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Shamireaders

L’Argentine : le pays clé en vue d’un nouveau complot contre l’Iran
Jose Petrosino et le Dr.Oscar Abudara Bini

on Shamireaders, 25.03.2007

En préparation à leur agression contre l’Iran, les Etats-Unis accusent ce pays d’avoir fait sauter à la bombe l’ambassade d’Israël et l’Association d’amitié israélienne [Israel Friendschip Society – AMIA] à Buenos Aires, en Argentine. Jose Petrosino et le Dr. Oscar Abudara Bini ont enquêté sur ce montage, et ils dénoncent ici les véritables auteurs des attentats, lesquels ne se trouvent assurément pas à Téhéran…

Le contexte

L’ambassade d’Israël à Buenos Aires (Argentine) a été la cible d’un attentat à la bombe le 17 mars 1992, une camionnette, conduite par un kamikaze et chargée d’explosifs s’étant écrasée sur la façade du bâtiment et ayant déflagré, la détruisant totalement. L’explosion fit 29 tués et 242 blessés. L’attentat contre l’AMIA – Association de l’amitié israélienne -, également à Buenos Aires, le 18 juillet 1994, fit quant à lui 85 victimes.

Les auteurs n’ont pas été retrouvés. Tous les suspects appartenant à la « connexion locale » (dont plusieurs membres de la Police provinciale de Buenos Aires) furent trouvés innocents, en septembre 2004. Quelques tentatives d’impliquer dans ces attentats vingt diplomates iraniens échouèrent : tous ceux qui avaient été arrêtés furent relâchés, aucun ne fut mis en examen. Récemment, le 25 octobre 2006, sous la pression conjointe américano-israélienne, un procureur juif, Alberto Nisman, décida de réitérer les tentatives d’accuser le gouvernement iranien d’avoir piloté ces attentats, et la milice Hezbollah d’en avoir assuré la mise en œuvre. En vain.

Scandale n° 1 – 2003 : le juge Galeano, cerveau du procès de l’attentat contre l’Amia, publie un mandat d’arrêt dirigé contre un diplomate iranien, Hade Soleimanpour, ambassadeur d’Iran en Argentine en 1994 [au moment des faits, ndt]. Soleimanpour fut arrêté en Angleterre, aucune preuve ne fut trouvée, et on dût se contraindre à le libérer, après versement de dommages.

Scandale n° 2 – 2005 : le juge Canicoba Corral rejoue le même coup que Galeano. Par 100 voix contre 5, Interpol rejette l’accusation, une fois encore, en raison du manque de preuves.  

Gros scandale – 2007 : Interpol dénonce publiquement certains membres du Congrès des Etats-Unis, ainsi que le quotidien Washington Times, pour avoir tenté d’exercer à son encontre un chantage et contraindre l’organisation internationale à lancer des mandats d’arrêts contre plusieurs Iraniens.

Pression internationale – février 2007 : des officiels gouvernementaux états-uniens se rendent en Argentine afin de contraindre notre pays à accuser les ayatollahs de la perpétration des attentats.

Ne serait-on pas en train de nous impliquer dans une guerre annoncée contre l’Iran ? L’Argentine y participera-t-elle, dans cette guerre où des armes nucléaires risquent d’être utilisées, pour la première fois depuis Hiroshima ?

Interpol saura-t-il résister à la pression d’Israël, des Etats-Unis ET de l’Argentine ? Peu probable.

Ce qui suit est une lettre ouverte aux musulmans, aux juifs et aux catholiques, aux responsables du gouvernement argentin, au peuple argentin et aux futures victimes iraniennes, catholiques et juives qui ne manqueront pas de tomber si l’agression est mise en exécution.

Fondements et points de départ nécessaires pour comprendre le terrorisme

1 – Il faut écouter Bugs Bunny

Analysants les mandats d’arrêts requis par le procureur de district Nisman « justifiant » l’attaque contre l’Iran, le journal juif d’Argentine Nueva Sion pose la question ironique suivante : « Quoi de neuf, doc’ ? » Si tous les individus inclus dans la requête de Nisman figuraient déjà sur le mandat d’arrêt lancé par Galeano, alors « quoi de neuf, doc’ ? » De nouvelles preuves ? Cette même personne qui clame aujourd’hui faire une énorme découverte l’avait déjà découverte avant, et cette découverte avait déjà fait un flop.

Mais si, cette fois-ci, il ne requiert plus les mandats d’arrêts des autres vingt « suspects » qu’il avait requis auparavant : quoi de neuf, doc’ ?

Naguère, selon Nisman, il y avait des preuves, et aujourd’hui, il n’y en a plus ? Ou bien alors, ces anciennes « preuves » se sont effondrées ? Nueva Sion perd patience : « Pourquoi, plutôt, n’arrêtez-vous pas de délirer, et ne remettez-vous pas Galeano au travail ? »

2 – Le terrorisme des années 1990 : théories officielles obligatoires du complot VS hypothèses d’enquête

Il y a deux types d’approche des attentats terroristes contemporains. Une approche israélienne, américaine, britannique et argentine (Menem). D’après ces « théories obligatoires officielles », quelques secondes après l’attentat, « le gouvernement sait » que ce sont des musulmans qui ont fait le coup.

Au contraire, les enquêteurs européens, argentins et américains sont venus à la conclusion que les attentats perpétrés à Buenos Aires, à Madrid, à Londres et à New York peuvent être du type « diversion » : il peut s’agir d’attentats effectués afin de pouvoir accuser un gouvernement étranger, et ainsi justifier une guerre contre lui.

