ELAC & ALAC Committees
Libye : attaque à Sebha contre Megaryef,
le traître américano-libyen qui préside
la parlement fantoche libyen
Luc Michel
Citoyen US et « président »
fantoche de Libye, Megaryef préside les
funérailles de son concitoyen feu
l’ambassadeur US Stevens, exécuté par
certains de ses ex alliés djihadistes.
Lundi 7 janvier
2013
avec PCN-SPO - The McClatchy Company –
Manipulations Africaines - The
Washington Post /
Le président de l’ « Assemblée nationale
libyenne » fantoche, installée par les
USA et l’OTAN (*), le traître libyen
naturalisé américain et employé de la
CIA depuis le début des Années 80,
Mohamed Megaryef, a échappé à une
“tentative d’assassinat”, selon diverses
agences et réseaux sociaux. Megaryef, a
« échappé ce jeudi à une “tentative
d’assassinat”, alors qu’il se trouvait à
son hôtel jeudi à Sebha, une oasis du
sud du pays, a indiqué dimanche son
porte-parole » .L’hôtel où il logeait a
été « attaqué pendant trois heures. Il y
avait des tirs de snipers ». Ce qui en
dit long sur la puissance des
attaquants, pas un attentat, mais une
action de type militaire.
« Il semblerait qu’il s’agissait d’une
tentative d’assassinat » (sic), a aussi
déclaré le porte-parole du chef de
l’Assemblée, Rassmi Beruwien. « Trois
membres de la sécurité militaire ont été
blessés, mais malheureusement personne
n’a été arrêté. L’attaque a été
perpétrée contre l’endroit où réside le
président, ce qui constitue une
tentative d’assassinat » (resic), a-t-il
ajouté.
Mohamed Megaryef, qui n’a pas été blessé
dans l’attaque, a parlé à la télévision
d’Etat de cet incident dans un discours
repris par les sites de réseaux sociaux.
« Aux environs de 2 heures du matin, il
y a eu des explosions et des tirs de
snipers contre l’hôtel où nous logions.
L’échange de tirs a duré environ trois
heures », a-t-il précisé. En décembre,
Tripoli a imposé la loi martiale dans la
région et a ordonné la fermeture des
frontières terrestres avec les pays
voisins. Le but étant, comme on a pu le
lire sur les médias africains, mais pas
dans les pays de l’OTAN, d’empêcher les
mouvements de la RESISTANCE VERTE pro
Kadhafi.
LA RESISTANCE VERTE ; UN SPECTRE QUI
HANTE LA LIBYE OCCUPEE DU CNT ET DE
L’OTAN …
La Résistance Verte des pro Kadhafi
continue en effet le combat. Ce n’est ni
le « pays apaisé » des médias de l’OTAN.
Ni non plus les « batailles de rues » de
certains illuminés sur les réseaux
sociaux ou des mytho-mensonges de
certains journalistes « non mainstream
». C’est quelque chose entre la
Résistance française de 1943, les débuts
de la Bataille d’Alger du FLN ou encore,
dans le centre et le sud de la Libye,
les combats des Titistes yougoslaves
vers 1942.
Une résistance bien armée, qui peine à
s’organiser et manque d’un leadership.
Mais qui se bat, tue des kollabos et des
djihadistes, attaque des prisons et fait
évader des prisonniers – on estime à
plus de 17.000 les détentions illégales
de Kadhafistes, mais aussi d’africains
innocents frappé par le racisme
anti-noir des islamistes, dans les
prisons des islamistes et du CNT -, on
fait sauter des dépôts d’armes. Et dans
le sud - en particulier dans la région
de Sebha, ancien fief de Kadhafi d’où
était partie la révolution du 1er
Septembre 1969 -, on contrôle des
routes, des localités, des quartiers.
Partout on frappe les kollabos du CNT.
