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Le président Abbas propose un plan de
paix
au conseil de sécurité
WAFA
New York, le 20
février 2018, WAFA
Le président de
l’état de Palestine, Mahmoud Abbas, a
proposé mardi un plan de paix au Conseil
de sécurité des Nations Unies qui aborde
les questions fondamentales, qui ont
déjoué les efforts de paix pendant les
dernières décennies.
Abbas a déclaré
dans son discours très attendu devant le
Conseil de sécurité de l'ONU que le plan
appelle la tenue d'une conférence
internationale de paix au milieu de
l'année 2018, basée sur les résolutions
internationales et une large
participation internationale incluant
les deux parties palestinienne et
israélienne, ainsi que les partis
régionaux et internationaux actifs,
semblable à la conférence de paix de
Paris ou à la conférence de Moscou qui a
appelé par la résolution 1850.
Il a déclaré que
les résultats de la conférence devaient
inclure l'acceptation de l'Etat de
Palestine comme un Etat membre à part
entière de l'ONU et l’essaye du Conseil
de sécurité pour y obtenir, la
reconnaissance mutuelle de la Palestine
et d'Israël aux frontières de 1967, la
formation d'un mécanisme international
multilatéral qui aide les deux parties
dans les négociations à résoudre tous
les problèmes de statut permanent selon
les accords d'Oslo et la mise en œuvre
de ce qui est convenu dans un délai
donné, en fournissant des garanties de
l’application.
Il a ajouté que le
plan inclut l'arrêt de toutes les
mesures unilatérales pendant les
négociations, notamment celles qui
affectent les résultats de la solution
finale, spécialement les activités
coloniales dans les territoires
palestiniens occupés en 1967, y compris
Jérusalem-Est et le gel de la
reconnaissance de Jérusalem comme une
capitale d'Israël et la suspension du
transfert de l'ambassade à
Jérusalem.
Abbas a déclaré que
le plan de paix stipule la mise en œuvre
de l'initiative arabe de paix, et la
signature d'un accord régional lors de
la conclusion d'un accord de paix entre
les Palestiniens et les Israéliens.
Il a affirmé sur
les bases de toutes négociations à
venir, notamment le respect du droit
international et les résolutions
internationales pertinentes, y compris
les résolutions 242, 338 et 2334 du
Conseil de sécurité, l'initiative arabe
de paix et les accords signés.
Abbas a affirmé que
la solution à deux Etats est la base des
négociations de paix, ce qui signifie un
Etat de Palestine et sa capitale
Jérusalem vivant côte à côte avec Israël
dans la paix et la sécurité aux
frontières du 4 juin 1967. Il a rejeté
les solutions intérimaires un état avec
des frontières temporaires et a approuvé
un échange de terres mineur, qui est
égal en valeur et en quantité, avec
l'approbation des deux parties.
Il a souligné que
les fondations incluent Jérusalem-Est
comme capitale de l'État de Palestine,
une ville qui sera ouverte aux adeptes
des trois religions monothéistes, une
garantie pour la sécurité des deux États
sans porter atteinte à la souveraineté
de l'un ou l'autre par la nomination du
troisième parti international, une
solution juste et convenue pour la
question des réfugiés palestiniens sur
la base de la résolution 194, selon
l'initiative arabe de paix et
l'engagement international continu à
soutenir l'UNRWA jusqu'à ce que la
question des réfugiés soit résolue.
Abbas a également
affirmé qu'il est prêt à aller au-delà
de cette limite pour sauvegarder les
droits du peuple palestinien et en même
temps il ne pas bouger d'un pouce si on
a été demandé d'abdiquer ces droits.
Il a mentionné
qu'un référendum sera organisé pour
voter sur les accords qui seront conclus
avec Israël et a exprimé l'espoir que le
Conseil de sécurité sera sensible à sa
vision de la paix, affirmant qu'il est
prêt à entamer des négociations, pour
réaliser la liberté du peuple
palestinien et à réaliser
l'indépendance, la paix et la sécurité
dans la région et au monde.
K.R
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