3 – Interpol dénonce des pressions et des tentatives d’obstruction et de perversion de son fonctionnement

« … le Washington Times déforme les faits relatifs à l’assistance apportée par Interpol aux autorités argentines dans l’enquête sur l’attentat contre l’Amia. Dans l’article en question, il est affirmé de manière erronée qu’Interpol ne respecte pas ses propres règles dans la résolution du problème. Ces affirmations sont incorrectes, concernant l’aide fournie par Interpol dans l’enquête sur l’affaire Amia, ainsi qu’en ce qui concerne les allégations au sujet d’Interpol violant ses propres procédures. L’Argentine a requis d’Interpol qu’il publie des Notes Rouges (des mandats d’arrêt) à l’encontre de l’ancien président iranien et de sept autres Iraniens. L’Iran a rejeté cette requête en déclarant qu’elle impliquait des motivations politiques et qu’elle était fondée sur des accusations infondées et sans preuves ; par conséquent, l’Iran déclare que le fait, de sa part, d’agréer aux requêtes de l’OCN d’Argentine, irait à l’encontre des règles d’Interpol. Ceci a donné lieu à un litige entre les deux pays membres d’Interpol. L’article du Washington Times est fondé sur un communiqué de presse publié par deux membres du Congrès des Etats-Unis… non seulement la procédure actuelle d’Interpol respecte scrupuleusement nos règlements, mais bien mieux encore, le Congrès et les autres institutions américaines concernées devraient soutenir l’organisation internationale, plutôt que l’attaquer. Cette manière de procéder garantit aux citoyens américains et au monde entier qu’aucun pays ne sera en mesure d’utiliser Interpol afin d’arrêter le président, le secrétaire à la défense, le secrétaire d’état (affaires étrangères, ndt), le secrétaire à la présidence, un soldat, un supplétif rémunéré, une personne effectuant une mission humanitaire, un employé d’une compagne privée ou toute autre personne, sans que l’administration de son pays d’origine n’ait eu l’opportunité de faire une déclaration.

Récemment, une information a circulé à propos d’un procureur de district espagnol, qui a requis des mandats d’arrêts à l’encontre de trois soldats américains au sujet de l’assassinat présumé d’un cameraman (l’Espagnol Couso), durant les combats en Irak, en 2003. Au cas où cette était soumise à  Interpol, les Etats-Unis ne seraient-ils pas désireux de s’assurer qu’Interpol étudiera la question de manière exhaustive avant de publier les notes rouges (mandats d’arrêts) correspondants ? Bien sûr que si ! »

Signé : Ronald K. Noble, Secrétaire général d’Interpol

[ http://www.interpol.int/Public/News/2007/RonaldNoble20070124Es.asp ]

4 – Beaucoup de gens s’expriment

« Les gouvernements n’ont pas agi à la hauteur des circonstances : des témoins nouveaux sont apparus juste avant des dates anniversaires, des opérations de renseignement, des cassettes apparurent, et disparurent… l’argent de caisse noire livré en temps opportun a eu pour effet que les médias ont répété automatiquement les versions que les gens au pouvoir voulaient leur voir diffuser » [Jorge Lanata]

« Un rapport taillé sur mesure pour Bush et Israël. Nisman satisfait aux requêtes adressées à Kirchner par le Département d’Etat, l’ambassade d’Israël et les organisations juives américaines [Laura Ginsberg, parente d’une des victimes, association Apemia]

« … la « guerre mondiale anti-terroriste » déclenchée par les Etats-Unis nous inclut. Avec ce rapport, l’intention des Etats-Unis d’intervenir dans notre propre territoire, à l’intérieur de la Triple Frontière, va acquérir une nouvelle force… le fait que ce soit une région stratégique ne doit rien au hasard : cela est dû à sa proximité avec d’importantes ressources naturelles, comme l’Acuifero Guarani l’Amazone » [Sergio Zera]

« La résolution… ne vise en rien à progresser dans la recherche d’une « vérité » ou d’une « justice », en rapport avec l’attentat contre l’Amia, mais bien à satisfaire les exigences politiques des Etats-Unis et du lobby pro-israélien » [Sergio Yunez, IAR Noticias]

« L’affaire de l’attentat contre l’Amia est lourde de leçons… tant le peuple que les responsables gouvernementaux doivent comprendre l’étendue de l’intervention des associations sionistes dans leur système judiciaire, dans leur appareil de sécurité, et même au sein de leur gouvernent » [Ivan Reyes Ato, Piura, Pérou]

« Du danger de jouer avec le feu. Un seul fait indique que le rapport du procureur (de district) Nisman devrait être analysé avec attention : les huit Iraniens à l’encontre desquels des mandats d’arrêt avaient été requis, hier, par le juge Canicoba Corral étaient déjà concernés par une requête similaire formulée en 2003 par Nisman lui-même au prédécesseur de Canicoba Corral, Juan Jose Galeano, aujourd’hui mis en examen. Dans un cas tel celui de l’Amia, rempli de mensonges, de montages journalistiques, de fausses découvertes et d’un énorme déficit de preuves, on doit faire preuve de la réserve la plus extrême. Et encore plus dans le cas présent, étant donné que le rapport d’enquête ne contient rien de nouveau qui soit en rapport avec la possible préparation de l’attentat, et qu’il insiste à affirmer que certaines hypothèses auraient été démontrées, alors que la vérité, c’est qu’elles ne l’ont pas été, comme celle concernant Ibrahim Hussein Bero, possible conducteur kamikaze. Sur la base des 801 pages – dont 250 sont consacrées à des généralités et à l’exposition du contexte – le gouvernement sera confronté à un dilemme très risqué. Quoi qu’il décide, sa décision lui vaudra de puissants ennemis. » [Jorge Urien Berri, La Nacion].