Les médias de la Résistance appellent
particulièrement à une « offensive » en
ce début 2013 …
MEGARYEF, UN DE CES AMERICANO-LIBYENS AU
SERVICE DE L’IMPERIALISME
Megaryef, comme son complice Khalifa
Hifter « général libyen » au service de
la CIA depuis trois décennies et en
charge de la réorganisation de la
nouvelle Armée coloniale libyenne au
service de l’OTAN, est l’exemple typique
de cette clique de traîtres qui a
organisé la recolonisation de la Libye.
Président du « Congrès général national
libyen » (le nom a été choisi pour
usurper celui du « Congrès Populaire
général », la plus haute institution de
la Démocratie Directe libyenne sous
Kadhafi), la nouvelle Assemblée
nationale fantoche, issue des élections
législatives truquées du 7 juillet 2012
(*), Mohamed al-Megaryef est à la fois
un citoyen américain depuis plus de 30
ans et un économiste, réputé proche des
islamistes. Ce qui n’est pas un hasard
puisque les islamistes libyens ont été
instrumentalisés dès 1980 par la CIA
contre le régime révolutionnaire de
Kadhafi. Megaryef dirige aussi
actuellement le Front national libyen,
une formation néo-conservatrice très à
droite.
Né en 1940 à Benghazi, berceau de la
révolte libyenne, Mohamed al-Megaryef
est l’ancien ambassadeur de Libye en
Inde. Cette « grande figure de
l’opposition à Mouammar Kadhafi », selon
les médias de l’OTAN, a choisi de
s’exiler dans les années 80. Il
dirigeait alors le « Front national pour
le salut de la Libye » - groupuscule
armé, encadré et financé par la CIA, une
formation politique à l'étranger chargée
par les américains de regrouper les
opposants en exil, et dont sa formation
actuelle est issue - qui a tenté à
plusieurs reprises par des coups d’état
et des campagnes de terrorisme de mettre
fin au régime de du leader libyen.
TROIS DECENNIES DE COUPS D’ETAT ET
D’ATTENTATS OCCIDENTAUX CONTRE KADHAFI
L’Occident, USA et britanniques
principalement, a en effet organisé de
1980 à celui de Benghazi les 15-16
février 2011, des dizaines de tentatives
de coups d’état et d’assassinats du
leader libyen, planifié par la CIA ou le
MI6 britannique. Et qui avaient fait de
la baraka de Kadhafi une légende au
Proche-Orient.
Celui de 1998 était dirigé par Ben Laden
et visait à placer des Islamistes
radicaux, financés par la CIA et formés
par le MI6, au pouvoir. Ce qui vaudra à
Ben Laden son premier mandat d’arrêt
international lancé par Tripoli auprès
d’Interpol. Et immédiatement bloqué par
les Américains. Bref déjà la
configuration du CNT …
KHALIFA HIFTER : L’OFFICIER DE LA CIA EN
CHARGE DES ISLAMISTES LIBYENS
Derrière ces coups d’états depuis 25
ans, un autre américano-libyen, lui
aussi employé de la CIA. Le vieux
complice de Megaryef et avec lui le vrai
patron de la Libye post CNT :
Khalifa Hifter (encore écrit Haftar ou
Hafter). Lui aussi un parcours de
traître exemplaire au service des
ennemis de son pays.
Dès mars 2011, le journal McCaltchy
révélait que Khalifa Hifter, un
ex-colonel déserteur de l’armée de
Kaddhafi, avait « été envoyé pour
diriger les rebelles libyens »
appuyés par l’ONU, les Etats-Unis
et la coalition.
Hifter depuis vingt ans vivait
« dans la banlieue de la Virginie » (où
est installée la CIA, à Langley), « où
il s’est établi mais l’ancien officier
de Kaddhafi a maintenu des liens avec
des groupes restés au pays », écrivait
Chris Adams l’auteur de
l’article. Une connaissance de Khalifa a
dit à Adams que
» on ne savait pas ce que faisait
réellement Hifter pour nourrir sa
nombreuse famille »
Hifter est en effet un agent de la CIA
ce qui explique son long séjour en
Virginie. En
1996, le Washington Post (26 mars
1996) informait lui qu’un « Colonel
Haftar était arrivé aux Etats-Unis ».
