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Syrie

Accord ONU/Syrie sur les observateurs et nouvelle comédie diplomatique juppéenne
Louis Denghien


Le siège du ministère syrien des Affaires étrangères

Jeudi 19 avril 2012

Malgré les difficultés, et une certaine suspicion légitime, le gouvernement syrien continue de jouer le jeu du plan de paix de Kofi Annan : ce jeudi après-midi19 avril, des représentants de l’ONU et du gouvernement syrien ont apposé leurs signatures sur le texte d’un protocole d’accord sur le cadre et les conditions du déploiement des observateurs de l’ONU. Ce au siège du ministère des Affaires étrangères à Damas. C’est Fayçal al-Meqdad, vice-ministre des Affaires étrangères, qui a signé pour la Syrie, le général (indien) Abhijit Guha, chef de la délégation technique de l’ONU en Syrie, faisant de même pour l’organisation internationale. Peut-être n’est-il pas indifférent que ce soit un responsable d’un Etat membre des BRICS – défenseurs affirmés de la souveraineté syrienne – qui ait représenté les Nations-Unies en la circonstance. Il n’est pas inutile de rappeler que pour l’heure le pôle CNS/ASL n’a rien signé du tout.

Tandis que le gouvernement syrien donne ce nouveau geste de bonne volonté, à Paris Alain Juppé s’efforce d’entretenir la flamme de la guerre civile en réunissant autour de lui les soi disant « Amis de la Syrie », coalition de14 ministres des Affaires étrangères occidentaux ou pro-occidentaux et de frustrés de l’ingérence. Hillary Clinton s’est déplacé pour la circonstance pour faire entendre la grande voie de l’hypocrisie américaine, et sans doute pour voir une dernière fois son fidèle allié français en situation de patron de la diplomatie française.

Les « couloirs humanitaires » version Sarkozy

L’occasion pour ce dernier de nouvelles – d’ultimes ?- déclarations haineuses – et d’une énième défense de son « dada » diplomatique syrien, à savoir l’ouverture (de force) de « couloirs humanitaires« . Des couloirs humanitaires qui ont apparemment une finalité tout autre qu’humanitaire, puisque son patron Nicolas Sarkozy a « mangé le morceau » en déclarant sur Europe 1 que l‘ouverture des dits couloirs devait permettre, non pas de ravitailler des populations en difficulté, mais de permettre à l’opposition syrienne « d’exister« . Texto !

Sans doute, cette désarmante franchise est aussi l’expression d’un politicien exaspéré de constater que sa volonté (de puissance et de nuisance) et une bonne part de son crédit se sont usés sur le roc syrien. Pas d’autre solution donc que la fuite en avant et la gesticulation. Et de cela le très menacé président français ne se prive pas, alternant propos haineux – « Bachar al-Assad ment de façon éhontée, il veut rayer Homs de la carte comme Kadhafi voulait rayer de la carte Benghazi » – et voeux pieux déconnectés de toute réalité, Sarkozy se déclarant « convaincu » que les Chinois et les Russes rejoindraient ses positions. Ce parce qu’ils « n’aiment pas être isolés » explique le fin psycho-diplomate de l’Élysée.

Il est « piquant » d’entendre ces arguments dans la bouche de quelqu’un qui a puissamment contribué à « rayer de la carte« , par ses bombardements et son appui à des insurgés, sinon des villes entières, du moins pas mal de quartiers et d’infrastructures de nombreuses villes libyennes. Dans la bouche de quelqu’un qui s’est coupé, par son atlantisme militant, du seul maître du jeu dans la région, désormais, la Russie. Le pouvoir rend fou, ou à tout le moins déboussole… Nicolas Sarkozy ne devrait pas tarder à être « dégrisé », à cet égard…

Tel maître, tel valet : Alain Juppé a pris lui aussi la parole, devant les « Amis » de la Syrie. Pour exprimer la soi disant impatience de la communauté internationale quant à l’exécution du plan de paix par les autorités syriennes. Un plan de paix que ne respectent pas les groupes armés et dont Juppé et ses amis occidentaux clament à voix haute qu’il est voué à l’échec. Alors, pour la galerie, on réclame une augmentation des effectifs des bérets bleus en Syrie – « 300 à 400 » estime Juppé – et l’on menace la Syrie de nouvelles « sanctions« . Un mot qu’un Juppé a dû utiliser quelques centaines de fois depuis qu’il s’est penché sur ce dossier syrien.

La seule vraie impatience de tout ce beau monde euro-qataro-américain, tout le monde le sait bien, c’est vis-à-vis de la résistance du pouvoir et du peuple syriens. Depuis le début, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont fait leurs les buts de guerre américains, britanniques et « golfistes » : renverser le régime syrien pour affaiblir l’Iran dans la perspective d’une agression contre celui-ci, et « accessoirement » soulager Israël d’un nouvel adversaire arabe, après l’Irak. Pour l »heure, ce plan n’a guère fonctionné, et c’est cela qui rend nos gouvernants si agressifs. Ni Sarkozy et Juppé n’aiment perdre. Il va pourtant falloir qu’ils apprennent à le faire. Très rapidement.


Fin de partie pour un calamiteux binôme

Publié le 20 avril 2012 avec l'aimable autorisation d'Info Syrie

 

 

   

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Source : Info Syrie
http://www.infosyrie.fr/...

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