« Washington tente de réécrire l’histoire des attentats de Buenos Aires. Tout en s’efforçant de fournir des fondements à leurs accusations contre des musulmans, les Etats-Unis sont en train d’essayer d’exploiter le souvenir des attentats perpétrés en 1992 et en 1994 dans la ville de Buenos Aires. De fait, la plupart des encyclopédies continuent à attribuer ces crimes au Hezbollah ou à l’Iran. Mais malgré cela, plus personne n’apporte plus foi, désormais, à ces accusations [fallacieuses], et la justice argentine elle-même est en train de s’orienter vers une piste israélienne. Par conséquent, Washington est en train de mettre la pression pour clore une enquête qui commence à devenir inconfortable » [Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, France]

5 – L’enquête argentine est une farce

Si vous étudiez le travail de l’enquêteur espagnol Del Pino, vous constaterez une étrange similitude avec les attentats d’Atocha [attentats perpétrés dans des trains en 2004, en gare d’Atocha, dans la banlieue madrilène, ndt]. Désirez-vous faire connaissance avec la sœur jumelle de la fausse camionnette Ford utilisée dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël, et la fausse camionnette Traffic utilisée dans l’attentat contre l’Amia ? Voici le faux sac à dos que ces « demeurés de terroristes ont abandonnés » dans la gare espagnole de Vallecas ! 

Pour le show britannique digne de l’humoriste Benny Hill, lisez les articles du professeur américain James Petras sur les mensonges concernant les explosifs liquides. Les Etats-Unis font tout dans le style hollywoodien, si bien que « leurs » attentats contre le Pentagone et les Tours Jumelles [du World Trade Center, ndt] furent vraiment spectaculaires et télégéniques. Pour l’instant, l’Amérique est le seul pays dans lequel les avocats, les associations, les artistes et les journalistes affirment qu’il y a eu un auto-attentat perpétré par le gouvernement. Les premiers Argentins à avoir enquêté sur les auto-attentats du 11 septembre 2001 [à Washington et à New York, ndt] sont Walter Graciano, Victor Ego Ducrot et Carlos Suarez. Consultez les études réalisées par des organisations comme Réseau Voltaire, par Thierry Meyssan et Andreas von Bülow (des enquêteurs européens) sur internet.

Consultez également Reopen 9-11, Jimmy Walters, William Rodriguez, Stanley Hilton et d’autres, aux Etats-Unis. Il n’est pas jusqu’u roi du rap et du hip hop, Eminem, qui n’ait eu un succès remarquable avec une chanson qui dit : « Bush a descendu les tours ». Vous pouvez en savourer la video au lien ci-après :

http://www.prisonplanet.com/articles/october2004/261004eminemvideo.htm

6 – Jusqu’à quel point l’Argentine peut-elle dire la vérité ?

L’Argentine a reconnu, devant la commission interaméricaine de l’OEA, sa culpabilité dans la dissimulation d’informations ; elle n’a pas dit qu’elle cesserait, ni qui est en train de couvrire, ni au compte de quels intérêts nationaux et internationaux elle agit. Grâce à l’ « utilisation » qui est faite de ces attentats en vue d’attaquer l’Iran, nous savons à qui ces atrocités peuvent être utiles. Dans l’ABC de la criminologie, on trouve la question à 64 000 dollars : « A qui profite le crime ? »

7 – Combien de faux attentats, à des fins de diversion, ne sont-ils pas attribués par les enquêteurs internationaux au Hezbollah, à l’Iran, à Israël et aux Etats-Unis ! Aucune enquête sérieuse n’accuse le Hezbollah ni l’Iran d’attentats de diversion dans le monde occidental. En revanche, la liste des coups tordus attribués à Israël ou aux Etats-Unis est impressionnante. Une recherche avec les mots-clés « false flag+mossad » ou encore « false flag+CIA », par exemple sur Google, donne une liste de résultats impressionnante…

8 – Des responsable du gouvernement américain viennent en Argentine afin d’obtenir que les Arabes et les Perses soient accusés, ceci dans le but d’utiliser ces accusations pour motiver leur agression contre l’Iran.

A-t-on jamais vu un tel niveau d’interférence ? Mais aucun homme politique, aucun membre du Congrès, aucun journaliste n’a posé de question à son sujet. Imaginez un ministre argentin de la Justice allant aux Etats-Unis afin d’exiger que l’on avance dans un procès contre Bush, suspecté d’avoir provoqué les attentats contre les Tours Jumelles ?

9 – Zbigniew Brzezinski alerte sur le besoin qu’ont les Etats-Unis de procéder à un nouvel auto-attentat.

Tout d’abord, les ministres britanniques Michael Meacher et Robin Cook, puis l’ancien ministre allemand Andreas von Bulow. Aujourd’hui, l’ancien conseiller de l’ex-président Carter alerte sur une attaque de diversion dont les Etats-Unis ont besoin afin de trouver une meilleure justification pour attaquer l’Iran. Les enquêteurs argentins, chiliens, français, allemands, anglais, mexicains et américains qui considèrent que les attentats du 11 septembre furent des auto-agressions ou des attentats de diversion utilisés dans le cadre du premier coup d’Etat aux Etats-Unis et également pour attaquer l’Iran, sont accusés d’être des affabulateurs et des tenants des théories du complot.