Et qu’ « il était le leader d’un
groupe de « contra » établi aux
Etats-Unis,
l’Armée Nationale Libyenne ». Ce
groupe est soutenu par les Etats-Unis,
où il dispose de camps d’entrainement.
« Il est probable
que le groupe du Colonel Haftar
opère en Libye avec la bénédiction de
notre gouvernement », soulignait le
Washington Post.
Deux ans plus tard
c’était le coup d’état de Ben Laden en
Libye … 14 ans plus
tard, Hifter réapparaissait à Benghazi,
en Mars 2011, appointé « général » et
commandant des milices du CNT. A la
grande colère du général Younes, lui
déserteur de l’Armée libyenne depuis
seulement quelques jours, et qui se
voyait déjà en général en chef des
rebelles de Benghazi. Gageons que
l’exécution sauvage fin juillet 2011 de
Younes par des djihadistes du même CNT
proches de son leader Mustapha
Abdeljalil (**) n’a pas du peiner
beaucoup Hifter … Le
livre de Pierre Péan MANIPULATIONS
AFRICAINES, fait de Hifter un employé de
la CIA dès 1987, « Haftar, alors colonel
de l’armée de Kadhafi, avait été capturé
au Tchad où il combattait avec une
rébellion soutenue par la Libye contre
le gouvernement d’Hissène Habré, soutenu
par les États-Unis. Il fit défection
pour le Front National de Salut Libyen
(FNSL), la principale force d’opposition
à Kadhafi, qui avait le soutien de la
CIA ». Le groupuscule armé de Megaryef
pour rappel, le monde des traîtres
libyens est bien petit. « Il organisa sa
propre milice qui opéra au Tchad jusqu’à
la déposition d’Hissène Habré en 1990
par Idriss Déby,
son rival appuyé par la France ».
Selon Péan, « la force de Haftar, créée
et financée par la CIA au Tchad,
disparut dans la nature avec l’aide de
la CIA peu de temps après le
renversement du gouvernement par Idriss
Déby ». What else ?
LM
http://www.facebook.com/notes/elac-committees/-elac-alac-committees-libye-attaque-contre-megaryef-le-tra%C3%AEtre-am%C3%A9ricano-libyen-/249145831882013
(*) Luc MICHEL, OU VA LA LIBYE ? DE LA
COMEDIE DE LA PSEUDO DEMOCRATIE A LA
SOMALISATION …
sur :
http://www.elac-committees.org/2012/08/18/elac-alac-luc-michel-ou-va-la-libye-de-la-comedie-de-la-pseudo-democratie-a-la-somalisation-%e2%80%a6/
(**) Luc MICHEL : LES VRAIES INFOS SUR
LA MORT DU GENERAL REBELLE LIBYEN ABDEL
FATAH YOUNES !
sur :
http://www.elac-committees.org/2011/07/29/luc-michel-les-vraies-infos-sur-la-mort-du-general-rebelle-libyen-abdel-fatah-younes/
et L’ANCIEN LEADER DU CNT MUSTAPHA
ABDELJALIL SOUS ENQUETE OFFICIELLE POUR
LE MEURTRE DE L’EX GENERAL LIBYEN YOUNES
EN JUILLET 2011 …
sur :
http://www.elac-committees.org/2012/11/20/elac-l%e2%80%99ancien-leader-du-cnt-mustapha-abdeljalil-sous-enquete-officielle-pour-le-meurtre-de-l%e2%80%99ex-general-libyen-younes-en-juillet-2011/
Megaryef élu président de
l'assemblée nationale libyenne, le 9
août 2012 à Tripoli.
On notera à sa gauche son garde du corps
américain.
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