Opinion
Ces délinquants
qui nous gouvernent...
Alain Benajam
Samedi 7 septembre 2013
Ces délinquants qui nous
gouvernent... doivent être punis !
Dans un pays se voulant démocratique il
est normal et recommandé qu'il y ait un
débat politique confrontant différents
points de vue et intérêts. Une droite
défendant les entrepreneurs et une
gauche défendant les fonctionnaires
peuvent bien débattre parfois vivement
sur le montant du SMIC, l'âge de la
retraite ou de l'assiette fiscale de
telle ou telle catégorie sociale.
Ceci est le débat républicain, peut être
parfois passionné mais les arguments des
uns et des autres sont toujours
légitimes.
Quand il s'agit de faire la guerre à une
autre nation, comme il est question
aujourd'hui, l'engagement des
politiciens devient d'une tout autre
nature puisque dans ce cas il leur
conviendra de prendre la responsabilité
d'infliger la mort à des humains.
Suite à la seconde guerre mondiale qui
fut particulièrement dramatique un droit
international a été convenu entre toutes
les nations afin de régler la
possibilité d'engagement de cette chose
terrible que de vouloir tuer massivement
des hommes, ce que la guerre moderne
permet de plus en plus.
Seule aujourd'hui l'ONU par décision de
son conseil de sécurité ou de son
assemblée générale peut légitimer une
guerre. Ceux qui enfreindraient cette
loi internationale seraient passibles
d'accusation de crime de guerre et de
crime contre l'humanité et pourraient
être traduits devant un tribunal pénal
international.
Malheureusement, depuis l'adhésion de
toutes les nations à ce droit
international, une puissance; les USA
est toujours parvenue à le détourner en
fabricant des prétextes et en les
faisant plus ou moins admettre par la
communauté internationale dont une
grande partie des membres étaient sous
sa dépendance politique et économique.
Dans le même temps des médias sous
influence ont toujours validé les
fabrications de preuves ne craignant
pas, une fois l'agression militaire
passée, d'admettre les montages
mensongers.
On peut citer quelques exemples
historiques : l’incident du golfe du
Tonkin et la guerre du Vietnam, les
couveuses koweïtiennes et la première
guerre du Golfe, le massacre de Racak et
la guerre du Kosovo, les armes de
destruction massive irakiennes et la
deuxième guerre du Golfe, les menaces
sur Benghazi et la guerre de Libye, et
maintenant le gazage des civils de la
Ghouta pour justifier le bombardement de
la Syrie. Ainsi les USA avec quelques
complices du camp dit « occidental »
commettent crimes de guerres sur crimes
contre l'humanité depuis plus de 65 ans
afin de parfaire leur pouvoir économique
et politique sur le monde.
La situation a évolué pour plusieurs
raisons.
Le statut quo qui existait entre les
deux impérialismes l'un soviétique et
l'autre étasunien n'existe plus car
auparavant l'un et l'autre voulaient
respecter les accords de Yalta
consacrant le partage du monde en deux
zones d'influence et aujourd'hui
ces accords sont caduques du fait de la
disparition de l'URSS.
D'autres grandes nations comme la Russie
et la Chine n'entendent pas laisser
maintenant l'impérialisme étasunien
faire ce qu'il entend dans le monde.
Puis, l'émergence et la multiplication
de médias alternatifs depuis le
11septembre 2001 contestant la
propagande officielle déversée par les
médias de pouvoir, permet d'éclairer aux
yeux de l'opinion publique les manœuvres
criminelles et les fabrications de
« preuves » de l'impérialisme. L'exemple
du 11septembre 2001 est significatif par
le nombre très important de sites
internet de contestation de la version
officielle abracadabrantesque apparus
suite à cet événement.
Aujourd'hui politiciens et journalistes
peuvent apparaître aux yeux du monde
comme ce qu'il sont des délinquants
criminels passibles de tribunaux
internationaux.
Le crime d'agression
Le Statut de Rome définit les
règles de fonctionnement élémentaire de
la
Cour pénale internationale (CPI). Il
a été adopté le
17 juillet
1998, à
Rome en
Italie.
L’article 8 bis du Statut de Rome ,
ajouté en 2010, se lit comme suit : «
Aux fins du présent Statut, le « crime
d’agression » signifie la planification,
la préparation, le lancement ou
l’exécution par une personne
effectivement en mesure d’exercer un
contrôle ou de diriger l’action
politique ou militaire d’un État, d’un
acte d’agression qui, par sa nature, sa
gravité et son ampleur, constitue une
violation manifeste de la Charte des
Nations Unies. » Sont inclus à l’article
8 bis (2) ( b ) et dans la liste
suivante les actes constituant une
« agression »: « le bombardement par les
forces armées d’un État contre le
territoire d’un autre État ou l’ emploi
de toutes armes par un État contre le
territoire d’un autre État ».