Osera-t-on qualifier quelqu’un comme Brzezinski d’affabulateur, aussi ? Improbable. Une telle autorité en matière de politique internationale soutient les enquêtes affirmant que les attentats en Argentine, à Londres, à Madrid et à New York étaient des opérations internes, de diversion. Attendra-t-on qu’un troisième attentat se produise en Argentine, afin d’accuser le Hezbollah, l’Iran, ou Mahomet lui-même ?

10 – Les choses, en l’état

Israel and US admit - surpassing Hitler’s cynicism- that they will use atomic bombs to attack Iran, a country that may have atomic bombs in the future.

Israël et les Etats-Unis admettent – surpassant Hitler en cynisme – qu’ils utiliseront l’arme atomique pour attaquer l’Iran, un pays qui risquerait d’obtenir l’arme atomique dans l’avenir.  

11 – Israël et les Etats-Unis

Que se passe-t-il, dans les pays qui sont en train de mettre la pression sur l’Argentine pour cacher la vérité ? Quelle est leur politique, pourquoi ont-ils besoin d’une guerre permanente, vers où pouvons-nous nous orienter pour obtenir de l’information [à ce sujet] ? Nous, les Argentins, nous ne savons qu’extrêmement peu de choses. Pour une analyse critique de la politique israélienne, il faut commencer avec les intellectuels juifs comme Noam Chomsky, Jeffrey Blankfort, Gilad Atzmon, Israël Shamir, notamment.

Dans un livre publié récemment, l’ancien président Carter a dénoncé Israël, qu’il a mis sur le même plan que l’Afrique du Sud sous régime d’apartheid, en matière de racisme ; Vargas Llosa a décrit en détail l’assassinat brutal de Palestiniens, après un voyage effectué en Israël. Mais les journalistes, les hommes politiques et les intellectuels argentins ont trop peur pour pouvoir s’exprimer ouvertement.

N’attendez surtout pas des médias argentins qu’ils vouent informent sur ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis ; vous devrez aller chercher cette information par vous-mêmes. L’acteur Sean Penn a raison : « Nous avons engagé la procédure de destitution à l’encontre de Bill Clinton pour une fellation accordée par Mlle Lewsinki, et nous n’osons rien faire contre Bush, qui ne cesse de mentir à propos d’attentats terroristes commis aux Etats-Unis, de la guerre d’Afghanistan, du cyclone Katrina, sur la guerre contre l’Irak, ni, aujourd’hui, d’une possible invasion de l’Iran. »

Si vous voulez conserver votre tranquillité d’esprit, continuez à lire les journaux argentins, à regarder les infos et Big Brother à la télé. Si, au contraire, vous voulez la vérité (en espagnol), vous pouvez consulter les sites de Rebelion, du Réseau Voltaire [Red Voltaire], d’IAR Noticias, Reopen 9-11, consulter les articles de Stanley Hilton, d’Alex Jones, d’Andreas von Bulow, de William Rodriguez, des Scientifiques pour la vérité, etc. Autant vous dire que vous ne risquez rien : la prolifération des enquêtes concordantes est époustouflante…

12 – le rôle du Venezuela dans la lutte contre le terrorisme

L’administration Kirchner a autorisé le président Chavez à dire ce que devrait dire le monde quand Bush vient en Amérique du Sud. Les congressistes de Macri, après avoir organisé des « centaines de manifestations visant à arrêter l’engagement de l’Argentine dans la couverture d’attentats terroristes et dans la guerre en préparation contre l’Iran » (nouvelle ironie), sont aujourd’hui gênés parce qu’un Vénézuélien vient ici protester de la manière dont nous devrions le faire. Le cas de Lavagna est pire : il ne demande aucune aide ni ne dit rien au sujet des interférences et des relations incestueuses. La position de Carrio, sur ces questions, est détestable.

On cache aux citoyens argentins que les enquêteurs américains se sont tournés également vers le Venezuela pour lui demander une aide similaire. Des membres de Reopen 9-11, une des plus importantes associations enquêtant sur les auto-attentats des Tours Jumelles, Jimmy Walter et William Rodriguez ont obtenu du parlement vénézuélien qu’il remette en question l’histoire officielle desdits attentats et qu’il ouvre une enquête indépendante.

Pourquoi les Américains s’adressent-ils au Venezuela pour obtenir de l’aide ? Mais parce que les conditions n’existent pas, pour l’instant, aux Etats-Unis, qui permettraient d’enquêter sur la possible implication de Bush dans ces attentats et sur la possible complicité d’Israël. Si vous vous sentez assez fort pour le supporter, voyez la preuve fournie par Reopen 9-11 et d’autres associations sur les tenants et les aboutissants qui font que Bush est très vraisemblablement l’auteur des attentats du 11 septembre. Vous pouvez aussi consulter les articles dénonçant l’éventuelle complicité israélienne dans cette question et prendre connaissance des espions israéliens qui ont été effectivement arrêtés par le FBI.

13 : un réveil argentin – de la droite vers la gauche

Dans le quotidien de gauche La Nacion, Sanchez Zinni rappelle que les jeux, contre l’Empire, se terminent généralement mal, pour beaucoup de gens. Une ambassade de gauche (composée de l’homme politique Pablo Cafiero, du prêtre Farinello et de l’homme politique populaire Luis D’Elia) s’est rendue en Iran, afin de soulever les deux parties du problème impliquant l’Argentine. L’une, c’est l’attaque atomique, et l’autre, c’est la fausse accusation de terrorisme lancée contre les Iraniens, à propos de l’attentat contre l’Amia.

