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A l'école du sionisme Ben Gourion
Fadwa Nassar


Zion Square, Al-Qods occupée

Vendredi 24 août 2012

Il y a quelques jours, plusieurs jeunes colons « israéliens », âgés entre 13 et 19 ans, se sont rués dans la ville occupée d’al-Qods, sur trois jeunes Palestiniens, qui furent soumis à un lynchage collectif. L’un de ces trois Palestiniens, Jamal Joulani, perdit connaissance avant d’être transporté plus tard à l’hôpital, dans un état semi-comatique. Quelques jours plus tôt, des colons lancent un cocktail molotov sur une voiture palestinienne dans la région de Bethlehem. Dans la ville d’al-Qods et sur les routes de la Cisjordanie, les conducteurs « israéliens » foncent sur les passants palestiniens et les écrasent. En crise, la société coloniale se déchaîne.

Il est vrai que le chef du gouvernement et le président de l’entité sioniste ont dénoncé le lynchage et qu’ils se sont excusés auprès de l’Autorité palestinienne. Il est vrai que les jeunes apprentis terroristes furent convoqués au tribunal, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront condamnés à la mesure de leur acte barbare, puisque des criminels comme eux ou même plus endurcis, ceux qui ont assassiné de sang-froid des Palestiniens, à al-Qods ou à Yafa, ou ceux qui ont tiré de sang-froid sur les familles à Gaza, ou ceux qui achèvent les résistants, lors de leur arrestation, sont souvent relâchés ou même remerciés. Dans l’entité coloniale, le Palestinien est la cible, depuis plus de soixante ans, et même avant, si l’on compte la parfaite collaboration anglo-sioniste contre le peuple palestinien, en révolte contre la colonisation du pays.

Les jeunes, une cinquantaine, d’après les enquêteurs sionistes, ne sont pas des « voyous » au sens propre du terme, c’est-à-dire des « marginaux », mais font bien partie de l’establishment. Ce sont, pour la plupart, des élèves des écoles religieuses qui ont foisonné ces derniers temps, dans la société sioniste en crise. Ils ont pour valeur suprême la haine de l’Arabe et du Palestinien. D’après les enquêteurs, ils sont passés du sionisme religieux au sionisme laïque, c’est-à-dire porteurs avant tout d’une idéologie raciste et coloniale. C’est un pur produit « made in Israël ».

Alors que la presse sioniste a essayé de cacher ou de noyer le méfait, en le faisant passer pour un acte juvénile, sans sa dimension raciste, et que la police sioniste a d’abord parlé de « querelles de rues entre jeunes, dues à l’alcool », il a bien fallu qu’elles admettent finalement que leur société est malade, et que le ver installé par Ben Gourion et ses partenaires sionistes, a finalement rongé le « fruit » jusqu’à la moëlle. On ne peut voler le pays, le coloniser et chasser sa population, sans que cela n’ait des retombées sur les colons eux-mêmes, tout libéraux ou socialistes qu’ils semblaient être, parce que le peuple palestinien a résisté et qu’il a refusé le principe d’être dépossédé.

Les jeunes sionistes, à l’école de Ben Gourion, le père de l’entité coloniale, celui que la république française a honoré en inaugurant une place à son nom à Paris, disent clairement, à propos du Palestinien : « il est arabe, il mérite la mort ». L’Arabe, en Palestine, n’est pas l’immigré que la colonisation et les rapports coloniaux ont obligé à se rendre en métropole. L’Arabe en Palestine est le fils du pays, l’autochtone, celui qui est menacé d’expulsion et de mort, par les colons de Ben Gourion, qui se sont emparés du pays, avec l’aide de l’impérialisme britannique. L’Arabe, en Palestine, c’est le fils du pays qui a refusé, depuis le début du siècle dernier, que son pays soit livré aux colons juifs, par une communauté internationale hypocrite et criminelle, qui a voulu réparer une injustice (envers les juifs européens) au détriment du peuple arabe de Palestine et des peuples arabes de la région, espérant du même coup pouvoir régler « leur question juive ».

La violence raciste de plus en plus manifeste dans la société coloniale qui a occupé la Palestine témoigne de la crise de cette société : crise d’identité d’abord, car le fait d’être juif et d’être entre juifs ne fonde pas un peuple, surtout sur un territoire volé. Crise d’appartenance ensuite, car l’entité coloniale, refusée par son environnement arabe, est restée une colonie occidentale servant les intérêts des impérialismes, contre les peuples arabes de la région. Crise quant à son avenir et sa survie, car l’entité sioniste et sa jeunesse ne peuvent espérer poursuivre leur aventure criminelle dans la région, surtout après les défaites militaires subies en 2006 et 2008, au Liban et dans la bande de Gaza.

C’est ainsi que l’on peut comprendre la frénésie criminelle qui agite l’establishment sioniste depuis sa première défaite décisive, face à la résistance islamique au Liban, en 2000. Il menace par la guerre mais comptabilise auparavant ses futurs morts, car il ne peut plus espérer lancer ses troupes et ses fusées, sans riposte, que ce soit de l’Iran ou de la résistance, au Liban et en Palestine, et très probablement de l’Egypte. C’est le nouvel « équilibre de la terreur » instauré par la résistance et les résistants, ceux qui ont considéré et qui considèrent toujours que la lutte contre l’entité coloniale sioniste est en mesure d’unifier la nation, pour son indépendance, son développement et sa place dans l’histoire.

 

 

   

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