accentuation de la
crise capitaliste en 2006. Ils
forment la cinquième colonne ‘indignée’
au sein du mouvement idéologique et
politique ouvrier chargé de
distiller leur venin utopiste et
réformiste – afin d’assurer la survie du
régime. La classe ouvrière doit
affronter ce maelstrom opportuniste.
QUATRIÈME CONDITION INDISPENSABLE
La bourgeoisie doit perdre le contrôle
de son immense appareil policier,
carcéral et militaire répressif sans
lequel l’État bourgeois ne saurait
survivre davantage. Cette condition
n’est atteinte dans aucun pays
occidental, et dans très peu de pays en
voie de développement. Cependant, cette
condition mûrit très rapidement et se
matérialise au cours du processus de
révolte-insurrection appelé à devenir
une Révolution. La répression policière
et militaire sanguinaire explique en
grande partie la prudence du prolétariat
états-uniens et son peu d’empressement à
se lancer dans une révolte armée. Le
prolétariat états-unien vit depuis un
siècle dans un État policier déguisé et
il connaît la cruauté de sa classe
dirigeante. Le prolétariat américain
sait d’instinct que le jour où il se
soulèvera tout devra aller très vite et
il devra frapper la bête à la tête.
Toute hésitation, toute compromission
lui sera chèrement compté. Les révoltés
devront alors avoir confiance dans le
leadership qui se proposera pour les
diriger. Le prolétariat états-uniens
sait déjà que l’aristocratie ouvrière et
la bureaucratie syndicale pervertie ne
peut lui offrir cette direction.
CINQUIÈME CONDITION IMPÉRATIVE
Les peuples dominés
et exploités doivent entrer massivement
en action, se soulever et se révolter
globalement, munies d’une conscience
suffisante des turpitudes du régime
économique en place et de son incapacité
à résoudre leurs problèmes de survie
quotidienne. Contrairement à ce que
propagent les opportunistes, les
réformistes, les sociaux-démocrates, les
pseudos communistes et les gauchistes ce
sentiment est plus largement répandu
qu’il n’y paraît superficiellement. Si
les peuples, le peuple américain
notamment, ne se soulèvent pas cela est
dû à des insuffisances plus précises et
jamais admises que nous allons
maintenant examinées.
Ces peuples quand ils se mettront en
marche découvriront tout à coup leur
force et leur puissance qui en imposera
à leurs dirigeants mesquins et fourbes
ce qui bien souvent entrainera des
défections au sein de l’immense appareil
répressif de l’État qui se disloquera
rapidement, affaiblissant l’ennemi de
classe et renforçant le camp de la
révolte. Certains pays qui ont connu le
« Printemps arabe » sont passés près de
connaître cette condition impérative,
mais un ingrédient manquant à entrainer
le dévoiement de leurs différents
mouvements.
SIXIÈME CONDITION INCONTOURNABLE
La dernière condition sans laquelle rien
n’est possible concerne l’état de
préparation idéologique et
organisationnel du camp des révoltés. Il
ne peut y avoir de mouvement
révolutionnaire sans une compréhension
scientifique du système économique
moribond qui ne demande qu’à rendre
l’âme et que la bourgeoisie s’évertue à
sauvegarder. De la conscience en soi
et des luttes de résistance
spontanées sur le front économique
la classe ouvrière, celle chargée par
l’histoire d’être le fossoyeur de
l’ancien et l’accoucheur du nouveau
régime de société, doit acquérir une
conscience pour soi de sa mission
historique, et se lancer à la
conquête de tous le pouvoir d’État,
renverser l’ancienne classe dirigeante
et son pouvoir dictatorial (même s’il
porte le nom de démocratie bourgeoise)
et établir une nouvelle structure légale
de gouvernement.
Tout ceci ne peut être mis en œuvre et
réalisée concrètement que si la classe
ouvrière s’est munie d’un parti
d’avant-garde authentique qui ne
souhaite ni participer à des élections
bourgeoises ni collaborer à la gestion
de l’appareil d’État bourgeois. Un
parti doté d’une organisation militaire
de lutte pour la prise du pouvoir
d’État. Sans un parti révolutionnaire au
service du prolétariat, qui cumule
l’expérience de lutte de la classe, et
muni d’une idéologie révolutionnaire,
aucune révolution n’est possible.
CONCLUSION
À l’évidence ces
six conditions pour une révolte réussie
et le renversement de ce régime pourrit
ne sont pour le moment réunies dans
aucun pays. Dans la plupart des patries
ils en sont très loin et les divisions
intestines au sein du mouvement des
révoltés sont telles que d’autres
déceptions les attendent. Mais
l’approfondissement de la crise
économique devrait entraîner le
murissement rapide de ces conditions. En
Russie tsariste, en 1905, bien peu de
ces conditions étaient réunies et
pourtant douze années plus tard, en
octobre 1917, elles étaient toutes à
maturité et le monde à vaciller.
(1) « Ce rapport
(Clearing House Interbank of Paiement
System (CHIPS)) précise qu’un important
effondrement économique mondial est
actuellement en cours et pourrait très
bien entrer dans une redoutable « zone
de chute libre. (Lu sur
WhatDoesItMean.com).
Le CHIPS
est la
principale maison privée
de compensation des grosses opérations
aux États-Unis, qui gère le transfert de
plus de 1 milliard de dollars par jour
au travers des 250.000 paiements
interbancaires qui, avec le
Fedwire Funds
Service,
exploité par la Fed, constitue le
principal réseau américain au niveau
international, 96% des paiements en
dollars US. ».
http://www.centpapiers.com/effondrement-de-leconomie-reelle-en-cours/93874
(2)
http://www.centpapiers.com/deux-mille-douze-avant-et-apres/91333
(3) «
Vous pouvez
le suivre en temps réel
sur le site de
Bloomberg ici.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=BDIY:IND
(…) Plus
l’écart se creuse, plus la chute sera
violente.
Selon moi, cet indicateur est le
VÉRITABLE
BAROMÈTRE
de l’économie mondiale puisqu’il reflète
la réalité des échanges commerciaux
entre les
vendeurs de biens de consommation et les
livreurs de matières premières
nécessaires à leur fabrication
(contrairement à Wall Street où n’est
échangé que du papier sur des écrans
d’ordinateur).
Remarquez à quel
point le S&P 500 part à l’opposé du BDI
! Wall
Street et les bourses mondiales dans son
sillage s’éloignent de la réalité
économique : plus ces courbes
s’éloignent l’une de l’autre, plus le
retour à la réalité sera violent…».
http://www.centpapiers.com/effondrement-de-leconomie-reelle-en-cours/93874
(4) «Ces 12 milliards
iront dans les goussets de ceux dont les
besoins sont satisfaits et
n’entraineront donc pas une plus grande
consommation. En fait, on vient de
décider de NE PAS augmenter la
consommation de 12 milliards. On vient
de décider de NE PAS CRÉER LES 150 000
EMPLOIS qui auraient été nécessaires
pour produire ces 12 milliards de
produits de consommation. ».
http://www.centpapiers.com/la-ligne-droite/93883
(5)
http://www.centpapiers.com/la-ligne-droite/93883
(6)
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-crise-economique-les-balaiera-101064
(7) Vincent
Gouysse. 2010-2011 : Le réveil du dragon
s’accélère! Septembre 2011.
www.marxisme.fr.
Page 141.
Publié sur
Les 7 du Québec
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