Après le terrorisme d’Etat des années 1970, nous sommes passés à la guerre contre l’Angleterre ; après le terrorisme d’Etat des années 1990, nous sommes impliqués dans une possible guerre nucléaire contre l’Iran. Il s’avère que les gouvernants argentins sont champions du vol et de la corruption, mais ce sont des loosers dès lors qu’il est question de politique internationale affectant le patrimoine du pays.

14 – Enfin, le débat s’instaure parmi les hommes de religion

Le très progressiste rabbin Dr. Bergman a critiqué le voyage du Père Farinello en Iran, et il a obtenu rapidement le soutien de l’évêque Ouilmas. Ouilmas, qui est (donc) le supérieur de Farinello, a dit que le voyage du prêtre en Iran était une initiative personnelle et il a mis les points sur les ‘i’, disant que « la cause de la paix et de la justice relèvent de la mission de l’Eglise, qui encourage le dialogue entre les peuples et les religions. »

Si vous prenez au pied de la lettre les déclarations de l’évêque, le fait de se rendre en Iran pour y exprimer la vérité évidente (à savoir que la justice argentine est suspecte) est anti-catholique. Et éprouver de l’affection et de la solidarité envers les possibles futures victimes d’une attaque atomique – c’est-à-dire des millions de musulmans, de nombreux catholiques et juifs – ça, c’est contraire au dialogue entre les peuples et les religions… Il faut comprendre également qu’établir une communication avec un peuple diabolisé, ça n’est pas encourager le dialogue entre les peuples argentin et iranien, ni entre leurs religions…

Si nous continuons (seulement pour des raisons polémiques, car ne nous ne pensons pas que l’Eglise pourrait adhérer à ces idées), nous devrions faire la déduction qui s’impose. A savoir : si nous soutenons l’ignominie de l’enquête sur les attentats contre l’ambassade d’Israël et l’Amia, si nous accusons connement tout Argentin ou tout Arabe que nous désignent Israël et les Etats-Unis, si nous nous embarquons dans des croisades délirantes et suicidaires contre le monde musulman, si nous renonçons à notre politique ancestrale de dialogue interconfessionnel, tout cela serait cohérent avec l’église. Et marcher joyeusement dans une incursion atomique contre un pays aux antipodes supposé être un des plus démocratiques du monde musulman, cela serait, aussi, agir en bon catholique argentin !

Regardons les choses en face, en réévaluant les sources avérées de l’inspiration catholique données par les Pères de la Nation. Après avoir traversé les Andes, et quelques heures après le combat du général San Martin contre les « realistas », celui-ci oevrait avec ses prieurs à mettre la cause de la Liberté de l’Amérique en relation avec Dieu et avec le christianisme des Argentins. Les Goths firent quelque chose de similaire, et si nous étions dans le même contexte, aujourd’hui, tout catholique saurait quelle église fréquenter (il en va de même pour les musulmans et pour les juifs).

L’Eglise argentine a « pris son temps » au temps du terrorisme d’Etat durant les années 1970, et encore après, elle s’est tout simplement compromise dans la connivence (voir le livre de Verbitsky). Nous prions afin qu’une ignominie telle celle-là ne se reproduise plus jamais. De notre point de vue, le voyage du Père Farinello est conforme au désir de dialogue entre peuples et entre religions, à la cause de la paix mondiale et de la justice contre les attentats terroristes.

Que n’a pas fait le Père Farinello, qu’il aurait dû faire ? L’absence qui brille dans l’obscurité n’est pas sa faute. La réunion qu’a tenue l’humble prêtre argentin avec des clercs musulmans et des rabbins a eu d’autant plus d’éclat, en l’absence du rabbin argentin. Vous pouvez être certains qu’un rabbin argentin participera au prochain voyage à Téhéran !

15 – Des raisons d’Etat dans les attentats, et dans leur couverture

En temps voulu, nous avions salué la position de Kirchner, quand il avait mis le holà à l’impétuosité de Bush à Mar del Plata, le président américain tentant de nous mobiliser derrière sa folie, sous le prétexte qu’il considérait le terrorisme « exactement de la façon dont il le percevait ». Tout le monde dit que le président [argentin] et son épouse ont été les cibles de coercition aux Etats-Unis et de la part des Etats-Unis et d’Israël bien plus fortement et effrontément que ne le dénonce Interpol lui-même. Les hommes politiques de l’opposition ne font pas le moindre commentaire à ce sujet, ni ils ne défendent notre pays contre une telle interférence et une telle manipulation de l’institution présidentielle argentine. Macri, Telerman, Filmus, Carrio, Lopez Murphy, Lavagna et d’autres n’ont pas dit un mot. Kirchner aurait-il pu faire beaucoup plus ? Oui, mais à condition que l’on dise au peuple toute la vérité connue au sujet de la pression internationale visant la couverture des attentats, la manipulation des juges, l’achat de faux témoins et que sais-je encore, mais essentiellement, au sujet de l’implication à laquelle le pays est confronté. Qui a réellement perpétré ces attentats, et comment ce problème peut-il être résolu ?

