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Parti antisioniste
Grève: Les
provocations du gouvernement
Parti Anti Sioniste
Photo : P.A.S.
Vendredi 22 octobre 2010
M. Sarkozy a cru se
défaire de la réforme des retraites au forceps : routine
parlementaire habituelle, ponctuée de quelques manifestations …
et le tour était joué ! Or, ce mardi 19 octobre, et pour
la sixième fois depuis la rentrée, les Français ont massivement
manifesté dans la rue. Lycéens et étudiants s'étaient joints aux
salariés, pendant que la lente paralysie du pays continuait à
s’étendre : perturbations alternées mais permanentes dans les
transports, trois mille stations services « momentanément
vides » (expression de Jean-Louis Borloo, ministre de
l’Énergie, pour parler de la pénurie de carburant qui
s’installe)… Il a même fallu importer de l’électricité pour
compenser les coupures EDF. Le plus grave pour le pouvoir est
que la combativité des jeunes et des salariés ne semble pas
baisser, alors que M. Sarkozy comptait sur l’usure et le
découragement pour imposer son impopulaire réforme (jamais
réellement négociée avec les partenaires sociaux, qui souvent en
apprenaient le contenu par les médias !).
Nicolas Sarkozy ne peut rien négocier, ni même concéder la
moindre miette qui n’existe plus. « On sait que si on ne
fait pas cette réforme, on devient le pays malade de l’Europe.
Et la note de la France sera aussitôt dégradée » a déclaré
Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais. La note dont
parle ce député est un score que des officines
financières – liées aux grandes banques mondiales – donnent à un
pays. Suivant cette note, le pays peut ou non continuer à
emprunter, et donc à se surendetter, en attendant une
déclaration de faillite (comme ce fut le cas pour la Grèce), et
le traitement du très sioniste Dominique Strauss-Kahn, directeur
général du FMI, qui finira par achever le malade. L’aveu du
député UMP est de taille (même si ce n’est pas un scoop) : il
faut ces réformes qui appauvrissent les Français, sinon la
France sera pénalisée sur les marchés financiers… Bien entendu,
notre pays connaîtra les deux : l’appauvrissement continuel et
sa mise en faillite.
Contraint d'obéir à la grande finance mondialisée (mais pas
forcément apatride !), Nicolas Sarkozy n’a plus qu’une
solution : la provocation et la répression. Tout semble se
mettre en place. Il a ainsi ordonné en Conseil des ministres le
déblocage de tous les dépôts de carburant. Les ouvriers des
raffineries resteront-ils impuissants devant cette menace ?
Son exécution pourrait créer un sentiment de solidarité dans
d’autres secteurs non encore touchés, et étendre le mouvement au
lieu de le casser. Les affrontements violents avec le monde du
travail ne paraissent pas effrayer notre Président.
D’autre part, des incidents graves entre jeunes et policiers se
sont produits dans plusieurs villes. Ces violences peuvent être
dues aussi bien à la répression policière, qu’à des provocations
soigneusement organisées. Elles auraient alors pour but de
déplacer l’affrontement social et politique actuel, vers un
classique affrontement entre jeunes gens et forces de l'ordre.
M. Brice Hortefeux a annoncé ce mercredi 20 octobre, devant la
presse, l’interpellation de 1423 « casseurs » dont 149
déférés devant la justice. Le ministre doit également se rendre
à Lyon où se sont produits des incidents. Nous remarquons que le
ministre de l’Intérieur est devenu de fait le ministre chargé
des Affaires sociales dans ce conflit, éclipsant ainsi le
titulaire, M. Woerth. Il est vrai que ce dernier est trop occupé
par d’autres affaires le concernant… Nous relevons également que
la provocation a toujours été utilisée par le pouvoir en place,
surtout quand il est en difficulté. Nous ne disons pas que les
jeunes qui affrontent la police sont tous des provocateurs ; ils
sont victimes de ce système qui ne leur laisse entrevoir aucun
avenir. Nous voudrions simplement rappeler à qui les émeutes de
2005 ont profité en 2007. M. Sarkozy n’a pas la mémoire courte,
et il saura utiliser la division, les peurs et les haines pour
se maintenir au pouvoir…
Le pouvoir n’a plus que quelques jours pour casser ce mouvement,
qui chaque jour va au-delà de la simple question des retraites.
C’est toute la légitimité de la « Sarkozie » qui est en jeu, et
par là même le mandat que lui ont confié les lobbies dont il est
l’exécutant. Et parmi ces lobbies, il y en a un qui doit tant
(en retour) à Sarkozy … et qui considère la France comme sa
propriété. Même si la plupart des manifestants n’en ont pas
encore conscience, ce lobby existe bel et bien, et il ne
laissera pas tomber son gérant à Paris. Les jours à venir
peuvent nous réserver bien des surprises !
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