Syrie
« L'opposition
syrienne a transgressé les droits de
l'homme »
Robert Ford
Robert
Ford
Vendredi 30 mars
2012
L’ambassadeur
des États-Unis à Damas, Robert Ford, a
annoncé mardi 27 mars 2012 détenir des
rapports confirmant que des groupes
armés de l’opposition syrienne étaient
responsables de transgressions des
droits de l’homme.
Lors d’une séance au Congrès
américain, Ford a rapporté de
l’organisation Humans Rights Watch
des rapports sur des violations
dangereuses de droits de l’homme
commises en Syrie par les groupes de
l’opposition, soulignant que parmi ces
violations figurent des enlèvements, des
détentions et des tortures contre des
membres des forces de l’ordre et des
partisans du régime d’Assad.
« Nous avions des rapports
similaires l’an dernier, lorsque les
combats à Homs sont devenus très
dangereux » a dit Ford, précisant
avoir débattu de cette question avec les
représentants des groupes armés, et les
avoir mis en garde qu’ils seraient punis
selon les normes occidentales s’ils
voulaient recevoir le soutien de
l’Occident. Selon le diplomate, cette
affaire aurait été évoquée avec le
soi-disant « Conseil National Syrien ».
En dépit de cette transgression des
droits de l’homme, mercredi 28 mars
2012, le sénateur républicain John
McCain (l'un des élus américains les
plus engagés sur le dossier syrien en
faveur de l'opposition) et quatre autres
sénateurs (Jon Kyl, Lindsey Graham, John
Hoeven, et l'indépendant Joe Lieberman)
ont déposé devant le Sénat américain
une résolution symbolique
invitant la Maison Blanche à fournir des
armes et autres matériels à l’opposition
syrienne !
La veille, Damas avait accepté le
plan de paix proposé par Kofi Annan pour
mettre fin aux troubles en Syrie.
Mais les sénateurs américains
reprochent à ce plan en six points –
proposé par l’émissaire des Nations
Unies et celui de la Ligue arabe – de ne
pas appeler à la démission du Président
syrien Bachar al-Assad… Le plan
de paix comprend le cessez-le-feu, un
accès pour les associations d’aide
humanitaire, et l’instauration d’un
dialogue politique entre Damas et
l'opposition.
Nous remarquons qu’une
agression contre la Syrie est toujours à
l’ordre du jour de l’USraël. Elle
s’inscrit dans le plan de remodelage du
Moyen-Orient voulu par le sionisme.
Dans le contexte actuel, cette agression
serait présentée comme une « aide » aux
« forces démocratiques », alors qu’il
s’agit d’une volonté manifeste de l’USraël
de déstabiliser ce pays. Le sénateur
McCain a répété qu'il restait favorable
à des frappes aériennes alliées en Syrie
afin de protéger l'opposition ! Bien
entendu, afin d'obtenir un maximum de
soutiens de la droite américaine, sa
proposition ne figure pas dans la
résolution.
La Syrie est un État
souverain. Son peuple et l’intelligence
politique de son gouvernement lui ont
permis d’éviter le pire pour le moment.
Le Parti Anti Sioniste encourage le
peuple syrien à rester seul maître de
son destin, et à se méfier des
manipulations des médias sionisés et de
l’ingérence étrangère dans ses affaires
internes.
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Sioniste
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