[2]
Honorables : titre protocolaire
utilisé pour nommer les députés
italiens, NdT.
Apostille de la traductrice pour la version française.
Concernant
les surcoûts de nos avions de
chasse et l’attitude de nos
onorevoli
[et journalistes] à nous (en
France)
« Projet de loi de finances pour
2013 : Défense : équipement des
forces :
1. Le programme Rafale -
sous-action 9*59
a) Déroulement du programme
La cible du programme est de 286 appareils (228 pour l'armée de l'air et
58 pour la marine) avec leurs
équipements de mission et leur
stock de rechange initial.
Avec la commande de la quatrième tranche en 2009, 180 avions ont été
commandés à ce jour à
l'industriel. 115 auront été
livrés à la fin 2012 dont 80
pour l'armée de l'air (38
biplaces `Rafale B' et 40
monoplace `Rafale C') et 37 pour
la marine (`Rafale M').
L'attrition a été de cinq
appareils dont quatre Rafale
Marine.
b) Coût du programme
Le coût total du programme
pour l'Etat est de 44,2 Mds
€2011. Le coût unitaire (hors
coût de développement) est de
71,2 M
€2011 pour le Rafale B (pour 110
avions) de
66,2 M
€ 2011 pour le Rafale C (pour
118 avions) et de 76,1 M
€2011 pour le Rafale M (pour 58
avions).
[Détail des
appareils C, B et M sur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Rafale
].
c)
Évolution du programme
L'avion Rafale a été largement sollicité dans le cadre de l'opération
Harmattan. Les résultats
confirment la pertinence des
choix de conception effectués à
la genèse du programme.
La mise en service opérationnel de la capacité nucléaire du Rafale
standard F3 a été prononcée en
2010. Le premier avion de série
équipé des capteurs de nouvelle
génération a été livré en 2012.
La situation des prospects
export a rendu nécessaire
l'anticipation de la livraison
d'avions à
la France.
Le
calendrier de livraison prévoit
désormais le maintien d'une
cadence de onze avions par an,
jusqu'à 2016 inclus. »
Détail des
commandes et suite du rapport
(sauf « secret défense »
d’usage) sur le site :
http://www.senat.fr/rap/a12-150-8/a12-150-815.html
Voir aussi :
« Les
sénateurs réévaluent le prix du
Rafale
(5 décembre 2011)
Par Guillaume Lecompte-Boinet
« L'avion de combat de Dassault, qui vient d'essuyer
un échec en Suisse, coûte plus
cher que prévu : son prix
unitaire atteint désormais 152
millions d'euros, compte tenu de
l'inflation et des nouveaux
développements comme le standard
F3.
C'était passé inaperçu. Mais dans le rapport présenté le 17 novembre
dernier par la commission des
affaires étrangères, de la
défense et des forces armées du
Sénat sur le projet de loi de
finances pour 2012, mais
récemment révélé, les auteurs du
document, Xavier Pintat et
Daniel Reiner, donnent de
nouveaux chiffrages sur le
programme Rafale.
Le coût total du programme,
actualisé aux prix de 2011, est
de 43,56 milliards d'euros pour
l'Etat avec le développement",
indiquent les sénateurs. Et non
plus de 40,7 milliards lors de
la dernière évaluation. Ce qui
porte donc le prix unitaire d'un
Rafale payé par la France
à 152 millions d'euros (pour 286
appareils), contre 142 millions
auparavant. »
Etc.
http://www.usinenouvelle.com/article/les-senateurs-reevaluent-le-prix-du-rafale.N164290
Ou bien,
l’explication pudique des
Echos (1er
février 2012) :
« Le
Rafale, au-delà des idées reçues.
L'avion de combat de Dassault vient de réaliser sa première percée à
l'exportation en gagnant l'appel
d'offres indien portant sur 126
appareils. Gouffre financier ou
réussite industrielle ?
Vingt-cinq ans après son premier
vol, le Rafale en cinq
questions...
[…]
Quel est son coût
[?
La question
est complexe
[sic],
car un programme d'armement
comme le Rafale accumule sur
plusieurs décennies coûts non
récurrents, liés au
développement initial, et
récurrents, liés à la
fabrication en série. Avec,
entre les deux, des évolutions
technologiques prévues ou non,
des achats de pièces de rechange
ou encore des compléments de
formation. Sans oublier les
évolutions du prix des matières
premières. »
http://archives.lesechos.fr/archives/2012/LesEchos/21114-040-ECH.htm
Le prix des pièces de rechange,
de la formation et des matières
premières, c’est imprévisible ;
et ça ne se discute pas. Les
coûts opérationnels, non plus.
Les « idées
reçues », oui, grâce à nos
media
vigilants.