Syrie
Syrie : Kofi Annan
met en garde contre un armement de
l'opposition
Visite en
Iran de Kofi Annan
Jeudi 12 avril
2012
L'émissaire spécial des Nations unies
et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi
Annan est arrivé mardi 10 avril en Iran
pour évoquer le règlement de la crise
syrienne. Il a mis en garde contre un
armement de l'opposition syrienne.
« Toute militarisation de la
question syrienne serait désastreuse
». M. Annan fait ainsi allusion
à la proposition des soi-disant «
Amis de la Syrie » (dont la France,
la Grande-Bretagne, le Qatar, l’Arabie
Saoudite et les Etats-Unis font partie),
réunis à Istanbul le 1er avril
2012, d’armer les rebelles.
Le régime syrien a donné «
des clarifications supplémentaires
» sur ce qu'il attend de l'opposition,
précise Kofi Annan : « des
assurances sur le fait que les forces de
l'opposition arrêteront les combats pour
permettre une cessation de toutes les
violences ». L'émissaire
spécial ajoute : « Nous avons obtenu
des réponses positives de leur part et
nous sommes en contact avec les
gouvernements ayant une influence pour
assurer que toutes les parties
respectent le cessez-le-feu. Si
tout le monde respecte le plan d'arrêt
des combats, je pense qu'à partir de 6
heures jeudi 12 avril, nous devrions
voir une nette amélioration de la
situation sur le terrain ».
Le ministre iranien des Affaires
étrangères, M. Salehi, rappelle que
« l'Iran est hostile aux ingérences
étrangères dans les affaires de tout
pays, insistant sur le droit du peuple
syrien d’obtenir satisfaction à toutes
ses revendications, notamment la liberté
des partis politiques et la tenue
d’élections libres ». Il a ajouté
qu’il fallait accorder du temps au
gouvernement syrien pour la mise en
place des réformes votées au mois de
mars.
Son homologue syrien Walid Mouallem,
en visite en Russie mardi 10 avril,
avait informé Moscou que les autorités
syriennes avaient commencé à appliquer
le plan de paix élaboré par Kofi Annan.
Cependant, comme son homologue
russe Sergueï Lavrov,
le ministre syrien des Affaires
étrangères attend de la part de
l’émissaire qu’il lui présente des
garanties écrites des gouvernements
qatari, saoudien et turc. Ceux-ci
doivent s’engager à stopper tout
financement des groupes terroristes.
« La Syrie ne va pas répéter ce qui
s'était passé lors de la présence des
observateurs arabes, quand les forces
armées étaient sorties des villes. Ceci
avait permis aux groupes terroristes
armés de se réorganiser et de se réarmer
pour contrôler des quartiers entiers,
commettant tous les actes terroristes
possibles, tuant et kidnappant les gens
et détruisant les propriétés publiques
et privées » a
fait remarquer M. Mouallem.
La Syrie n’a jamais été aussi
proche de la sortie de crise. Le Parti
Anti Sioniste encourage les différentes
composantes du pays à s’unir et à
participer à l’application des réformes.
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