Opinion
Le sioniste Gad al-Maleh
n'est pas le bienvenu au Liban
Rim al-Khatib
Samedi 27 juin 2009
Alors que les massacres
sionistes au Liban en juillet-août 2006 sont loin d'être
oubliés et qu'une grande partie des Libanais se considère en
état de guerre avec l'Etat sioniste,
alors que les destructions
sionistes dans le sud du pays et dans la banlieue ne sont
pas encore entièrement effacées,
alors que presque la moitié des
Libanais ont voté pour le camp de la résistance lors des
récentes élections parlementaires,
alors que l'Etat sioniste voyou
essaie encore de grignoter, à l'heure actuelle, sous les
yeux de la FINUL, des terres libanaises, croyant que cela
passerait inaperçu,
alors que les réseaux d'espions
mis en place par les sionistes tombent les uns après les
autres, sous les coups de la résistance, de l'armée et des
forces de sécurité,
alors
qu'une grande partie des Libanais ne sait pas qui c'est ce
sioniste venu de France qui porte cependant un nom aux
consonances arabes,
Gad al-Maleh
est invité par le festival de Beit-Eddine à deux ou trois
nuits de spectacle au mois de juillet prochain parce que,
soit disant, il aurait un public assuré. Peut-être!
Puisqu'une partie des Libanais vit à l'heure européenne,
mais évidemment pas dans tous ses détails. Si une maigre
frange de la jeunesse libanaise connaît le nom de Gad el-Maleh,
elle ne connaît ni ses virées sionistes, ni ses prises de
position criminelles, ni ses participations aux concerts en
France au bénéfice de l'armée criminelle de l'Etat sioniste.
Voilà
qui commence à être fait. Des chaînes de télévision, dont
al-Manar (chaîne du Hizbullah) et des sites internet ont
commencé un travail d'information, puisant leurs
informations à partir des sites français sionistes et
anti-sionistes. Le palmarès de Gad al-Maleh commence à
s'épaissir, entre ses déclarations d'amour à l'armée la plus
criminelle dans le monde et ses visites à l'Etat sioniste,
etc....
Cela ne semble pas du goût des
responsables du Festival et au-delà, de ceux qui l'ont
proposé et probablement de la France.
Quinze jours avant sa
programmation, va-t-il être supprimé du festival ou pas ???
La colère monte chez un public de plus en plus large au
Liban, qui se retrouve en train d'accueillir un sioniste
forcené au Liban même, là où les avions israéliens ont
bombardé il y a deux ans et détruit le pays.
Ce qui est certain, c'est que
sa présence ne passera pas inaperçue, si jamais il osera
venir.
Une grande partie des Libanais
ne souhaite ni le voir, ni l'entendre.
Une grande partie des Libanais
ne veut pas qu'il souille le sol de ce pays arrosé par le
sang de milliers de martyrs, palestiniens, libanais et
arabes, pour que vive la Palestine.
Il vaut mieux pour lui qu'il
reste en France.
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