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Opinion

Sayed Nasrallah: «Nous sommes contre le financement du TSL»
Nada Raad


Photo: RIA Novosti

Jeudi 1er décembre 2011

Dans son discours prononcé devant des milliers de fidèles venus commémorer la sixième nuit de l'Achoura, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah s'est arrêté sur les derniers développements sur la scène politique libanaise, notamment la question du financement du TSL et le discours confessionnel auquel a recours le parti du Futur pour provoquer la population contre le Hezbollah et ses alliés.

Tout en appelant les responsables du Futur à cesser ce langage confessionnel, Sayed Nasrallah les a mis en garde contre les résultats d'une telle politique visant à semer la division parmi les gens, tout en assurant que le Hezbollah ne sera jamais intimidé par ce discours.

Abordant le dossier du tribunal international pour le Liban, le numéro un du Hezbollah a révélé les dessous du compromis turco-qatari, approuvé par Saad Hariri, qui stipulait de clore définitivement le dossier du TSL en permettant aux forces du 14 mars de garder en main le pouvoir en contrepartie!

Sayed Nasrallah a affiché par ailleurs l'opposition du Hezbollah à la position du Premier ministre Najib Mikati de financer le TSL, lui demandant en échange de rendre justice aux quatre officiers et d'ouvrir à nouveau le dossier des faux-témoins.

Voici dans ce qui suit les grandes idées du discours de Sayed Hassan Nasrallah:

"Que la paix de Dieu soit sur vous, O Aba Abdallah, fils du Messager de Dieu, sur votre famille et sur vos compagnons.

Comme je vous l'avais promis hier, je vais parler dans mon discours d'aujourd'hui des développements sur la scène libanaise et de tout ce qui concerne l'affaire du tribunal et de son financement.

J'ai deux grands titres à développer:

1- Le discours politique général dans le pays

2- Le TSL, le gouvernement et le financement du tribunal.

1- Il est clair que depuis des années, un certain groupe politique au Liban a recours au discours confessionnel afin de provoquer le peuple contre l'autre partie du pays. J'appelle tous les libanais à s'entendre sur le fait que ce qui se passe dans le pays est un différend politique qui n'a rien à voir avec les convictions et les idées religieuses de telle ou telle communauté, mais qu'il s'agit d'un différend lié aux projets et aux idées politiques.

Mettons-nous d'accord sur le fait que critiquer un dirigeant ou un responsable ne signifie pas qu'on critique une communauté quelconque. Si on critique le chef de l'Etat, il ne faut pas dire que tous les maronites sont critiqués, de même pour le chef du parlement qui est chiite et celui du gouvernement qui est sunnite.

Si un parti politique représentant la partie majeure d'une communauté est critiqué, ceci ne signifie pas qu'on critique la communauté elle-même ni ses adeptes.

Si on n'est pas d'accord avec un parti politique, on peut s'échanger les critiques et les accusations, ceci doit rester dans le cadre politique, mais les offenses personnelles, ou les insultes sont interdites et illicites, mais même dans ce cas, il s'agit d'une affaire personnelle qui touche une seule personne et non pas sa communauté.

De notre part, nous sommes attachés à cette conviction et nous refusons de dire que nous sommes les chiites ou que vous êtes les sunnites. Personne n'a le droit de parler au nom de toute sa communauté.

Vous pouvez revoir toutes nos déclarations politiques, nous ne nous sommes jamais présentés en tant que porte-parole des chiites.

Je vais critiquer les dirigeants du parti du futur et leur demander de cesser leur discours confessionnel provocateur, eux qui profitent de certains incidents pour inciter à la division et à la haine.

Je cite l'exemple de l'entrée récente de l'armée libanaise à la localité d'Ersal à la Békaa: les médias du futur ont prétendu que le Hezbollah a pris d'assaut ce village, escorté par l'armée!

La sensibilité de cette question réside dans le fait qu'Ersal est une localité sunnite dans la Békaa; sachant que ce sont les députés du nord qui ont pris en charge de provoquer la population sur une affaire infondée.

Les députés du futur veulent-ils entrainer la Békaa dans un conflit confessionnel? Pour l'intérêt de qui? Pour l'intérêt du Liban? Ou du printemps arabe? Je voudrais que les députés du futur me répondent, mais sans insulter.

Dans le même cadre, ils ont recours aux insultes et aux provocations en parlant d'autres partis politiques

Tout au long des dernières semaines, ils ont accusé le Hezbollah d'être présent militairement à Tripoli, de fournir des armes à ses alliés, qu'ils accusent d'être des outils et des agents manipulés par le Hezbollah.

Nos alliés à Tripoli existaient avant même la naissance du parti du futur et du Hezbollah. Notre amitié avec ces alliés précèdent la naissance du parti du futur, et ces derniers ont démontré qu'ils jouissent d'une forte représentation populaire malgré les grandes pressions exercées sur eux lors des élections, à savoir les fraudes et les falsifications.

Malgré tout cela, nos alliés à Tripoli ont démontré qu'ils jouissent d'un large soutien populaire et qu'ils sont aussi les plus soucieux pour leur ville, pour leur appartenance et pour leur communauté.

J'appelle le parti du futur à prendre les leçons dans leurs réunions privées sur leur actuelle représentation populaire à la suite de la faible participation populaire dans le dernier rassemblement qui fut organisé contre la Syrie. Sachant que les participants au rassemblement venaient de toutes les régions libanaises et non seulement de Tripoli.

La relation entre le Hezbollah et ses amis à Tripoli et au Nord en général est une relation honnête et honorable qui a favorisé la défaite d'Israël alors que l'autre partie a des alliés pro-israéliens.

Concernant les événements en Syrie, les médias libanais, arabes et internationaux tentent de présenter la situation en Syrie comme étant un conflit confessionnel, ce qui n'est pas le cas. Il suffit de regarder certains médias pour réaliser quel avenir promet-on à la Syrie. Pourquoi insiste-t-on sur la division confessionnelle?

Certains médias libanais prétendent qu'il y a 3000 combattants du Hezbollah en Syrie. Nous avons maintes fois démenti cette info, mais en vain. Ils prétendent aussi que des milliers de combattants de l'armée du Mahdi sont entrés en Syrie via l'Irak, pour stigmatiser les sentiments confessionnels.

Où vont-ils entrainer le pays? Qui servent-ils? Si ces parties se figurent qu'à travers la provocation confessionnelle peuvent intimider les autres parties pour les pousser à capituler et à changer d'avis.

Je leur dis que vous avez tort. Nous n'avons pas peur des provocations, et nos convictions ne peuvent être ébranlées d'un iota par ce genre de discours.

Tout au long de l'histoire de la résistance, nous avons subi la plus grande guerre psychologique, mais cette guerre n'a jamais porté ses fruits.

Si d'aucuns pensent qu'ils peuvent compter sur une quelconque puissance pour éradiquer les autres parties du pays, ils ont certainement tort.

Ceux-ci vont-ils entrainer le pays dans la division? Dans la guerre civile? Quel sera le résultat? Détruire le pays comme les libanais l'ont fait par le passé?

(A suivre)

 

 

   

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Source : Al-Manar
http://www.almanar.com.lb/...

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