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Tendances de l'Orient

Les menaces américaines visent à couvrir
les défaites de Bandar Ben Sultan
Ghaleb Kandil


© REUTERS/ Nour Fourat

Lundi 26 août 2013

La nouvelle affaire des armes chimiques provoquée par la coalition composée des puissances occidentales, d'Israël, des monarchies rétrogrades du Golfe, et exécutée par la mouvance takfiriste, a fait long feu à cause de la vigilance de l'alliance syro-russo-iranienne. Les satellites russes sont en effet très actifs au dessus de la Syrie et les informations recueillies par le commandement militaire syrien prouvent que le "film chimique" vise à servir de prétexte à une agression contre la Syrie, pour compenser les pertes essuyées par les gangs terroristes venus de Jordanie. Ces pertes sont estimées à des milliers de morts et de blessés, tombés dans des embuscades et des contre-offensives menées par l'armée syrienne, notamment autour de Damas et dans le région de Lattaquié, où les troupes régulières ont repris les villages occupés par les terroristes, après y avoir massacré des centaines de civils. Les médias américains ont répandu des informations sur le déploiement de navires de guerre supplémentaires en Méditerranée et des propos attribués à Barak Obama sur l'examen de diverses options, y compris militaires en Syrie. Pourtant, le président américain et son staff avaient clairement fait comprendre à leurs alliés l'incapacité des Etats-Unis à supporter le prix humain, militaire et financier d'une intervention en Syrie. En outre, une attaque terrestre de l'Otan constituerait une maladresse qui couterait aux Américains beaucoup plus cher que ce qu'ils sont capables de supporter. Le rôle d'Israël dans l'incitation à une agression contre la Syrie est apparu au grand jour. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu et le président Shimon Peres ont clairement appelé à une intervention directe, affirmant qu'"il est temps de sortir les armes chimiques de Syrie". Des arguments qui prouvent que les pays du Golfe et l'Etat hébreu se trouvent, encore une fois, dans la même tranchée. L'étroitesse des choix dont disposent les Etats-Unis et leur alliés est avant tout due à la résistance de l'Etat syrien face à la guerre universelle dont il est la cible. Mais aussi à la détermination de ses alliés. La présence de la flotte russe sur le littoral syrien et en Méditerranée, et le soutien multiforme de l'Iran sont des éléments essentiels. D'ailleurs, ce soutien ne s'est pas démenti ces dernières heures. Réagissant à une éventuelle opération militaire contre la Syrie, le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l'état-major des forces armées iraniennes, a prévenu que "si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge (en Syrie) il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche". Toutes ces gesticulations occidentales ont pour but de rehausser le moral des gangs terroristes, dominés par les takfiristes, après que l'Etat syrien eut réussi à ramener dans son giron des milliers de combattants rebelles. Elles visent aussi à cacher la véritable fonction de la réunion des états-majors militaires d'une dizaine de pays en Jordanie, la semaine prochaine, pour intensifier l'intervention des services de renseignements en Syrie. Les informations qui circulent dans les coulisses diplomatiques assurent qu'un délai a été accordé jusqu'à la fin de l'année au chef des services de renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, pour tenter de modifier les équilibres en Syrie. C'est pour cela qu'il ordonne des attentats au Liban dans l'espoir de pousser le Hezbollah à retirer ses combattants de Syrie, où leur participation a permis à l'armée syrienne d'enregistrer des succès importants. Dans le même temps, Bandar tente de mobiliser le plus grand nombre de takfiristes possible après que des milliers de mercenaires eurent été tués. Les quatre prochains mois seront caractérisés par une grande escalade militaire et politique, mais celle-ci ne sera pas capable de provoquer des changements majeurs à l'échelle stratégique. L'Etat syrien, son armée et leurs alliés ne sont pas prêts de perdre l'initiative, malgré l'ampleur des moyens utilisés par la "coalition du mal", conduite par les Etats-Unis. Les takfiristes sont rejetés par le peuple syrien et ce changement dans l'état d'esprit populaire est apparu il y a un an et s'enracine de jour en jour. De plus, la "coalition du mal" se trouve dans une impasse en Egypte, au Yémen, en Irak, tandis que la Turquie a vu ses ambitions impériales s'effilocher, alors qu'Israël est incapable de mener de nouvelles guerre. L'embuscade tendue par la Résistance contre une patrouille des troupes d'élite israélienne, qui a pénétré en territoire libanais, le 7 août, est venu lui rappeler son impuissance. Les prochains mois prouveront que Bandar Ben Sultan aura réussi à prolonger la durée de la guerre en Syrie. Mais il montreront que sa défaite inaugurera une période de troubles à l'intérieur du royaume wahhabite, qui verra que ses tentatives de s'acheter un rôle à coup de milliards de dollars en Egypte ne l'aidera pas à compenser sa cuisante défaite en Syrie.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

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