16 – Trois hypothèses sur « qui a fait le coup ? »

L’Histoire Officielle (Israël, Argentine et USA) affirme que la connexion locale était la police de la province de Buenos Aires, et que la connexion internationale était iranienne. Laura Ginsberg (épouse d’une victime et présidente de l’association Apemia) suppose que les attentats ont été perpétrés par « Menemacy », avec la complicité secondaire d’Israël et des Etats-Unis. Nous pensons qu’il existe des preuves suffisantes dans les deux cas – ambassade d’Israël et Amia – pour entreprendre une enquête sur la responsabilité israélo-américaine, et sur Menemacy pour la couverture et les omissions.

Il a fallu des années pour écarter les fausses connexions locales ; la connexion internationale, dans le cas de l’attentat contre l’Amia, commence tout juste à être interrogée, et l’embarras au sujet de la fausse accusation portée contre le Hezbollah dans le cas de l’attentat contre l’ambassade d’Israël n’a pas encore commencé à se manifester. Il n’est pas nécessaire d’attendre encore vingt ans pour démontrer que les connexions internationales (Arabes et Iraniens) sont aussi fausses, dans le cas qui nous intéresse, qu’elles l’étaient en ce qui concerne les attentats de New York.

Nous pouvons commencer à investiguer les autres pistes internationales, et il est inutile d’emprunter quelque dossier que ce soit aux agents 117 nationaux ; il suffit de prendre au sérieux les preuves disponibles dans les deux cas (ambassade et Amia). Nous sommes jaloux, quand nous voyons des rappeurs célèbres comme Eminem et des avocats en vue comme Stanley Hilton dire, aux Etats-Unis, que les accusations portées contre les musulmans est aussi fausse qu’en Argentine, mais que la responsabilité possible du gouvernement peut être (là-bas) parfaitement dénoncée et même faire l’objet d’une enquête…

Savez-vous pourquoi on va vous dire qu’il y a un débat en cours aux Etats-Unis et que d’importantes et prestigieuses organisations sont en train de faire des confetti avec la version officielle de l’histoire racontée par Bush ? A cause du risque que vous « ouvriez vos esprits » et que vous commenciez à penser qu’il y a un modus operandi similaire, ici et là-bas.

18 – Pourquoi il faut effacer l’Iran de la carte

Quand l’Iran était gouverné par un monarque assoiffé de sang et fondamentaliste, les Etats-Unis n’y voyaient aucun inconvénient. Souvenez-vous des couvertures des magazines avec le Shah Pahlavi, et sa très belle femme. Mais ceux qui ont renversé ce monarque ont amené avec eux la pire des idées, l’impensable, « la folie qui les pousse » à l’attaque atomique.

Après le renversement du Shah d’Iran, la première chose que firent les Etats-Unis, ce fut de demander à Saddam Hussein d’attaquer l’Iran, afin qu’ils puissent occuper les deux pays avec cette guerre, extrêmement brutale, qui dura huit ans, de laquelle l’Iran sortit renforcé. Depuis lors, les Iraniens sont « entêtés » : ils ont continué à développer leur économie et leur démocratie.

Des Américains honnêtes peuvent vous aider à comprendre ceci très clairement : écoutez-nous et louez le film « Syriana », produit et interprété par George Clooney, avec Matt Damon, Christopher Plummer et d’autres grandes vedettes d’Hollywood. Ce film explique bien que l’Iran est la démocratie la plus avancée du Moyen-Orient, avec un niveau d’éducation extraordinaire et un niveau de développement économique phénoménal. Le film montre de quelle manière des sheikhs arabes corrompus sont soutenus, et un sheikh qui tente d’utiliser le pétrole afin de libérer les femmes, de promouvoir l’enseignement et d’améliorer l’économie et la santé (interprété dans le film par Matt Damon) est visé par un missile « intelligent » de la CIA, qui le pulvérise, ainsi que son épouse et ses enfants.

La réalité fictionnelle du film équivaut à la réalité historique vécue par les Iraniens. Ces Persans, au lieu d’utiliser leur  pétrole pour mener la grande vie à Paris et pour corrompre les affaires avec les magnats américains de l’industrie pétrolière, détournent les profits pétroliers aux fins « sataniques » de développer leur économie, leur santé et leur éducation. C’est la raison pour laquelle leur ambassadeur en Argentine, formé dans les plus prestigieuses universités européennes, réduit Nisman à ne rien dire.

A son retour d’Iran, le Père Farinello, ainsi que les hommes politiques Cafiero et D’Elia ont montré une vidéo qui montre la culture stupéfiante des juifs iraniens, des fonctionnaires ayatollahs et la délicate intelligence de leurs épouses.

Pour retourner à la question géopolitique, il faut admettre qu’il y a un énième « crime biblique » pour lequel les Iraniens « méritent » une attaque nucléaire : leurs ayatollahs maintiennent une excellente coexistence tant avec les juifs qu’avec les catholiques. C’est là un bon exemple qui ne doit absolument pas faire tache d’huile ! Car, sinon, le mensonge de la guerre entre civilisations s’effondrerait aussitôt !

D’un point de vue géostratégique, l’Iran est une clé stratégique pour le contrôle général sur le Golfe Persique, c’est-à-dire la totalité du pétrole provenant des pays arabes. Si vous ne comprenez pas l’importance que cela a, pensez à la raison pour laquelle les îles Falkland nous ont été arrachées, pourquoi il est nécessaire que l’Argentine « perde » la Patagonie, le contrôle de l’Atlantique Sud, les richesses de cette zone et l’accès à l’Antarctique, ainsi que ce monumental réservoir de pétrole bleu, j’ai nommé l’eau.

