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La démocratie, lorsqu'elle devient une atteinte
aux symboles de l'Islam
Akil Cheikh Hussein

Jeudi 27 septembre 2012

Comme s’ils étaient l’incarnation sublime de l’amour et de la charité, les Sionistes ont inventé le concept de « haine » pour l’appliquer, comme c’est le cas du terrorisme, à ceux qu’ils cherchent à liquider d’une manière ou d’une autre. Ce concept n’a pas tardé à devenir courant dans le discours occidental et, cela va de soi, dans celui de certains auteurs arabes qui s’alignent franchement sur les positions occidentales et, franchement ou plus ou moins secrètement, sur les positions israéliennes.

Leur recours à l’usage de ce concept n’a rien donc de surprenant en l’appliquant aux manifestants qui descendent actuellement dans les rues, à l’intérieur et à l’extérieur du monde arabe et islamique, pour exprimer leur colère vis-à-vis des deux dernières atteintes portées respectivement aux Etats-Unis et en France au Noble Prophète de l’Islam (P) et, à travers lui, à plus d’un milliard et demi de Musulmans dont la piété passe par l’amour qu’ils lui portent et l’allégeance éternelle qui les attache à lui.

Ce qui retient l’attention, après les campagnes qui ont visé les manifestants en les présentant comme des groupes isolés, de nombre réduit et manipulés par une cinquième colonne, est la reconnaissance par ces auteurs qu’ils s’agit de manifestations massives, tout en appliquant aux manifestants l’attribut de canailles et d’arriérés.

A leurs yeux, le film américain pernicieux (ils ont passé sous silence l’initiative du Canard enchaîné et les positions arbitraires du gouvernement français) est de mauvaise qualité artistique et ridicule quant à son contenu. Par conséquent, il serait sans valeur et indigne de susciter toute réaction. D’où, il fallait agir à son égard comme s’il n’a jamais été, et que les Musulmans auraient dû rester chez eux et se contenter des condamnations verbales adressées au film par certains dirigeants et responsables occidentaux, musulmans et même israéliens.

Qu’ils manifestent, s’attaquent aux ambassades occidentales et brûler des drapeaux américains et israéliens, cela constitue à leurs yeux un comportement de racailles qui traduit la haine et surtout l’ingratitude : N’est-ce pas qu’ils agissent avec haine contre ceux qui ont libéré la Libye, qui ont protégé Benghazi d’un génocide certain par les forces de Kadhafi, et qui ont encouragé et soutenu l’accès au pouvoir des Islamistes en Libye, en Tunisie et en Egypte ?

Ils ne trouvent pas convenable d’ajouter ici que ceux-là sont les mêmes qui, depuis une vingtaine de mois, multiplient toutes les formes d’effort pour déchirer la Syrie. Cela constitue en effet un témoignage que l’intention d’une liquidation semblable est présente dans les détails et les généralités du soutien qu’ils fournissent aux pouvoirs en Libye, en Tunisie, en Egypte et dans d’autres pays de la région.
Mais comme ils savent que les répercussions des deux nouvelles atteintes portées au Noble Messager de Dieu (P) ont assené un grand coup au plan visant à détruire la Syrie, comme ils ils tiennent à ce que la destruction de la Syrie reste la première des priorités à l’échelle régionale et internationale, et comme ils craignent les effets négatifs des atteintes au niveau des Islamistes engagés dans la guerre contre la Syrie, ces auteurs ont inscrit le nom de la Syrie dans un contexte autre que celui des réactions aux atteintes portées aux grands symboles de l’Islam.

C’est ainsi qu’ils ont insisté sur ce qu’ils ont appelé le danger que constituent les manifestations pour la marche de la démocratie dans les pays dits du "Printemps arabe". De la manière, ils pouvaient présenter la guerre contre la Syrie comme une marche vers la démocratie et que les manifestations – avec leur caractéristique le plus prégnant qu’est la colère dirigée contre les Etats-Unis, l’entité sioniste et leurs prolongements régionaux, c’est-à-dire le camp engagé dans la guerre contre la Syrie- ont introduit un changement dans les rapports de forces au profit du régime syrien totalitaire, dictatorial et non démocratique parmi d’autres qualificatifs qu’utilisent les puissances arrogantes dans leurs tentatives de leurrer les peuples.

En vérité, ils ont raison d’avoir peur face aux répercussions des atteintes. L’unité a rassemblé les Musulmans en écartant la discorde confessionnelle. Elle a rassemblé les Musulmans et les Chrétiens en écartant la discorde religieuse. La colère des masses s’est focalisée sur l’Occident colonialiste et l’entité sioniste. Tout cela renverse l’équation de la guerre contre la Syrie pour en faire une guerre contre ses instigateurs et va dans le sens des intérêts des Arabes et des Musulmans et en premier lieu de la Syrie.

Quant à la démocratie par laquelle ils tentent de leurrer les peuples, et même si elle s’est avérée efficace dans l’intoxication des esprits dans les pays des révolutions de fruits et de fleurs, elle est en agonie au niveau des révolutions arabes et même de longues années avant l’éclatement de ces révolutions.

La nature de cette démocratie n’a-t-elle pas été mise à nu en tant que mascarade et scandale dans les élections démocratiques qui ont porté les islamistes au pouvoir en Algérie en 1991 puis en Cisjordanie en 2006, avant d’être annulées par la force sous prétexte que les Islamistes ne sont pas démocratiques et qu’ils n’ont pas le droit d’accéder au pouvoir même par les moyens démocratiques ?

Cela ne suffit-il pas pour attirer l’attention de certains Islamistes au danger que constitue le scandale qu’est cette lune de miel qui les réunit avec les puissances de l’arrogance et de l’hégémonie, ces puissances qui disent à haute voix, et au-delà de la guerre contre la Syrie, l’Iran et les factions de la résistance, que l’ère actuelle est celle du choc des civilisations, ou, plus précisément, celui d’en finir avec l’Islam sur la voie du démentiellement du monde sous les drapeaux américains et sionistes ?

 

 

   

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Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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