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Syrie

Dix conditions exigées par la Syrie,
après la démission d'Annan
Nidal Hamadeh

Lundi 6 août 2012

La démission de Kofi Annan de son poste d’émissaire international et arabe en Syrie n’a surpris quiconque dans ce pays ou ailleurs. Il avait laissé depuis un mois à son conseiller libanais, plutôt loquace, le soin de véhiculer cette information dans les médias arabes et occidentaux.

Plusieurs raisons étaient à l’origine de la nomination de Kofi Annan pour cette mission, étant notamment fonctionnaire des Nations Unies et du pays qui contrôle cette instance internationale par excellence. Il avait prouvé durant ses deux mandats à la tête de l’ONU, sa loyauté absolue à Washington. Son mariage avec une femme juive a joué un rôle déterminant dans sa nomination au poste de secrétaire général de l’ONU. Il est allé même jusqu’à donner à son fils un nom hébreu (Uzi).

Outre sa loyauté aux Etats Unis, Kofi Annan n’était pas un diplomate extraordinaire, comme les médias arabes et occidentaux ont tenté de le qualifier. Il exécutait plutôt les dictats et s’était compromis par la corruption pour avoir détourné les fonds des pauvres irakiens, dans le cadre du programme « pétrole contre nourriture », durant son mandat à l’ONU. Les efforts du ministre irakien des Affaires étrangères pour le disculper et accuser son fils Uzi dans l’affaire furent vains, puisque Uzi avait dirigé l’opération douteuse via une compagnie qui lui appartenait à Genève. Cette compagnie de comptabilité a supervisé les comptes du programme « pétrole contre nourriture » entre l’Irak et l’ONU. Il était clair qu’Annan avait projeté d’attribuer à son fils la gestion des comptes du programme.

Kofi Annan est venu en Syrie selon la volonté américaine, pour négocier uniquement de la démission du président Assad, en provoquant des fuites d’information dans les médias via ses conseillers. Ses plans furent toutefois contrés par la réalité sur le terrain et par la condition régionale et internationale, notamment d’Iran, de Russie et de Chine. Ces pays ayant avorté la mise en œuvre de ces plans, dictés par les Etats Unis qui lui ont ordonné de démissionner pour changer le cours des négociations.

La démission de Kofi Annan est une grande opportunité pour la Syrie pour qu’elle remette en cause les bases des négociations selon ses propres intérêts, profitant de son expérience avec Annan et son équipe de travail. Elle est une opportunité pour un nouveau repositionnement syrien face à l’occident et à la Ligue arabe, en prenant en compte les conditions suivantes :

1- Refuser toute nouvelle nomination d’un émissaire par la Ligue arabe
2- Négocier avec l’ONU sur l’identité de tout nouvel émissaire
3- Refuser le maintien des membres arabes de l’équipe de Kofi Annan, et dont Nasser el-Kodwa, le Libanais (A.L) bien connu par les Syriens, l’équipe du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU, mandaté en Syrie et présidé par une Turque-Arménienne et son assistant palestinien, qui ont écrit le premier rapport en août 2011. Le membre palestinien de l’équipe a reconnu avoir falsifié ce rapport avec la complicité de la femme turque, à l’insu des neuf membres de l’équipe.
4- Tenter de convaincre les deux alliés, russe et chinois, de la nécessité d’être exigeants dans le choix des membres de la nouvelle délégation
5- Rejeter catégoriquement tout rôle ou représentant de la Ligue arabe dans la nouvelle mission
6- Négocier pour nommer un nouvel émissaire de nationalité neutre et non employé de l’ONU
7- Négocier pour introduire un observateur iranien au sein de la délégation
8- Négocier pour introduire des observateurs de la Chine, de la Russie, du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud dans la délégation
9- Tenir à l’option militaire pour trancher la situation d’Alep, à l’écart des négociations relatives à la mission onusienne ou à l’identité de son chef
10- Rappeler aux pays voisins de Syrie, via les canaux diplomatiques confidentiels, les déclarations du porte-parole des Affaires Etrangères syriennes, Jihad Makdessi, sur la détermination de son pays à utiliser les armes de destruction massive contre tout Etat qui utiliserait son territoire ou son armée pour agresser la Syrie.


Source: Alintiqad, traduit par: moqawama.org

 

 

   

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Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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