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Tendances de l'Orient

La victoire de la Syrie, un pari réaliste
Ghaleb Kandil

Lundi 14 octobre 2013

Loin de toute exagération, et avec modestie, le commandement syrien observe les changements qui se produisent dans le monde, et dont le mérite revient en grande partie à la résistance de la Syrie face à la guerre militaire, économique et médiatique complexe, dont elle est victime. La solidité des équilibres internationaux est due aux résultats stratégiques du dernier bras de fer enclenché après l'annonce par les Etats-Unis de leur intention de frapper la Syrie. Le commandement syrien estime que l'initiative de la Russie sur l'arsenal chimique visait, avant tout, à faire échec au plan d'agression américain, et n'a pas abouti à des accords globaux contraignant Washington et ses alliés à cesser leur soutien aux terroristes. L'arrêt de l'appui de l'Occident, de la Turquie et des pétromonarchies aux extrémistes n'a pas eu lieu, bien que cette demande figure en tête de l'agenda politique et diplomatique de la Russie. Depuis qu'elle a accepté de participer à la conférence de Genève 2, la Syrie n'a reçu aucune indication allant dans ce sens. Pendant ce temps, le camp adverse se fissure et la confusion gagne ses rangs, car l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar avaient fondé tous leurs calculs sur "la frappe d'Obama", qui n'a finalement plus eu lieu. L'initiative chimique russe les a complètement pris au dépourvu et ils sont victime d'une véritable hystérie, surtout après la multiplication des informations sur des contacts secrets entre certains pays arabes et occidentaux et le gouvernement syrien afin de préparer les virages politiques. C'est ce qui explique, sans doute, l'annonce, ce dimanche, du Conseil national syrien (CNS, proche de la Turquie et du Qatar), de son refus de participer à Genève 2. "Le CNS, qui est le plus grand bloc politique au sein de la Coalition nationale syrienne, a pris la ferme décision (...) de ne pas aller à Genève vu les circonstances actuelles" sur le terrain en Syrie, a affirmé le chef du Conseil Georges Sabra. "Cela veut dire qu'il ne restera pas au sein de la Coalition si celle-ci y va", a-t-il ajouté. "Si la Coalition décide d'y aller, nous, nous n'irons pas", a martelé M. Sabra. Fin septembre, le chef de la Coalition syrienne, le pro-saoudien Ahmad Jarba, avait affirmé au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon que la Coalition était disposée à envoyer une délégation à cette conférence, selon un porte-parole de l'Onu. Ce développement illustre les dissensions entre les différentes composantes de ladite opposition syrienne et entre leurs sponsors régionaux et internationaux. En revanche, la confiance règne entre la Syrie et ses partenaires internationaux et internationaux, notamment la Chine, la Russie, l'Iran et la Résistance. Damas fait face aux défies en s'appuyant sur le soutien ferme de ses alliées, qui lui fournissent l'aide stratégique nécessaire pour assurer sa résistance sur les plans militaire, économique et politique. Ils savent pertinemment que les nouveaux équilibres internationaux sont le fruit direct de la résistance de la Syrie à la guerre universelle qui l'a vise depuis deux ans et demi. Cette aide renforce l'immunité de l'Etat syrien face à l'agression takfiriste et au chaos qu'elle entraine dans son sillage. Et aujourd'hui, la version syrienne des événements en Syrie commence à se frayer un chemin, même dans les pays occidentaux les plus belliqueux: l'Etat syrien se bat non pas contre son peuple ou contre une opposition armée, mais contre des mercenaires extrémistes et barbares, venant de 80 pays, et véhiculant la pensée obscurantiste d'Al-Qaïda. Les médias occidentaux ne parviennent plus à cacher cette réalité et commencent à se faire l'écho des horreurs perpétrées par ces gangs assoiffés de sang. Le président syrien Bachar al-Assad a personnellement expliqué, dans des interviews dernièrement accordées à un grand nombre de médias occidentaux, le danger que constitue ces groupes pour la paix et la stabilité internationales. Résultat: une écrasante majorité hostile à toute guerre contre la Syrie s'est dégagée au sein des opinions publiques de tous les pays occidentaux, selon des sondages réalisés par de prestigieux instituts. La confiance du commandement syrien vis-à-vis de ses alliés n'a d'égal que sa confiance dans son armée et dans ses capacités à multiplier les succès sur le terrain. Cette armée a fait preuve d'une solidité exemplaire, qui se nourrit de sa loyauté et d'un fort soutien populaire. Un soutien dont ne peuvent plus se prévaloir les rebelles armés, de plus en plus isolés de la population, qui resserrent les rangs autour de l'Etat, lequel continue de verser les salaires à tous les fonctionnaires publics, et à assurer à son peuple tous les services, y compris dans le domaine de l'éducation, avec l'organisation des examens officiels à plus de 4 millions d'élèves. C'est ce qui explique le retour, ces deux derniers mois, de 93000 réfugiés du Liban et de 100000 de Jordanie. Le commandement syrien est confiant dans les capacités de son armée de libérer toutes les régions du joug des gangs extrémistes-qaïdistes. Tout en insistant sur le caractère inévitable et inaliénable de cet objectif, il se refuse à fixer des calendriers et des dates, laissant aux militaires le soin de décider de la nature des opérations, conformément aux impératifs du terrain. Pendant ce temps, l'Etat syrien multiplie ses efforts dans le but d'isoler les mercenaires extrémistes, en établissant les contacts avec les dissidents souhaitant revenir sur le droit chemin et en renforçant l'Armée de défense nationale.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

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