En l’absence d’une résolution du Conseil
de sécurité de l’ONU autorisant «
l’action militaire » contre la Syrie,
ces dispositions correspondent en tous
points à l’agression en cours de
planification par les présidents Obama
et Hollande. Si les USA se sont bien
gardés de ratifier la CPI, tout en
essayant de l'instrumenter, la France a
bien signé le traité créant cette Cour
Pénal Internationale.
Les fausses preuves fabriquées sur
commande de l'état par la DGSE pour
tenter de justifier une guerre aux yeux
du peuple français sont déjà passibles
de la CPI
Le crime de propagande de guerre.
Au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale, l’Assemblée générale des
Nations Unies a légiféré pour interdire
et condamner la propagande de guerre.
La
Résolution 110, du 3 novembre 1947,
relative aux « mesures à prendre
contre la propagande en faveur d’une
nouvelle guerre et contre ceux qui y
incitent », sanctionne « la
propagande de nature à provoquer ou à
encourager toute menace à la paix,
rupture de la paix, ou tout acte
d’agression ».
La
Résolution 381, du 17 novembre 1950,
consolide cette condamnation en
condamnant la censure des informations
contradictoires comme partie intégrante
de la propagande contre la paix.
Enfin, la
Résolution 819, du 11 décembre 1954,
sur « la suppression des obstacles au
libre échange des informations et des
idées », pose la responsabilité des
gouvernements à supprimer les obstacles
qui entravent le libre-échange des
informations et des idées.
L'ensemble de la presse dominante
travaillant aux ordres des politiciens
appelant à la guerre tombe dans ces
attendus.
Le crime de complicité d'assassinat
espérons que ce n'est pas d'assassinat.
Suite à la diffusion des images,
distribuées par l’Armée syrienne libre
et reprises par les services
états-uniens et français, du massacre de
la Ghouta, des familles alaouites de
Lattaquié ont porté plainte pour
assassinats.
Certaines des vidéos ont été réalisées
et postées sur YouTube avant l’événement
qu’elles décrivent.
On peut y voir des enfants étouffer
d’une intoxication chimique qui ne peut
être du gaz sarin (ce gaz provoque de la
bave jaune et non pas blanche).
Les enfants ne correspondent pas à un
échantillon de population : ils ont
presque tous le même âge et ont les
cheveux clairs. Ils ne sont pas
accompagnés par leur famille en deuil.
Il s’agit en fait d’enfant enlevés par
des djihadistes, deux semaines
auparavant dans des villages alouites
aux environs de Lattaquié, à 200 kms de
la ghouta.
Contrairement aux affirmations de
l’Armée syrienne libre et des services
occidentaux, les seules victimes
identifiées du massacre de la Ghouta
sont donc issues de familles soutenant
le gouvernement syrien. Les personnes
qui posent dans les vidéos en
s’indignant des « crimes de Bachar el-Assad »
sont en réalité leurs assassins,
(www.voltairenet.org).
La DGSE prétend être très bien
renseignée sur ce qui se passe en Syrie,
on veut bien croire qu'elle fait son
travail. Alors ce service ne pouvait
ignorer les conditions odieuses et
criminelles qui ont présidées à cette
fabrication de "preuves" et l'on peut
être certain que ces conditions ont été
rapportées au président de la
république.
Espérons que nos services n'ont pas
trempé dans ces assassinats mais ils ont
pour le moins laissé faire et se sont
abstenus de dénoncer ces crimes se
faisant complice de cet acte
particulièrement criminel.
Nous savons également que l'état
français contribue à financer et armer
les bandes qui sévissent en Syrie
massacrant les populations pour raisons
confessionnelles s'en prenant
particulièrement aux chrétiens, et aux
musulmans chiites et alaouites. Tout le
monde peut voir les nombreuses vidéos et
images de ces crimes particulièrement
horribles. Nos services de renseignement
et donc l'état ne peuvent ignorer ces
crimes commis, dont nos politiciens sont
de fait les complices.
Ici nous entrons
dans la complicité de crime contre
l'humanité et de crime de guerre.
Nous voyons que les
dirigeants français ont quitté le
domaine politique pour entrer dans celui
de la délinquance. A ces crimes déjà
avérés il pourrait être adjoint celui de
haute trahison puisque ces crimes ont
été commis à l'encontre des intérêts de
la France et pour le seul bénéfice d'une
puissance étrangère.
Il n'est donc plus possible aujourd'hui
de traiter ces gens comme de simples
adversaires politiques avec lesquels
nous aurions des divergences, ce ne sont
plus que des délinquants criminels et
l'honneur de notre pays voudrait qu'ils
fussent traduits devant un tribunal,
jugés et punis par les lourdes peines
prévues pour ces crimes.
Le
dossier Syrie
Les dernières mises à jour
|