19 – L’invasion de l’Iran serait-elle sans risque ?

Il est possible qu’Israël et les Etats-Unis soient amenés à renoncer, étant donné que la corrélation des forces, avant l’attaque, semble dangereuse. Beaucoup d’observateurs pensent que l’invasion serait sans danger ; d’autres pensent que les Etats-Unis sont bien avisés de reconnaître l’importance de l’Iran, et ont tendance à leur demander de régler [au préalable] le problème auquel ils sont confrontés, en Irak.

Invasion ou non, la manipulation des institutions argentines et la pression internationale sont démasquées. Israël et les Etats-Unis sont « fous, mais pas stupides » ; en effet, les Persans ont une armée et un arsenal sérieux, des défenses anti-aériennes y compris contre les aéronefs invisibles et de puissants missiles. Israël a d’ores et déjà perdu deux fois (une fois, militairement, une deuxième fois, médiatiquement) au Liban, devant la minuscule guerre du Hezbollah, et il ne saurait se permettre une autre défaite monumentale. Nous avons eu un débat avec des amis américains, dont des démocrates et quelques républicains pro-Bush. Les premiers ont dit qu’assez de sang américain a d’ores et déjà été répandu en Irak ; les autres disent que ça n’est pas le cas, car  aucun « Américain stricto sensu » n’est mort dans le marécage irakien, comme ce fut le cas au Vietnam : il s’est principalement agi de Latinos…

Mais les Américains savent bien que quelque chose de pire que la guerre des Malouines (îles Falkland) peut arriver aux Anglais, si les Perses atteignent leurs avions gros porteurs dans la souricière où ils se trouvent actuellement, dans le Golfe.

En même temps, beaucoup de gens pensent que le moral brisé de la population israélienne ne tolérerait pas une pluie de missiles de gros calibre, à comparer aux Katiushchas russes préhistoriques que les Israéliens ont reçues récemment sur la tronche. Quant aux démocrates américains, ils est fort peu vraisemblable qu’ils prennent le risque d’une victoire prochaine et imminente en autorisant ou en soutenant la tentative de Bush.

Mais le temps n’est pas aux illusions à la Walt Disney, car la rationalité peut être divisée, comme les Tupac Amaru, et incarcérée pour moitié à Abu Ghraib, et pour la moitié restante à Guantanamo…

20 – Le général israélien Rabin et le leader palestinien Arafat sont ressuscités, et Bill Clinton fait son come back

La scène politique est en plein réajustement, dans le monde entier, à commencer par l’ancien président Jimmy Carter, qui explique à l’Américain moyen que les droits de l’homme ne règnent pas en Israël ! Ancien secrétaire d’Etat aux relations extérieures d’Israël, Shlomo Ben-Ami, mentor des négociations de paix de Camp David (une résidence d’été du président américain), est remarquable, au milieu de tous ces changements. Cette personnalité issue des reins de l’establishment israélien recommande de revenir aux paramètres que le déjà cité Bill Clinton avait proposé, et dont l’abandon a généré tellement de sang répandu et de destructions.

Au début des années 1990, la grande politique internationale coïncidait dans le fait que les conditions étaient là, en vue d’un grand accord de paix et à une solution politique entre Palestiniens et Israéliens, en vertu de la décision prise par le grand homme des Israéliens (Rabin), de la Palestine (Arafat) et des Etats-Unis (Clinton). Afin de briser cette période favorable, des attentats terroristes qui se produirent dans le monde entier (Argentine, Londres, Madrid et New York), des guerres, aussi (Afghanistan, Irak), un coup d’état qui détruisit des siècles de démocratie américaine (le Patriot Act), la dévastation du patrimoine naturel argentin (Menemacy) et une épidémie de terrorisme qui infecté le monde entier, furent [jugés]nécessaires.

Pour en revenir à la position de Clinton, il y faudrait une dose de santé mentale venue du Moyen-Orient (de la Palestine à l’Iran), une expulsion de Bush, de sérieux soutiens venus d’Europe, de Russie et de Chine, et un petit effort de la part des rabbis, des imams et du Vatican. Si cela marche, l’Argentine pourrait abandonner son rôle de complice dans le sale boulot contre le terrorisme.

21 – En conclusion, l’horizon est favorable

Le besoin d’un changement dans les politiques américaine et israélienne au Moyen-Orient, le recul devant la Corée et vraisemblablement l’Iran, l’aide économique et politique de Chavez, et la fin de l’ère Bush aux Etats-Unis, se produisent au même moment. Il y a une défaite d’Israël et des Etats-Unis dans les cas de terrorisme en Argentine (ambassade, Amia), parce que ces pays ont échoué à assurer une couverture parfaite.

Tout ceci met en évidence un contexte favorable pour sortir du marécage national et international qu’a signifié le terrorisme d’Etat, pour les Argentins, durant les années 1990.

Dans les années 1970, l’Argentine était un pays pionnier dans la lutte contre le terrorisme, et elle est en condition pour servir d’exemple aux gens en train d’enquêter à Atocha [Espagne], à Londres, et luttant contre la diversion constituée par les attentats bidons du Pentagone et des Tours Jumelles.

Le citoyens catholique anti-terroriste a la double tâche de contrer les manœuvres répugnantes du terrorisme contre la doctrine catholique et les provocations contre le sentiment religieux des musulmans, soumis en permanence à ces attaques, sans oublier la coercition dont souffrent les juifs.

