Tendances
de l'Orient
La Résistance
défend le Levant,
face au gang de Bandar au service
d'Israël
Ghaleb Kandil
Lundi 19 août 2013
L'attentat terroriste de la banlieue sud
de Beyrouth, jeudi 15 août, qui a fait
25 morts et 335 blessés, tous des civils
innocents, porte l'empreinte de
l'alliance entre Israël, les Etats-Unis
et les takfiristes, ainsi que le gang de
criminels conduits par Bandar ben Sultan
au Mashreq arabe.
L'explosion a pris pour cible des gens
ordinaires qui vaquaient à leurs
occupations, et ressemble en tout point
aux massacres commis par l'aviation
israélienne lors de la guerre de juillet
2006, alors que sur le terrain les
résistants infligeaient des défaites
cuisantes aux forces terrestres
israéliennes.
Le but de ce crime barbare est de briser
la volonté de résistance populaire, tout
comme les raids meurtriers d'Israël
pendant la guerre. Les gens ont
rapidement répondu en réaffirmant leur
attachement à la Résistance en tant que
choix national transcommunautaire,
englobant toutes les régions libanaises.
Les propos touchant des familles des
victimes juste après l'attentat de la
banlieue sud en sont la preuve la plus
éclatante. Cela a d'ailleurs toujours
été le cas depuis le massacre de Bir
el-Abed, commis par les renseignements
américains pour tenter de briser la
volonté du peuple qui s'est révolté
contre l'accord du 17 mai 1983. La
banlieue sud a résisté et a fait tomber
l'accord de la honte et de
l'humiliation, pavant la voie à la
libération de l'an 2000.
L'agression israélienne contre le Liban
a pris une autre forme, avec l'entrée en
scène des gangs de Bandar. L'Arabie
saoudite se comporte aujourd'hui en tant
que direction régionale de l'alliance
américano-israélo-takfiriste et Bandar
est le chef des opérations de cet axe en
Syrie, en Irak et au Liban. Le royaume
wahhabite a ainsi acheté la décision
européenne de placer le Hezbollah sur la
liste des organisations terroristes,
participe activement au financement des
campagnes politiques et médiatiques
contre la Résistance et alimente les
projets de discorde au Liban et
l'agression colonialiste contre la
Syrie. Les gangs de Bandar jouent un
rôle essentiel dans les tueries et les
exterminations pratiquées dans l'espoir
de briser la Résistance de la Syrie et
de son leader Bachar al-Assad.
Ce crime terroriste a été unanimement
condamné et les Libanais ont pointé un
doigt accusateur vers Israël. Mais
certains ont omis de souligner la
responsabilité directe de ces gangs takfiristes, à qui ils accordent une
couverture sécuritaire, politique et
médiatique, pour servir les intérêts
d'Israël. Leur outil préféré est la
discorde.
Mais cette discorde n'a pas lieu grâce à
l'éveil de la population et à son sens
de la responsabilité. Elle a échoué au
Liban et en Syrie ces deux dernières et
a été enterrée en Egypte, après que la
résistance de l'Etat syrien eut permis
de dévoiler le vrai projet d'hégémonie
colonialiste, qui vise à effriter les
sociétés arabes pour les affaiblir
Israël.
Le partenariat entre la Résistance
libanaise, conduite par sayyed Nasrallah
et la Syrie, a été un des principaux
facteurs qui ont fait échouer ce plan.
Ce partenariat a encore une fois été
réaffirmé par sayyed Nasrallah, qui a
révélé que le président Assad lui avait
dit, lors de la guerre de juillet 2006,
qu'il était disposé à déclarer la guerre
à Israël et que l'armée syrienne était
prête à participer aux combats.
Aujourd'hui, ce partenariat s'illustre
par la guerre menée conjointement contre
les terroristes takfiriste en Syrie où
l'engagement du Hezbollah a eu les
conséquences suivantes: 1-La
consécration de l'équation de la force
libanaise face à Israël, grâce à la
coopération et la coordination entre la
Résistance et l'armée syrienne. Damas à
livré au Hezbollah des armes
susceptibles de briser l'équilibre. 2-La
présence du Hezbollah en Syrie signifie
que le front lors de toute prochain
guerre avec Israël s'étendra de Naquoura,
au Liban, jusqu'aux frontières syriennes
et jordaniennes. 3-Le Hezbollah a
introduit en Israël son expérience dans
la guérilla, ce qui constitue une
contribution de taille dans l'effort de
restructuration de l'armée syrienne,
entamé par le leadership syrien. Cette
restructuration, qui est un mélange
entre les technique de la guerre
classique et la guérilla, est la raison
du changement stratégique sur le
terrain.
Après l'attentat terroriste de la
banlieue sud, sayyed Nasrallah a promis
à la population une nouvelle victoire
face au projet criminel et destructeur.
Cette promesse se base sur des vérités
solides, sur des capacités réelles, sur
une volonté inébranlable et sur un
soutien populaire sans faille.
Sayyed Nasrallah a parlé en tant que
leader d'une résistance qui lutte pour
libérer la Palestine et les peuples de
la région des gangs takfiristes. Ces
derniers ne sont qu'un outil entre les
mains de l'Occident et de ses agents
régionaux, notamment de l'Arabie
saoudite. Ce projet est voué à un échec
certain.
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