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Syrie

Cessez-le-feu : le bal des tartuffes occidentaux
Louis Denghien


Mobilisation des opposants à Idleb le 20 avril : ne pas perdre de vue que tous rassemblements confondus, les manifestants ne représentent, même avec le renfort d'enfants, pas 1% de la population syrienne

Samedi 21 avril 2012

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies devrait voter ce samedi matin 21 avril une résolution autorisant l’envoi de 300 observateurs en Syrie. Le suspense porte encore sur le choix entre les deux versions concurrentes – occidentale et russe – du projet de résolution, la première menaçant le gouvernement syrien de sanctions en cas de non retrait de ses forces des centres urbains, la seconde se limitant au déploiement des observateurs. Des sources diplomatiques française, britannique et russe concordent pour dire que les 15 Etats membres du Conseil de sécurité devraient surmonter leurs divergences.

Les BRICS, principaux soutiens du plan Annan

Les quatre BRICS siégeant au Conseil – la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud – renforcés par le Maroc plaident pour un envoi rapide des 300 observateurs. L’axe anti-ingérence soutient, de fait, d’avantage le plan de paix Annan soutenu par l’ONU et la Ligue arabe que les Occidentaux qui n’agissent qu’en fonction de leurs buts politiques et géostratégiques – qui sont, faut-il le rappeler, le renversement du régime syrien, et par la même occasion l’affaiblissement et l’isolement de l’Iran dans la région.

De toute façon, les 300 bérets bleus ne seront pas de trop pour tenter de consolider le cessez-le-feu théoriquement en vigueur, côté gouvernement, depuis le 122 avril. La journée de vendredi, nous l’avons vu, a été marqué par une multiplication des attaques, contre les militaires mais aussi les civils, des bandes armées, qui ont fait, selon les décomptes de l’agence gouvernementale Sana, une trentaine de victimes environ. De son côté, l’OSDH parle de 24 morts « civils » (compte-t-il ceux abattus par les groupes qu’il soutient ?) et reconnait 18 tués dans les rangs des forces de l’ordre. A noter que l’OSDH ne parle pas de « déserteurs » abattus dans ces affrontements, ce qui n’est pas crédible et laisse à penser qu’un certain nombre de ceux-ci sont maquillés en « civils » par l’officine atlantiste de Rami Abdel Rahmane. Mais il est en tous cas certain que ce cessez-le-feu est, comme le dit Kofi Annan, « très fragile ».

Le vendredi est traditionnellement la journée de mobilisation de l’opposition radicale : les médias parlent de « dizaines de milliers » de manifestants dans les rues de plusieurs villes : c’est possible (mais sans doute exagéré) à l’échelle d’un pays en crise de 23 millions d’habitants mais ça n’a rien de marquant ni de nouveau. Mais l’on constate que les opposants dominent toujours la bataille de la communication avec leurs vidéos diffusées par toutes les chaînes de télévision de France, de Navarre et d’Occident, et montrant des bouts manifestations plus ou moins denses. Mais, bien évidemment, on a là un effet de loupe bien connu, tendant à faire passer deux ou trois milliers de manifestants pour un peuple, un quartier pour toute une ville, et une ville pour tout un pays. Aujourd’hui, avec les moyens de communication disponibles, on peut déstabiliser un pays avec trois fois rien, et 0,5% de sa population.

Pour revenir au front diplomatique, si les Euro-américains parlent de cessez-le-feu et d’envois d’observateurs dans l’enceinte du bâtiment de l’ONU, à Paris, entre « Amis de la Syrie », ils agitent à nouveau l’éventualité d’une agression militaire de l’OTAN : Hillary Clinton a envisagé que les membres de l’Alliance atlantique puissent voler au secours de la Turquie, victime de « bombardements » syriens (rires). Et l’ineffable Alain Juppé a invité ses hôtes américains, européens et arabes (enfin pétro-monarchiques) à réfléchir à d’ « autres options » en cas d’échec du plan Annan.

Répétons quand même que le temps d’Alain Juppé au Quai d’Orsay semble a priori compté, et que l’OTAN risque tout de même de trouver sur sa route les BRICS, l’Iran et un certain nombre de nations et d’opinions, pas dupes, en dépit du bourrage de crânes, des but de guerre de l’ »Empire ». Mais ces déclarations valent pour ce qu’elles révèlent, une fois de plus, de l’état d’esprit des Atlantistes d’Occident et d’ailleurs : ces gens-là veulent la guerre, ils sont le parti de la guerre, autrement dit des dangers publics.

Publié le 21 avril 2012 avec l'aimable autorisation d'Info Syrie

 

 

   

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Source : Info Syrie
http://www.infosyrie.fr/...

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