Accueil Actualité Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Journaux de Cathy et Marc Plateforme tourquennoise Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Tendances de l'Orient - L'Egypte

Le Patriarche maronite s'oppose au plan de morcellement du Machrek arabe
New Orient News


Mgr Béchara Raï

Mardi 20 septembre 2011

Les chrétiens du 14-Mars libanais, qui ont toujours prétendu être les défenseurs zélés du patriarcat maronite, ont lancé une campagne de critiques d’une virulence inouïe contre le Patriarche Mgr Béchara Raï, rejoint par des députés sunnites du Courant du futur de Saad Hariri. Lorsque l’ancien Patriarche Nasrallah Sfeir alignait ses positions politiques sur celles du 14-Mars, froissant les sentiments de plus de la moitié de sa communauté, jamais les grands chefs maronites du pays, le général Michel Aoun et le leader du Liban-Nord Sleiman Frangié, n’ont utilisé un ton aussi déplacé contre le chef spirituel de la plus importante église chrétienne romaine du Machrek arabe. Mais malgré la dureté des attaques et le ton peu courtois utilisé contre lui, Mgr Raï ne s’est pas laissé intimider ou effrayer. Il a réaffirmé ses positions affichées en France contre le morcellement de la région arabe en entités confessionnelles, qui desservirait les chrétiens et servirait uniquement les intérêts d’Israël. Il a aussi exprimé ses craintes de la monté de l’extrémisme islamique en Syrie et réitéré sa position selon laquelle l’arsenal du Hezbollah se justifiait par l’occupation par l’Etat hébreu de territoires libanais.

Il est clair que les prises de positions historiques de Mgr Raï ne sont pas le fruit d’une attitude impulsive ou d’une réaction ponctuelle. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un repositionnement stratégique de l’Eglise maronite, bien réfléchi et coordonné avec le Vatican, très au courant des projets occidentaux concoctés pour le monde arabe. L’Eglise place en tête de ses priorités la présence physique au Machrek des chrétiens, qui date de deux millénaires. Quel sens aurait encore le christianisme s’il n’y avait plus de chrétiens dans le berceau de Jésus christ? Ni les assurances fournies par les uns, ni les démentis avancés par les autres, ne réussiront à convaincre Mgr Raï, le Vatican, et les analystes et observateurs honnêtes, que la présence des chrétiens ne court, aujourd’hui, aucun danger. Car les changements qui se profilent à l’horizon montrent que le nouveau cheval de bataille des Etats-Unis sont les Frères musulmans, débarrassés à leur gauche d’Oussama ben Laden, et flanqués à leur droite de la Turquie, tuteur agréé par l’Occident d’un «Islam modéré». Mais qu’il soit modéré ou pas, tout pouvoir exercé au nom de l’islam dans le Machrek arabe aura impérativement des répercussions dramatiques sur les chrétiens de Syrie, du Liban et de Jordanie. Ceux d’Irak ont déjà payé la facture de l’invasion américaine (plus de la moitié d’entre eux ont fuit le pays, ils ne seraient plus que deux-cents cinquante mille) et ceux d’Egypte observent, impuissants, la montée en force des salafistes. En Palestine, ils ne sont plus que onze mille, alors qu’ils étaient cent-vingt mille avant 1967, date de l’occupation israélienne.

Pour bien moins que cela, des hommes comme Samir Geagea et Amine Gemayel criaient à la persécution des chrétiens. Mais lorsque ceux-ci sont réellement en danger, ils se tiennent du mauvais côté. En réalité, ils se tiennent du côté qui a toujours été le leur, celui des Etats-Unis, même au détriment des intérêts de la communauté qu’ils prétendent défendre.

L’heure de vérité à sonné. Ceux qui depuis toujours servent des agendas extérieurs sont démasqués. Et ceux qui sont restés cohérents avec eux-mêmes sont reconnus.

Le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, est le vrai chef d’orchestre des chrétiens du 14-Mars. C’est lui qui dirige l’obscure machine médiatico-financière qui sème les troubles en Syrie et au Liban. Mais en plus de Michel Aoun et Sleiman Frangié, ils ont en face d’eux, aujourd’hui, le chef de la plus puissante Eglise du Machrek, soutenu par le Vatican.

Non, le plan de morcellement du Levant en entités confessionnelles, dans le but de protéger Israël, ne passera pas!

 

 

   

Le sommaire des Tendances d'Orient
Le dossier Liban
Les dernières mises à jour



Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/news/Main.php

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...