Vous pouvez offenser Mahomet, vous pouvez penser tout ce que vous voulez du Christ, car, dans ce cas, même Hollywood sera de votre côté.

Mais n’imaginez même pas remettre en cause les Israéliens ultra-conservateurs. Qui est pire, de nos jours ? Un musulman au sentiment religieux inexpugnable, un catholique enclin au doute et à l’anxiété, ou un juif condamné à être assuré d’avoir toujours raison, dans tout débat, d’être à l’abri de tout doute, et en particulier de tout dialogue avec ses frères monothéistes.

Le célèbre philosophe Roger Garaudy a dit, l’an dernier, que dans le contexte de paranoïa généré par Bush, avec sa fausse Guerre des Civilisations, la révolution converge vers l’Islam. Peut-être la dernière révolution consisterait-elle à adopter le point de vue et les sentiments des juifs ? Seulement alors pourrions-nous être à même de comprendre le pétrin dans lequel ils se sont fourrés, et de quelle manière ils globalisée l’asphyxie dans toute l’Europe, le Moyen-Orient, les Etats-Unis et l’Argentine.

22 – Si vous vous en foutez…

D’aucuns pensent : « qu’est-ce que j’en ai à cirer, d’attentats dans lesquels sont morts des malfrats boliviens, comme à l’ambassade d’Israël, ou des Argentins catholiques et juifs des clases inférieures, comme à l’Amia ? »

Nous répondons à cette indifférence avec une citation de Bertold Brecht : au début, ils sont venus pour les attentats, mais nous n’avons rien fait. Puis ils ont commencé à manipuler la justice et à acheter des témoins, mais nous n’avons rien fait. Ensuite, ils nous impliqués dans une attaque contre l’Iran, mais nous ne nous sommes pas fait de souci, dès lors que les Perses vivent très loin. Demain, ils s’en prendront à nos ressources naturelles et ils trouveront face à eux un peuple argentin incapable de se défendre lui-même, comme le font les Afghans, les Irakiens et les Libanais.

Les Iraniens sont en train de nous administrer une leçon, similaire à celle que nous ont apprise, hier, les Nord-Coréens quand, en pleine coercition américaine, ils ont dit : « un jour j’ai dit : « ça suffit !, et j’ai pris position ». Il est surprenant que nos militaire ne manifestent aucune joie pour la nouvelle vie des Forces armées et les réelles hypothèses du conflit que les pingouins ont déclenché récemment, ainsi qu’envers le début de l’éducation de la population en matière de résistance civile.

Depuis 1992, on nous a vendu l’idée que les coups bas fomentés par Menem au Moyen-Orient avaient amené des Arabes (du Hezbollah) et des Persans (Iraniens) à perpétrer les attentats terroristes contre l’ambassade d’Israël et l’association Amia. D’après notre propre enquête, les choses se sont passé totalement diférement.

C’est la politique du terrorisme moderne d’état qui a provoqué ces attaques, afin de pouvoir les attribuer ensuite à qui ou à quoi d’opportun. L’intellectuel Chomski nous rappelle que ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis lancent ainsi une guerre « contre » le terrorisme « au moyen » du terrorisme.

Tout d’abord, ils ont soumis la population juive à des attaques permanentes, après quoi, comme cela apparaît aujourd’hui à l’évidence, ils ont utilisé ces attaques pour justifier toute action barbare au Moyen-Orient. Pourquoi nous sommes-nous réveillés, immédiatement avant le terrorisme d’état (dans les années 1970), alors que nous continuons à roupiller, tout en étant confrontés au terrorisme d’Etat (dans les années 1990) ?

Dans la seconde vague d’attentats, il n’y a pas de mission de paix de Carter, il n’y a aucun soutien de chanteurs tel Sting et il n’y a pas de « Mères de la Place de Mai ». Afin de dé-diaboliser les Perses, nous devions nous rendre en Iran. Afin de démystifier les attentats terroristes et de comprendre qu’il y a une logique et une cohérence entre ce qui a commencé à Buenos Aires en 1992 et ce qui a englobé, plus tard, Madrid, Londres et New York, nous devons « voyager » jusqu’au cœur des enquêtes en cours actuellement, dans le monde entier.

N’attendez surtout pas des médias qu’ils vous montrent cela, car les journalistes patriotes et toute la communauté politique fait opposition à ce que cela soit diffusé en Argentine. Toutefois, la plupart des enquêtes se trouvent sur internet ; nous devons prendre au sérieux la phrase selon laquelle « le peuple veut savoir ce dont il s’agit ».

23 – Comment pouvons-nous espérer sortir du marécage des deux attentats terroristes ? Chemin de Croix judiciaire versus décision politique

Nous avons fourni des témoignages en justice, dans les cas [des attentats] de l’ambassade d’Israël et de l’Amia, fournissant les indices et les preuves possibles permettant une enquête en Israël.

Notre malheureux et dépendant pays est-il en mesure d’enquêter sur un attentat perpétré par Israël en partenariat avec les Etats-Unis ? La réponse est : « pas actuellement… »

Contrairement au juridisme, nous pensons qu’il existe des moyens en vue d’une solution politique rapide, qui serait bénéfique pour Israël, pour les Etats-Unis, et pour tous les Argentins, dont les victimes. Ce sujet fera l’objet d’une communication à venir.

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier

Ingénieur José Petrosino et Dr Oscar Abudara Bini

République d’Argentine.

 


Source et traduction : Marcel Charbonnier


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